par Gérard Luçon.
Gabriel Attal a annoncé que serait probablement mis en place et généralisé ce système pour la présidentielle de 2022. Je ne vais pas me référer au résultat de celle de 2017 bien que la présence du candidat Macron au second tour ait été pour moi une grosse surprise, comme si cet individu nous avait été carrément imposé, et le doute sur la légalité républicaine de cette opération restera ! J’ai d’ailleurs remarqué que les généraux Delawarde et Roure ont parlé de cette campagne bizarre de 2017 en des termes assez clairs, chose rare pour des gens ayant fait leur carrière dans « La Grande Muette ».
• reseauinternational.net/vais-je-voter-ou-non-voter
Je ne vais pas non plus me référer à l’élection de 2020 aux USA, laquelle nous a démontré que le modèle américain, basé en partie sur le vote électronique, était bien malade et que là aussi restera « ad vitam aeternam » un doute sur la légalité de cette opération … au vu du cirque qui s’en est suivi !
Par contre le plus important, peut-être, dans cette élection aux USA est la façon dont a été diabolisé le candidat Trump, au point que son élimination a été légitimée malgré cette éventuelle tricherie sur les résultats … la fin justifiant les moyens !
En l’état, et quels que soient les sondages mettant en pôle position le candidat Macron, il m’apparait totalement impossible que celui-ci soit dans les 2 premiers à l’issue du 1er tour de la prochaine présidentielle. Son parti atteint à peine les 20 000 adhérents, les résultats de LREM aux deux élections qui ont eu lieu ont été catastrophiques, nombre des arrivistes qui l’ont rejoint sont retournés vers leurs partis d’origine (la dignité et la constance ne sont pas des qualités, en politique), et même en utilisant la méthode désormais bien connue qui consiste à multiplier les candidats « potiches » pour aider à la dilution des électorats traditionnels (FN, LR, EELV, PS, FI), il a des chances de finir en 6ème position à l’issue du 1er tour.
Ceci étant, et ayant bénéficié d’une formation d’analyste-programmeur (U.E.R. de Marseille Luminy, 1970-1973, langages Algol, Cobol et Fortran 4 à la grande époque des cartes perforées) je sais à quoi sert un programme, et notamment qu’il s’agit d’un outil qui répond avant tout aux ordres de celui qui l’a élaboré.
Pour expliquer comment détourner (bidouiller) un programme je vais prendre un exemple extrêmement simple, enfantin à mettre en œuvre pour un analyste-programmeur :
Vous avez 2 candidats et 7 électeurs qui s’expriment :
– vote par bulletin : 4 électeurs choisissent le candidat Alpha qui obtient 4 votes, les 3 autres choisissent le candidat Béta qui obtient 3 votes, Alpha est élu !
– vote électronique : c’est un programme spécifique qui gère le comptage … Si le programmeur décide que pour les électeurs qui votent pour le candidat Alpha, chaque 3 votes une voix passe vers le candidat Béta, personne ne peut s’en rendre compte sauf à vérifier le programme lui-même !!!
Et dans cette hypothèse le candidat Alpha (malgré ses 4 électeurs) obtient 4 moins un 1 vote, donc 3, et le candidat Béta (avec ses 3 électeurs) obtient 3 plus 1 vote donc 4 … Béta est élu …
L’informatique, c’est magique, non ?
Voici un article écrit en 2014, à propos du vote électronique :
• zdnet.fr/le-vote-electronique-enieme-reniement-numerique-de-la-presidence-hollande
Pour conclure, et même si je suis très loin des positions du Général Roure sur certains sujets dans son courrier, il me parait évident que l’introduction, en France, du vote électronique, n’aura comme objectif que de fausser les résultats !
En photo un résultat de sondage, faites l’addition …
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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