par Marie-José Monéger.
Samedi 4 décembre : 21ème manifestation à Belfort.
La neige étant arrivée cette année en novembre, le préfet a décidé de ne pas prendre de risques inutiles. Il a purement et simplement fait fermer le Pont Carnot, par lequel nous passions d’habitude pour aller de la Préfecture à la gare SNCF.
Nous étions donc stationnés à l’entrée du pont, arrêtés par de gros blocs de béton peints en couleurs vives pour égayer les lieux, des grilles symboliques que mes deux grands chiens auraient facilement pu sauter, et deux rangées de policiers en tenue d’hiver, climat oblige, et masqués jusqu’aux yeux.
Et puis franchement, si nous avions vraiment voulu escagasser les services préfectoraux, nous serions passés par les deux passerelles cyclables, situées à 100m de part et d’autre du vieux pont, car il y a beaucoup de ponts sur la Savoureuse. Les communications sont très bien assurées à Belfort.
Les discours ont donc été prononcés en cet endroit fort bucolique, sous une météo qui l’était moins, en présence des policiers qui étaient somme toute aussi concernés que nous par les petits soucis matériels et les gros manques de moyens de l’Hôpital NFC, ainsi que par la scolarisation des enfants sous masque, y compris dehors à la récré, et par leur prochaine vaccination en rangs serrés.
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La première intervention a été faite à 15h 10 par une personne (soignante, infirmière, administrative ?) de l’Hôpital NFC. Elle nous a lu un texte fort bien rédigé à l’avance et dont voici un extrait tout à fait significatif :
« Une note de service de l’hôpital NFC, datée du 3 décembre 2021, dévoile la conduite à tenir pour les professionnels en cas de contact ou de test positif. Et c’est avec surprise que l’on peut lire que les professionnels de santé ayant un résultat covid positif par test PCR ou antigénique peuvent continuer à soigner des patients s’ils sont non symptomatiques. (Bigre …!)
Connaissant la période d’incubation de la maladie, ainsi que la transmissibilité de la maladie, une personne testée positive peut donc continuer à soigner. Il est cependant précisé dans cette note que ceci doit être fait en respectant les précautions d’hygiène et un suivi de la personne testée positive. (Fichtre … !)
Ceci est donc une première puisque jusqu’à présent toute personne testée positive devait faire l’objet d’une procédure d’éviction du personnel de soin pour une période de 10 jours. Les malades qui se rendent à l’hôpital en ayant au préalable présenté un test négatif sont ainsi susceptibles d’être contaminés par des soignants positifs au covid. (Diantre … !)
Au vu de ce que nous avons vécu depuis bientôt 2 ans, ceci est une première … mais certainement pas la dernière !
Une bien étrange coïncidence cependant, la reprise de ce texte par la presse nationale a été publiée à 15h 18 (France Soir en l’occurrence) !
A 15h 20, une professeure des écoles nous a raconté les tristes préparatifs de la fête de Noël dans son école, et ses démêlés avec un parent d’élève déjà bien extrémiste puisqu’il exigeait, en tant que représentant des parents d’élèves, que tous lui présentent leur pass, mais de quel droit ?
Par ailleurs, j’ai remarqué qu’à Belfort comme à Montbéliard, plusieurs personnes ont piqué de véritables crises de nerfs parce que notre petite manifestation les empêchait d’aller en voiture où ils voulaient et quand ils voulaient. Cette pseudo crise sanitaire aurait-elle pour but inavoué de faire « péter un câble » aux plus fragiles d’entre nous sur le plan psychologique, afin de mieux repérer leur fragilité invisible en temps ordinaire ?
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Et maintenant une petite conclusion tout à fait personnelle.
La folie et la collaboration des « pro injections » progresse beaucoup plus vite et plus fort que la science et la raison des « anti injections ».
Le 21 décembre, nous entrerons officiellement en hiver, mais jusqu’à quand ? Aurons-nous le temps de passer un Noël serein en famille, avant d’entrer pour de bon en hiver ?
Et cet hiver qui arrive, sera-t-il celui de l’apartheid, de la collaboration, voire même de la guerre civile ou bien celui de la solidarité, de l’entraide et de la résistance ?
Le printemps qui suivra ce long hiver, même dans le midi de la France, nous le dira-t-il ? C’est ce que j’espère encore de toutes mes forces : voir arriver le printemps après ce très long hiver !
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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