Comme l’explique le syndicat FO, ce policier n’est pas un cas isolé et plusieurs de ses collègues vont entamer des procédures pénales. Le fonctionnaire accuse sa hiérarchie de harcèlement, de discrimination et de menace de mort.
Policier au commissariat de Toulon, il a entamé une grève de la faim afin de dénoncer sa situation. Il est actuellement en arrêt-maladie et avait saisi le TGI de Toulon en début d’année, mais sa plainte avait été classée sans suite pour des raisons administratives.
Sur BFMTV, le fonctionnaire explique que son directeur l’a accusé d’avoir volé une arme. En réalité, le policier conteste les faits. « Je n’ai jamais rien volé de ma vie ».
Après avoir changé de commissariat, ce dernier constate que le harcèlement continue: « On m’invente encore des histoires », puis dans un nouveau commissariat « une histoire de test Bac raté ».
Aujourd’hui le policier sort du silence : « C’est une mascarade tout ça, je suis fatigué de tout ça, je veux qu’on passe à autre chose et que ces gens-là soient sanctionnés ».
Pour le syndicat de police FO, le cas du fonctionnement n’est pas isolé et d’autres procédures vont bientôt voir le jour.
« En plus de notre collègue, nous avons deux ou trois policiers qui vont déclencher des procédures au pénal, ça veut dire qu’il y en a d’autres qui n’osent pas le faire », explique Bruno Bartoccetti, délégué SGP Police-FO Sud.
« C’est un peu l’arbre qui cache la forêt. On sait que le management à Toulon est assez atypique (…) et agressif. Il y a un gros malaise au sein de l’institution de la sécurité publique à Toulon. Ça nous inquiète », ajoute le syndicaliste.
Source : Actu Pénitentiaire
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