par Charles Sannat.
Nous vivons des heures incroyables mes amis et je suppose que vous me voyez venir avec ces histoires de mauvaise haine et de bonne haine, c’est un peu la même chose que le bon et le mauvais chasseur.
J’aime la philosophie de grenier. Une philosophie simple mais pas simpliste où le bon sens, l’humanisme, la bienveillance et l’amour de l’autre doivent être au cœur de la réflexion.
Il y a des mauvaises haines…
Ces mauvaises haines font l’objet d’un consensus dans nos médias et parmi nos élites. Interdite et honnie la haine envers les juifs, les LGBTQI+123 etc, envers les musulmans, envers les migrants, envers les étrangers, envers les communautés X ou Y.
Voilà des mauvaises haines.
D’ailleurs vous êtes vite taxé de haineux pour finir classé parmi l’estrêêême droâte.
Fort bien.
Il y a les bonnes haines…
Et actuellement la bonne haine c’est contre les non-vaccinés.
Nous faisons face à une épidémie de vaccinés parce qu’en réalité le vaccin ne fonctionne pas. Comme dirait notre Macron national « je ne dirais pas que le vaccin est un échec, je dirai qu’il ne fonctionne pas aussi bien qu’il ne le devrait ».
Du coup, on est à la recherche du bouc émissaire et l’on « pourrit » la vie des non-vaccinés, citoyens de seconde zone et de second rang. Il faudrait même « en finir » avec les non-vaccinés.
Là, c’est une bonne haine.
Vous avez le droit de jeter des pierres et des cailloux sur un non-vacciné qui passerait sous vos yeux en agitant sa crécelle de pestiféré.
Pas d’euthanasie pour un non-vacciné. Il devra souffrir jusqu’au bout.
Voici ce qui nous vient de chez nos voisins allemands.
« Toute personne souhaitant être euthanasiée doit désormais présenter d’abord une preuve de vaccination ou de rétablissement de Covid, conformément aux nouvelles directives émises par l’association allemande d’euthanasie ».
Pas d’euthanasie si vous n’êtes pas vacciné.
Je passe sur l’absurdité d’une vaccination contre le covid pour une personne qui va mourir et l’on ferait mieux d’utiliser cette dose de vaccin pour les pays dits pauvres qui en manquent tant si l’on en croit nos aimables mamamouchis ou l’OMS. C’est tellement absurde que c’en est même affligeant.
Mais c’est d’une terrible méchanceté. D’une immense perversité.
C’est de la haine pure qui s’exprime ici. Jusque dans la manière de mourir.
Laissez une haine s’installer, c’est laisser toutes les haines entrer.
Ce que je veux vous dire, c’est que votre manière de faire une chose est généralement votre manière de faire toutes les choses.
Si vous commencez à laisser libre cours à votre haine à l’égard des non-vaccinés et quelles que soient les justifications morales que vous trouverez, si vous acceptez que l’on vous fasse haïr une partie de vos concitoyens, alors, croyez-moi un jour et avec la même propagande, il sera non seulement possible, mais même tellement facile de vous faire haïr le juif, le musulman, le chrétien, le athée, le LGBT et celui qui aura la mauvaise différence au mauvais moment. Celle qui ne plaît plus, celle qui ne convient plus.
Il n’y a pas de bonne haine et de mauvaises haines.
Il y a la haine tout court.
La haine.
Tout simplement.
Celle qui déshumanise, qui divise, et qui est toujours le prélude et la justification aux massacres, aux pogroms, et dans ses versions extrêmes aux génocides.
Bienveillance et compassion.
J’ai toujours dit que vous me trouverez aux côtés de ceux qui souffrent.
Toujours.
Si nous nous laissons aller à ce que nous avons de plus mauvais en nous, si nous laissons la haine s’instiller partout dans notre société, si nous laissons la méchanceté devenir la norme et s’amplifier, si nous laissons faire le mal, alors nous ne sommes pas seulement passifs, nous sommes complices.
Nos silences sont complices.
Ce qui nous rend homme, c’est notre capacité de bienveillance, de compassion et d’amour.
La peur ne peut pas tout justifier.
La peur d’un virus ne peut pas tout expliquer.
Ceux qui se demandaient avec de grands airs ce qu’ils auraient fait pendant la guerre ont désormais la réponse lorsqu’ils sondent leur cœur.
Comme autrefois, il y a bien des silences, bien des complaisances.
Vaccinés, non-vaccinés, effrayés, angoissés, courageux ou inconscients, vous êtes tous uniques.
Tous importants.
Tous précieux.
Noirs, blancs, jaunes ou marrons, avec une croix, un croissant ou une étoile, peu importe. Vous êtes.
Si nous laissons une haine se développer, alors toutes les haines finiront par nous emporter.
Bienveillance, compassion et amour doivent aussi (sans naïveté) guider la politique d’une nation.
Ces trois qualités sont totalement absentes et c’est ce qui explique l’immense souffrance non pas de ce pays mais des gens qui peuplent ce pays.
Il n’y a là aucune fatalité.
Nous ne sommes pas obligés de céder aux injonctions de haine.
Vous n’êtes pas obligé de haïr l’autre.
Jamais.
Vous pouvez choisir l’humanité, la main tendue, charitable, secourable.
Il n’y a pas de bonne et de mauvaise haine.
Je ne vois que des haineux déverser leur hargne et leur agressivité sur des plateaux de télé en roue libre depuis le mois de juillet sans que personne ne le leur dise.
Il faut leur dire nous vous voyons.
Nous vous entendons.
Nous savons ce que vous faites.
Et il faut les désigner pour ce qu’ils sont. Des gens qui font du mal. Qui font le mal. Envoyez cet article aux rédactions des télés, aux députés, aux sénateurs de votre circonscription. Parlez, écrivez, réouvrez les cœurs.
Il y a la haine. Il y a l’indifférence. Il y a l’amour.
Il n’y a rien d’autre.
Sauf, la compassion, la bienveillance, pour autant sans complaisance.
Faites vos jeux.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
source : https://insolentiae.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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