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Au Canada, les salaires réels diminuent sous le double coup de l’immigration et de l’inflation, selon un article de Bloomberg News.
Le Canada, contrairement aux États-Unis, a rapidement repris sa politique d’immigration massive et d’accueil des étudiants étrangers après un bref arrêt dû à la pandémie.
Environ 1,9 million de nouveaux arrivants sont entrés au pays au cours des cinq années précédant décembre 2021, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport aux cinq années précédentes.
Selon Bloomberg, « […] Avec une moindre rareté de la main-d’œuvre [par rapport aux États-Unis], les travailleurs canadiens n’obtiennent que de minuscules augmentations de salaire — actuellement de 2 % en moyenne — qui les laissent plus pauvres quand on prend en compte l’inflation de près de 5 %. »
Moins de pression
Il y a eu une « augmentation de la population d’âge actif au Canada », explique Avery Shenfeld, économiste en chef à la Banque Canadienne Impériale de Commerce. Ces nouveaux immigrants, dit M. Shenfeld, sont « moins susceptibles de dire “Allez vous faire voir !” pour aller dans des secteurs où ils sont plus en demande ».
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Prêts à travailler
Le moindre taux de croissance du nombre de travailleurs nés à l’étranger aux États-Unis résulte de politiques migratoires plus restrictives lancées sous l’administration de Donald Trump.
Le Canada, quant à lui, demeure « ambitieux » sur le plan de l’immigration. Après avoir vu les niveaux d’immigration chuter de plus de la moitié l’année dernière en raison de la gestion canadienne de la pandémie, le gouvernement Trudeau prévoit compenser entièrement cette baisse en augmentant ses objectifs annuels à l’avenir.
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« Cibler un bassin de talents qui existe à l’échelle mondiale pour combler la rareté de la main-d’œuvre canadienne doit faire partie de la stratégie », a déclaré Sean Fraser, le nouveau ministre de l’Immigration de Trudeau, lors d’une interview la semaine dernière. Interrogé par Bloomberg, Fraser a déclaré qu’il était même prêt à augmenter les seuils migratoires – actuellement fixés à 411 000 immigrants pour l’année prochaine – s’il jugeait bon de faire venir davantage de nouveaux arrivants pour combler la pénurie de main-d’œuvre.
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Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel