Ferrisson (http://ferrisson.com/) vous propose cette semaine, dans la série « Les Militantes / Les Militants » l’entrevue consacrée à Monique Richard.
Quand Monique Richard en était à ses débuts comme enseignante, le Rapport Parent était frais dans les esprits. Les premières commissions scolaires régionales hissaient pavillon. Idem pour les polyvalentes, les cégeps et les constituantes de l’UQ. Grâce aux Baby-Boomers qui s’engouffraient massivement dans les écoles, le personnel enseignant était en forte demande. Partout. Fraîchement diplômée en pédagogie, Monique Richard eut à choisir entre cinq postes, la pauvre, une situation que les profs d’aujourd’hui ont peine à imaginer.
Tout nouveau tout beau, pouvait-on dire. Reste qu’il fallait tout civiliser, normaliser, décortiquer, améliorer, négocier et défendre. Et ce fut le rôle historique de la vieille CIC, devenue CEQ, avec, à sa tête les Laliberté et autres Charbonneau. Militante née, Monique Richard fut du voyage. Un long voyage pas toujours paisible qui l’amena à devenir la première femme à présider la CSQ. Cela fait d’elle un livre d’histoire, un livre accessible sans clinquant élitiste. Retraitée en 2003, un second souffle l’amena à militer ici et là de façon progressiste, notamment au PQ où elle fit équipe avec Véronique Hivon pour concocter ce bijou législatif appelé « Aide médicale à mourir ». Merci Mme Richard.
À regarder sur le site Web de Ferrisson à http://ferrisson.com/monique-richard-csq/
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