Il ne s’agit même pas d’un blasphème, ou d’un double blasphème, puisque Bilal Hassani est un tocard, artistiquement parlant, et Têtu un canard mort, qui a juste été sauvé de la noyade par Pierre Bergé, qui plaçait d’ailleurs ses amants à certains postes.
Sauf que ce canard communautaire victimaire ne vend rien, même les homos (qui sont censés être des millions selon leurs représentants médiatiques) ne s’y intéressent pas, d’où la tentative de blasphème pour se faire un peu de pub et de fric. Mais ça ne pisse pas loin, et la Vampouille, le rédac chef invité chez Hanouna, a du mal à nous persuader que des reportages sérieux composent son torche-cul en sopalin.
Eh oui, à blasphème, blasphème et demi ! Et encore, on reste dans l’humour, ce que certains fachosphériques ne font pas, puisqu’ils se sont attaqués physiquement aux affiches du mensuel sur les dos de kiosques, qui sont d’ailleurs en train de disparaître, puisque plus personne ou presque n’achète cette presse pourrie.
Quelques points Godwin en passant
Sur leur canal Telegram, les néonazis de Ouest Casual encouragent à arracher la (superbe) Une de @TETUmag avec @iambilalhassani, quitte à détruire les panneaux publicitaires à coups de pelle, comme ils le font dans une vidéo. Homophobie et destruction de bien public, sacré combo. pic.twitter.com/AmCAHCU4sN
— daphné deschamps (@daphne_dsch) December 4, 2021
Bref, tempête dans un trou d’eau, épiphénomène médiatico-enculturel bien dans la (grosse) veine du Bergé, qui a tenu à bout de bras ce journal dont personne ne voulait, et dans lequel il a même, à une époque, casé la Angot (si ça se trouve, elle y est toujours), une vraie voie de garage.
L’amour physique est sans issue, psalmodiait Gainsbourg dans les reins de Birkin. On pourrait floquer cette phrase en épitaphe sur la tombe de Têtu, mais tout le monde a droit à la liberté d’expression, même les minorités qui exagèrent leur souffrance, histoire d’exister et de ramasser quelques pièces, sait-on jamais, il y a toujours une assoce, un mécène, un ministre qui a du budget pour les pleurnichards. D’ailleurs, la Moreno (chargée de la Diversité) vient de lâcher une brique pour les malheureux !
On signale à la Moreno que dans DILCRAH, le H signifie haine anti-LGBT, donc les homos battus devraient avoir leur part du gâteau. À Têtu de faire le boulot, quelques centaines de milliers d’euros, ça peut remplacer les lecteurs ingrats…
Donc cette couv à la Charlie fera plouf, le bruit d’une tombée malencontreuse, mais la rédac de Têtu rêve peut-être d’un avenir à la Charlie, avec 83 millions d’euros de consolation (en deux ans après l’attentat), et la gloire posthume des victimes de djihadistes plus ou moins manipulés [1].
On n’en est pas encore là, et on ne le souhaite pas pour la bande à Vampouillette, qui prend tous les risques pour sauver ses fesses. Personnellement, faire incarner la communauté gay par une dinde comme Bilal doit faire un peu mal au cul des drag queens (on disait des travestis, à l’époque des Gazolines) des années 70, aussi drôles que politisées, antibourgeoises et foutraques, mais c’est un choix.
Finalement, on souscrit au discours sensé de Matthieu Delormeau, qui est gay mais qui refuse d’être représenté par un/une Bilal Hassani, cette caricature d’homme et de femme.
Les Gazolines !
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation