par Patrick Reymond.
« N’en déplaise aux autres barjos qui commentent en se fantasmant une fin du monde avec leurs complots covid et compagnie (c’est une constance chez ces fêlés : tout ramener au Covid… d’ailleurs le jour où celui va disparaitre certains vont se sentir perdus) tout ça pour dire qu’il n’y aura pas d’effondrement, il n’y aura pas de fin de civilisation, rien. Pourquoi ? Un seul mot :
Résilience
Je l’ai déjà dis : personne ne veut changer son train de vie, tout le monde préférera lâcher un peu de son confort plutôt que tout perdre. Toutes les sociétés se sont toujours adaptées aux conditions du moment.
Quand aux esprits « moyens » ils sont nombreux par ici, tous persuadés de se sentir supérieurs, avec un melon terrible ».
N’en déplaise à mon lecteur, c’est simplement l’étude du passé qui montre l’avenir. Mais bon, s’intéresser à la substance de l’histoire, notamment la vie quotidienne, n’est pas à la portée de tout le monde. J’ai bon là ?
Un auteur disait, en 1943, qu’il était admiratif qu’un autre auteur ait trouvé passionnant et digne d’intérêt de parler de la vie quotidienne sous Louis XIII.
Les ruptures ? Des millions de gens peuvent en mourir. Tous ceux pour qui elles sont inimaginables. Et toutes les personnes fragiles. Les pertes du Covid ? Ou pertes causées par l’effondrement du système de santé ? Pour le mec en bonne santé, le Covid c’est du pipi de chat. Pour celui qui prend 18 cachetons/jour, ça peut être inquiétant. Inquiétant aussi, cet élu France insoumise qui trouve scandaleux que les gens leur doudoune chez eux, parce qu’ils ne peuvent se chauffer. Il ne vient pas à l’idée que ne pas se chauffer l’hiver, c’est la norme dans l’histoire de l’humanité, et se chauffer, une anomalie toujours dans cette histoire.
Est ce qu’on me suit toujours, là ???
Qu’est ce qu’on appelle « perdre un peu » ? C’est toujours très relatif. Par contre, les jets privés n’ont jamais autant fonctionné. Le partage n’est pas l’apanage des riches, qui veulent décrèter une taxe carbone, ce qui leur permettra d’acheter celles qui ne sont pas consommées. Pour eux, une simple augmentation homéopathique de prix.
Il y aussi, une différence entre une résilience où l’on passe de 66 millions d’habitants à 8 et une où l’on passe de 66 à 65. Dans les deux cas, c’est de la résilience. Avec une petite différence. Le camp de concentration a montré qu’il y avait des individus résilients. Mais pas la majorité.
1940 a été une rupture, une résilience. Demandez aux survivants encore vivant s’ils ont apprécié. Même si l’alcoolisme et la tabagie, et leur brutale régression ont sauvé bien des vies. Imaginez l’effondrement brutal du trafic de drogue.
Pour le moment, l’Allemagne s’apprête à se les geler grave. Et son industrie à se congeler sur pieds.
Résilience aussi, quand le pouvoir politique pense fortement à larguer un outre mer tellement ruineux que cela en devient un calcul rationnel. 20 milliards pour les Antilles, 10 pour la Calédonie, combien pour Mayotte, Tahiti, Saint Pierre et Miquelon, et toutes les autres poussières ?
Les français de 2020 ne sont ni ceux de 1960, ni ceux de 1940 ou encore de 1900. Ils n’ont ni les mêmes connaissances, ni les mêmes capacités, ou les incapacités.
Le transport aérien n’en finit pas d’en mourir, sauf les jets privés.
Ce que le lecteur a oublié, c’est que l’économie est un éternel ajustement. Mais qu’il y en a des faciles, et d’autres de très ardues.
L’inutile tourisme international est toujours dans le rouge vif. Combien de gens ne peuvent pas vivre mentalement, avec leur vie de merde, sans leur dose de voyage annuelle, ou bi annuelle ou tout le temps ? J’ai rencontré des personnes pour qui c’est la seule raison de vivre, et sans laquelle « il n’y a plus qu’à se flinguer »… Sans commentaire. Que celui qui en a rencontré me le signale. Que celui qui n’en a jamais rencontré fasse de même…
Il y a une nette différence, pour un retraité, entre choisir sur catalogue sa prochaine vadrouille et l’obligation d’aller au jardin pour ne pas mourir de faim.
Que le covid disparaisse un jour, cela arrivera, et ce ne sera pas dû à la vaccination. Mais c’est le sort normal des épidémies qui apparaissent et disparaissent. D’ailleurs celle-ci n’était que médiatique. Le monde n’a jamais été en danger. le seuil épidémique jamais atteint, la mortalité réduite à des gens très âgés, très malades, ou peut être, même pas. La simple désorganisation des soins, l’usage débridé du rivotril peut explique une surmortalité très modeste.
Comme je l’ai dit, je ne crois pas à une volonté d’extermination, un truc comme ça, virerait vite au cauchemar, c’est ingérable, sans compter les 500 centrales nucléaires existantes qu’il faudra bien arrêter sans qu’elles larguent leurs merdes de manière explosive. Et puis, il faudrait être capable de fabriquer des produits adéquats en occident. ça, ça n’est pas gagné…
Et puis, certains disent que certaines choses ont mal tournées. Mais les dites choses sont simplement arrivées à leur conclusion logique, et au terme qu’elles devaient atteindre. Ce qu’on en attendait n’était simplement, pas réaliste.
Mais la voie du progrès perpétuelle, à l’échelle de l’humanité, ça n’existe pas.
source : http://lachute.over-blog.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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