Imposant son opinion lors des auditions, le député a aussi posté sur Facebook des éléments confidentiels. D’après nos informations, le président de l’Assemblée nationale l’a rappelé à l’ordre. (Mediapart)
N’ayant jamais admis la conclusion judiciaire de l’affaire Sarah Halimi, le député Meyer Habib, représentant direct de Netanyahou en France, a lancé une commission d’enquête parlementaire « sur les éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l’affaire Sarah Halimi » avec comme intention à peine voilée la volonté de refaire le procès à l’Assemblée nationale.
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pour découvrir la composition de la commission d’enquête :
Au sein de cette commission, les initiés reconnaîtront de nombreux sous-fifres du lobby sioniste parmi lesquels Sylvain Maillard, François Pupponi, Laetitia Avia et Aurore Bergé…
Sous l’égide de Meyer Habib, ancien spécialiste de joaillerie de luxe formé à la politique par le CRIF et le Betar, l’objectif de la commission est donc de remettre en question la décision rendue par la justice française, à savoir « l’irresponsabilité pénale » de Kobili Traoré, ce délinquant toxicomane et cas psychiatrique malien (âgé de 27 ans au moment des faits) coupable du meurtre, en avril 2017 à Paris, de Sarah Halimi (de son nom de naissance Lucie Attal), retraitée juive de 65 ans.
Que les choses soient claires pour tous : il n’est question pour la commission de revenir ni sur l’assassinat ni sur les « motivations antisémites » de l’assassin qui sont reconnues par le tribunal. L’affront que Meyer Habib ne digère pas, c’est la considération par le tribunal (un jugement confirmé en appel puis en cassation) de « l’abolition du discernement » de Traoré empêchant ce dernier d’être « jugé pour ce crime » et incarcéré (Kobili Traoré a d’abord été interné à la suite de sa garde à vue puis le tribunal a ordonné son hospitalisation psychiatrique sous contrainte).
Habib pèse donc de tout son poids pour empêcher la clôture définitive de cette affaire allant jusqu’à convoquer à l’Assemblée Anne Ihuellou, la juge d’instruction qui a demandé l’examen psychiatrique et médico-psychologique de Traoré.
Depuis 2200 ans, #Hanoukka célèbre la victoire de la lumière sur l’obscurantisme, de la vérité sur le mensonge, du bien sur le mal. J’ai espoir que malgré les difficultés, la commission d’enquête fasse toute la lumière sur l’affaire #SarahHalimi. Happy Hanoukka à tous ! pic.twitter.com/OGZrizbGyR
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) November 29, 2021
Visite bouleversante ce matin des lieux du crime chez #SarahHalimi. Réveillée, massacrée et défenestrée par un barbare islamiste, nous avons imaginé ses derniers instants de vie. Comment la juge n’a t’elle pas jugé nécessaire une reconstitution ? pic.twitter.com/galKs6JZJS
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) November 15, 2021
Anne Ihuellou : « Monsieur le Président, avec votre permission, on ne va pas refaire l’instruction ici, ça ne va pas être possible. »
Meyer Habib : « Madame, c’est moi qui donne les permissions ici, puisque c’est moi le président de cette commission, donc vous répondez aux questions ou vous n’y répondez pas. C’est moi qui pose les questions ! »
Soumise à la question durant plus de trois heures, dans une salle borgne des sous-sols de l’Assemblée nationale, Anne Ihuellou, magistrat instructeur au tribunal judiciaire de Paris, s’est donc retrouvée dans la position du jugé, à tel point que même (et seulement) Le Point a parlé de « garde à vue »…
L’audition complète (et hallucinante) de la juge Anne Ihuellou :
Une garde à vue qui semble avoir pour seul objectif le craquage émotionnel de la juge Ihuellou, l’espoir de Meyer Habib étant certainement d’obtenir des éléments (une phrase choc du genre « Oui, j’ai fait une erreur ») lui permettant de remettre un coup de pression sur la paire Castex/Macron.
Parmi les intervenants, notons le relais par i24news de la prise de parole de Georges Fenech, qui n’apparaît pourtant pas dans l’organigramme de la commission :
« Les incohérences manifestes, l’absence de procès, de décision par un jury souverain nous laissent un sentiment d’échec, de refus de la justice de se prononcer au prétexte qu’un collège d’experts a dit : irresponsabilité totale » @GeorgesFENECH pic.twitter.com/LoG0Qp4hDJ
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) November 24, 2021
L’occasion de dresser un portrait rapide de ce énième fusible du lobby sioniste en France : ancien avocat (il a fait partie du cabinet de Gilles-William Goldnadel, lui-même avocat de la sœur de Sarah Halimi) et ancien député UMP, Georges Fenech est actuellement membre du conseil d’administration de la Miviludes (il en a d’ailleurs été le président de 2008 à 2012, nommé par Nicolas Sarkozy), cet organisme délirant de « lutte contre les dérives sectaires » financé par le contribuable. Il est également membre de la commission des lois de l’Assemblée nationale et membre du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale.
Mais Georges Fenech fut aussi le président de la commission d’enquête et du rapport sur les attentats de 2015 (Charlie Hebdo et Bataclan)… Un rouage important de certaines opérations sur le territoire !
Consultant sur les questions terroristes pour CNews, Georges Fenech a proposé à de nombreuses reprises d’aligner la France sur la politique israélienne en matière de répression.
Et pour citer un autre lien avec le pays qui l’« inspire » (Israël), le nom de son ancienne femme, Hermine de Clermont-Tonnerre, apparaît dans le livre noir de Jeffrey Epstein… Ancienne femme car Hermine de Clermont-Tonnerre est décédée en 2020 suite à un accident de moto…
Bref, on a beau chercher, comme Meyer Habib, le « terrorisme islamique » dans cette affaire, on retombe inévitablement sur le lobby sioniste ! Jusqu’à la révolte de l’institution judiciaire ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation