Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Artem/Adobe Stock
Il y a-t-il vraiment une société plus déséquilibrée que celle dans laquelle ses citoyens anticipent leur mort ?
Selon Radio-Canada, « La Commission spéciale sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie a déposé son rapport à l’Assemblée nationale du Québec, mercredi. Elle recommande qu’une personne majeure et apte puisse faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir si elle souffre d’une maladie grave et incurable qui la rendra inapte. »
Ainsi les personnes ayant reçu un diagnostic d’une maladie entraînant des troubles mentaux pourraient faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir étant donné qu’elles ne seraient pas lucides vers la fin de leur vie.
« Il est aussi recommandé que la personne désigne un tiers de confiance qui fera connaître sa demande anticipée et qui réclamera, en son nom, que la demande soit traitée au moment opportun. »
La personne désignée déciderait alors du temps « opportun » pour tuer le patient. Des signatures et de simples mots inscrits dans un registre et gravés sur la carte d’assurance médicale suffiraient pour achever une vie.
Le contrôle des individus sur leur vie et sur leur mort devient de plus en plus élevé au point de toucher l’absurdité. Si l’homme planifie sa mort tout comme il planifie sa vie, il finira par construire une immense tour de Babel qui s’écroulera sans faute et sans pitié.
Des citoyens qui recherchent la mort, un état qui encourage la mort de ses citoyens, et un monde qui prêche la mort ; devons-nous chercher plus loin pour trouver la personnification de la folie ?
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