par Michel de Lorgeril.
La Société Spectaculaire Marchande a ceci de particulier, outre son indicible vulgarité, d’illusionner les esprits les plus innocents et aussi d’être utilisée à son profit (jusqu’à la chute) par les plus cyniques politiciens.
Je vais prendre un exemple de chacun de ses aspects.
1) d’abord les innocents « aux mains pleines » ; ce qui est typique des bureaucrates de l’OMS : très bien payés mais très très naïfs…
Ainsi les responsables OMS des pays (surtout l’Afrique et le Proche-Orient) mal dotés en vaccins industriels se plaignent que les populations de ces pays ne bénéficient pas des campagnes de vaccination actuellement menées chez les riches (ci-dessous):
Nos bureaucrates ne pleurent pas trop sur la perte de chance de ces populations privées de vaccins [ce serait mon premier argument si je croyais à l’efficacité de ces vaccins] car il est évident que la mortalité due à la COVID-19 dans ces pays est loin d’être dramatique.
La vaccination antiCOVID n’est pas une priorité au Liban ou en Palestine par exemple ; les chiffres sont éloquents. On a d’autres chats à fouetter dans ces pays !
L’argument de l’OMS serait que c’est dans les pays faiblement vaccinés que naissent et naitront les futurs variants. Dit autrement, il faudrait vacciner ces pauvres gens qui n’en n’ont pas besoin pour eux-mêmes afin de protéger les riches qui, eux, ne sont même pas capables de partager leur butin.
Cette hypothèse que les populations non vaccinées mettent en danger les populations très vaccinées ne repose sur aucune donnée scientifique sérieuse.
C’est au mieux « folklorique », au pire du storytelling pour faire croire aux riches (ou moins riches) vaccinés de chez nous que les non vaccinés sont un danger pour les vaccinés…
Le renversement de perspective est à la fois fascinant, dégoûtant et typique de la Société du Spectacle !
Etonnez-vous ensuite que des gens prennent vive colère et aillent « décorer » le Mont Valérien… Pas sûr que les héroïques fusillés de cette époque lamentable ne s’amuseraient pas de ces rapprochements certainement peu orthodoxes… Ah ! Les vilains !
Coluche, autre héros national, et détesté de la Bourgeoisie (à juste raison) aurait pu faire pire dans le genre « humour noir et sordide » ! Chacun aura compris que j’ai pesé chacun de mes adjectifs !
Mon deuxième exemple concerne les cyniques politiciens qui usent de la crédulité de leurs peuples à propos de la COVID-19 pour essayer de « sauver leur peau » politicienne.
Le remarquable épidémiologiste britannique Boris Johnson est en grand danger ces jours-ci car tout ce qu’il fait tourne en mauvaise mayonnaise…
La survenue d’un premier décès dû au variant omicron a ainsi donné lieu à une campagne de désinformation hystérique sur le thème « La nation est en danger »…
J’ai inséré une version française de la tragédie par les habituels idiots de l’Agence France Presse (AFP).
« Raz-de-marée » ; « Tâche titanesque » : rien ne fait peur à l’AFP.
La réalité est toute autre.
Depuis des mois, le Royaume-Uni a vu une explosion de cas positifs (ci-dessous) avec en parallèle une mortalité quotidienne variant de moins de 100 à près de 300 (c’est plutôt peu) sans que le gouvernement et le preux Chevalier Boris ne trouvent nécessité à agir.
À mon avis, à faible coût (en termes de décès), la population était en train de s’immuniser. C’est une politique sanitaire qui n’était pas absurde, à mon humble avis…
Et voilà que tout soudain, au premier décès supposément dû au variant omicron, la machine à délirer s’emballe inexorablement : 1 contre 200 (environ par jour pendant des mois) et un monde nouveau s’éclaire au royaume-Uni.
Hum !
Nos cousins britanniques vont-ils encore se laisser berner par ces bonimenteurs ?
La suite au prochain numéro !
Leçon du jour : y a pas que chez nous que…
source : https://michel.delorgeril.info
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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