Mardi 14 décembre 2021. Lieu: complexe nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev, en Israël. Un exercice d’alerte rouge prévoyant une simulation d’une attaque balistique iranienne. Les résidents de la zone, subissant depuis des années des fuites multiples de matières radioactives et un niveau de radiation record, seront appelés à s’abriter dans des abris antiaériens. Le décor est planté pour 2022. Du moins pour le Moyen-Orient.
Un sujet lié : le défaut de paiement des géants de l’immobilier chinois Evergrande et Kaisa. L’agence Fitch vient d’abaisser sa notation au milieu d’un début de panique qui pourrait aboutir à un effondrement en cascade susceptible d’anéantir la croissance mondiale. La promotion immobilière est un concept fort étrange dont le schéma n’a jamais été éloignée de la pyramide de Ponzi. Des colonies aux promotions, le mimétisme a pris. Plus par intérêt que par acculturation. Le géant Evergrande via ses filiales est actuellement en défaut de paiement sur des emprunts dérisoires mais dont la valeur totale pourrait excéder 300 milliards de dollars US. La suite est prévisible en dépit des assurances de la banque centrale chinoise. Un autre décor est planté pour 2022. Le Produit Intérieur Brut mondial pourrait chuter se façon drastique et la crise des subprimes de 2008 sera presque regrettée tant elle était modérée par rapport aux crises qui s’annoncent.
Selon les médias, la police allemande aurait commencé à utiliser des bâtons gradués pour mesurer la distanciation physique entre les individus dans les espaces publics. Une nouvelle incongrue peut-être mais annonciatrice de quelques nouveautés en ce qui concerne l’art grossier de mener le troupeau à la baguette. Un autre décor est planté pour 2022. La muselière ne suffit plus. Il lui faut une adjonction à coups de trique. Les pseudo-passes sanitaires, tous faux car ils ne reflètent aucune réalité d’ordre médicale mise à part le passage au statut de cobaye humain contraint et forcé, seront révocable à chaque annonce d’une nouvelle dose d’un “vaccin” basé sur une technique fort mal connue et dont l’impact n’a pas été étudié (des chercheurs israéliens se proposent de le faire à postériori). Message en clair: les personnes qui décident de se faire vacciner doivent assumer l’ensemble des conséquences de leur acte et ne peuvent en aucun cas blâmer ou poursuivre les laboratoires ayant fabriqué ces fameux theriaques de l’ère post-industrielle. Deux signes devrait nous tenir en alerte rouge: le premier est le refus des fabricants d’endosser la moindre responsabilité en ce qui concerne d’éventuels effets secondaires à termes des vaccins et plus précisément ceux basé sur l’ARN Messager; le second est le refus de vaccination de certains hauts cadres dirigeants au sein des multinationales pharmaceutiques. Un cordonnier est souvent mal chaussé mais dans ce cas de figure précis, il s’agit d’une forme de prophylaxie préventive. Certains effets secondaires des vaccins anti-COVID sont des signes de variants COVID. C’est une boucle vicieuse dont il est impossible de sortir gagnant-gagnant.
Autre décor, un peu vieilli et rouillé par plus de soixante années d’oxydation: au moment où la plupart des pays de l’hémisphère nord souffrent d’un blocage politique totale sinon une hibernation en matière de système de gouvernance, la thématique de la démocratie est remise en avant. Histoire de faire revivre la sémantique pédante du renouveau du “Monde Libre” contre les méchantes autocraties. Le problème est que les élections ne sont plus que des simulacres ridicules dont les résultats sont manipulés par une ingénierie électorale qui a évolué très vite depuis plus d’une trentaine d’années. Les techniques de fraude électorale sont tellement élaborées qu’elles résistent à toute forme d’investigation ou d’évaluation critique. Un autre décor est planté pour 2022: ce sera un petit remake un peu fade et ennuyeux de la démocratie rouillée contre l’Axe du Mal revisité. Approche ennuyeuse à plus d’un titre au moment où le populisme gagné du terrain un peu partout.
La tentative de lier le changement climatique (vaste débat assimilé à de la masturbation mentale à vide) et la sécurité internationale est une réminiscence du devoir d’intervention humanitaire des années 90. Une escroquerie visant l’instauration de clauses normatives validant le pillage au nom d’un changement climatique anthopique dont les bases scientifiques sont toujours fort douteuses. C’est comme si Daech était responsable de la fonte du permafrost ou celle des glaciers. À ce rythme, des bandits pourraient légitimement braquer une banque et motiver leur acte par le changement climatique. Encore un piratage de la science par l’idéologie. 2022 sera ennuyeux à coup sûr.
Vous êtes prévenus!
Source: Lire l'article complet de Strategika 51