En ville de Tríkala, la tour de l’horloge à la forteresse byzantine reste fermée à la visite. Les raisons seraient « sanitaires », c’est-à-dire épidémiques. On ferme boutique. En cette Thessalie profonde sous les Météores, les bonnes récoltes sont terminées, et l’on scrute alors l’horizon de l’incertain pour la suite. Historicité aussi terminale quant à l’autre récolte, celle justement de la propagande officielle. Signes des temps, parmi les plus idiots des bouffons officiels, il y a dès lors ceux qui admettent ouvertement… l’étendu de la combine.
Tel Margarítis Schinás, homme politique ennemi des Grecs et pour cela, vice-président de la Commission européiste, lequel, sous un ton léger, vend ainsi la mèche en direct. Dans une interview accordée cette semaine à la télévision athénienne… méta-stalinienne SKAI, il avoue ce que l’on connaît, pour peu qu’on sache entendre le cri stridant des réalités. Derrière la gestion criminelle de la crise sanitaire, il y a déjà et d’abord… le complot de la commercialisation des dits vaccins.
Interrogé plus précisément par le journaliste Vassílis Chiótis sur la nécessité d’approuver comme de diffuser des traitements pour faire face au COVID, Schinás a sitôt lancé… sa roquette. « C’est bien vrai, car il arrive un moment où il va falloir également introduire dans notre maroquin européen les options thérapeutiques. Cela a bien commencé, nous avons déjà approuvé au niveau communautaire un certain nombre, entre huit et neuf choix de traitements disponibles, qui sont d’ailleurs agréés ».
« Ce qui signifie que si un gouvernement veut s’orienter vers ces thérapies, il peut le faire sans aucun problème d’autorisation. Elles sont entièrement agréées. Mais nous n’avons pas encore franchi le pas de l’achat massif au niveau de l’Europe pour ces substances thérapeutiques, car nous pensons que cela devrait seulement être fait, qu’une fois parvenus au bout des vaccins, et non au début de cet effort, comme nous le sommes actuellement. D’ailleurs, notre programme de vaccination se poursuit, sa couverture deviendra bientôt universelle en Europe, et nous avons déjà acheté les doses suffisantes, autant pour 2022 que pour 2023 ».
Schinás en somme, déballe ce que le téléspectateur abruti n’est plus capable de comprendre et encore moins d’analyser. En paraphrasant à peine son propos il dit alors la chose suivante. « Nous freinons l’adoption des médicaments nouveaux, tout comme nous sabotons dans la mesure du possible, l’administration d’un nombre déjà non négligeable de médicaments plus anciens. Et comme la médecine de proximité est court-circuitée d’emblée, avec, il faut le dire, la complicité de la majorité des praticiens devenus à leur tour apraxiques, alors nous tuons sciemment bon nombre de malades, lesquels auraient pourtant pu être sauvés ».
Le plan est désormais assez connu. Les mandarins européistes, ainsi que les gouvernants marionnettes ne veulent surtout pas communiquer le contenu exact des contrats qui les lient à Pfizer et aux autres Big Pharma… de la meute. Pourtant, certaines fuites nous ont donné une certaine idée quant à cet immense complot mafieux, et l’on sait par exemple que dans le cas de l’Argentine, si toutes les doses promises et alors prévues ne sont pas administrées, ni payées ; Pfizer pourra saisir les biens appartenant à l’Argentine en tant qu’État.
Ce n’est guère une nouveauté, surtout pour ces pays comme l’Argentine ou par exemple la Grèce, placés sous la botte du FMI et de la Troïka, institutions pirates qui pratiquent comme on sait les mêmes méthodes partout. « Dette », tutelle, « urgence » de la dette, de la pandémie, du climat… voire, bientôt des ONVI, et sitôt spoliation des biens, destruction des peuples… et purge ainsi ontologique de la vie réelle.
Et pour rendre notre affaire encore plus claire, je rappellerai que ladite Autorité européenne du Médicament n’a aucune existence légale, c’est un club d’initiés subalternes et néanmoins amis de la présidente de la Commission européiste ; Ursula von der Leyen. De même, le tyrannique Eurogroupe, attaché à la bonne gestion de l’arme à destruction massive que l’on nomme l’euro, n’est pas non plus une structure représentative ou même instituante à caractère légal.
Ou, comme l’analysait jeudi soir le vieux journaliste Hadjáras sur Internet, « l’idiot Schinás a dit en réalité que la présidente de la Commission européiste, Ursula von der Leyen, appartient autant que lui, au clan des assassins ; nos assassins. Nous sommes alors entrés dans la phase de la lutte être la lumière et les ténèbres. Dans cette lutte, les choses sont claires. Soit on est du côté de la lumière, soit on se range parmi les lugubres, aucune autre position n’est alors possible ».
Notons aussi, que ce Schinás de service à la Commission européiste depuis les années 1990, est un produit de série de la London School of Economics, autrement-dit, de la Société fabienne et des initiés. Membre du parti de la Nouvelle Démocratie, il devient député européen, puis, il rejoint le Bureau des conseillers de politique européenne et ensuite il est le porte-parole principal de ladite Commission européenne. Et en 2019, la marionnette Mitsotákis a proposé le nom de Schinás au poste de commissaire européen du pays.
Toujours en 2019, les vrais maîtres du jeu via l’exécutante rapprochée Ursula von der Leyen, ont fini par nommer ce poulain trop moyen au poste du vice-président chargé des questions migratoires et commissaire chargé de la promotion du mode de vie européen. Nous voilà donc… rassurés. Depuis, Schinás se sent plus qu’épanoui. Il rencontre par exemple les dirigeants du sultanat turc pour le compte des sujets de l’Empire européiste, tout comme il multiplie les déclarations issues de la doxa immigrationniste.
Enfin, notre dangereux idiot, avoue ouvertement le dernier crime en date, celui de la caste qui l’a embauché, car il se croit intouchable et protégé. Tel est d’ailleurs l’esprit et la lettre du Putsch permanent en moins de deux siècles ; de la Société fabienne, à la dite construction européenne, pour enfin aboutir au COVIDisme vaccinocrate, et ce n’est pas fini, qu’on se le dise également.
L’ami Lákis Proguídis le faisait déjà remarquer en 2006, dans sa Revue « L’Atelier du Roman » à travers sa « Contribution mineure à la démocratisation de nos sociétés – À propos du Une société en dérive de Cornelius Castoriadis ».
« L’homme -se privatise- disait Castoriadis dès le milieu des années quatre-vingt. Castoriadis faisait très attention au sens des mots. Il ne voulait pas dire que l’homme se retire dans sa sphère privée. Il voulait dire que son âme a été mise en vente à l’instar des entreprises nationalisées que l’on commençait, à l’époque, à vendre au secteur privé. Que cette âme perdait désormais ses assises sociales ».
« Que l’homme… abdiquait de son rôle de créateur de type de société dans laquelle il aimerait vivre. On connait la chanson: c’est le résultat du marché triomphant ! Ce serait déjà pas mal si les choses étaient si simples. Mais, selon Castoriadis, c’est le contraire qui se passe: c’est parce que l’âme humaine se privatise que le monde succombe aux charmes du totalitarisme de marché ».
« Le capitalisme n’a rien à voir avec le grand méchant loup et ne se réduit pas non plus au règne du marché. Le capitalisme est une institution de la société dont la signification imaginaire centrale est l’expansion illimitée de la maîtrise rationnelle – pseudo-maîtrise, et pseudo-rationnelle. C’est pourquoi il peut très bien s’accommoder d’une absence de la propriété privée. C’est le -maîtres et possesseurs de la nature- qui importe – y compris d’ailleurs de la nature humaine, puisque l’on commence à tripatouiller le génome humain ».
Et en 2021, alors on salue les avancées thérapeutiques de la London School of Economics de même que la jonction finale, entre les socialisants et les… capitalisants, tous deux, à la sauce vacciniste et climatosaure, sous le rideau percé du Grand Reset. Avant même de disparaître… notre café deviendra alors amer.
En attendant donc… la démocratisation qui ne viendra plus, la Police grecque vient d’acquérir 42 véhicules, spécialement aménagés pour transporter des malades COVID, ou des cas positifs au sens disons plus large. Pourtant, dans ce pays il y a encore des ambulances, prévues pour le transport des personnes malades. Mais du côté de la Police, la remarque serait en somme toute trouvée, et à répétition. Les raisons seraient sanitaires, c’est-à-dire épidémiques.
Sous les Météores en cette Thessalie bien profonde, les bonnes récoltes sont décidément terminées. Pour en avoir de nouveau… il va falloir labourer la terre des hommes. La terre, comme les âmes. Restent pourtant… les mauvaises récoltes.
source : http://www.greekcrisis.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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