par Christelle Néant.
Le 24 novembre 2021 tôt le matin, la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) a brouillé le signal d’un drone de l’armée ukrainienne chargé d’explosifs improvisés en périphérie de Donetsk, avant qu’il ne fasse des victimes.
Tout en continuant à tirer régulièrement sur les zones résidentielles et les infrastructures de la RPD, l’armée ukrainienne intensifie son utilisation des drones, que ce soit pour mener des reconnaissances, corriger leurs tirs, ou pour mener des attaques terroristes.
Et malheureusement bon nombre de ces attaques terroristes visent des zones résidentielles. Ainsi le 24 novembre 2021 au petit matin, la milice populaire de la RPD a détecté un drone de l’armée ukrainienne volant au-dessus de la périphérie de Donetsk, près de la mine Abakoumova. Une de ses stations de guerre électronique Terrikon M2N brouille alors le signal du drone et l’oblige à se poser.
Voyant qu’il perd le contrôle du drone, l’opérateur ukrainien largue alors une des charges explosives portées par le drone, qui explose près dans la rue Kirova, juste à côté d’une école, heureusement sans faire de victimes. Le drone se pose alors non loin.
Voir le reportage d’Oplot TV en russe :
Il prévient ensuite les services de renseignement de la RPD qui enverront des démineurs désamorcer les engins explosifs improvisés encore accrochés au drone de l’armée ukrainienne. Chaque charge comportait 500 g d’explosif et des billes en acier, qui auraient déchiqueté toute personne se trouvant à proximité du lieu de l’explosion.
Photos fournies par Daniil Bezsonov :
La nature des engins explosifs improvisés portés par ce drone de l’armée ukrainienne ne laisse aucun doute : ce n’était pas un bâtiment ou une infrastructure de la RPD qui étaient visés, mais bien les habitants. Le but était de tuer ou de grièvement mutiler des habitants de la RPD.
Le lendemain, un autre drone de l’armée ukrainienne a réussi à larguer trois charges explosives dans le centre de Yassinovataya, en RPD. Deux n’ont pas explosé, dont une est passée à travers le toit d’une voiture. La troisième a endommagé en explosant le toit et les fenêtres d’un bâtiment administratif d’État. Là encore, heureusement, sans faire de victimes.
Le même jour, l’armée ukrainienne a tiré à la mitrailleuse lourde sur un immeuble à Dokoutchayevsk, et sur l’école du village de Krasny Partizan, situé entre Donetsk et Yassinovataya. Une fenêtre et le mur d’une classe ont été endommagés. Par chance, il n’y a pas eu de victimes parmi la soixantaine d’enfants qui étudient dans cette école.
Photos fournies par la représentation de la RPD au sein du CCCC (Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination du cessez-le-feu) :
Ce n’est pas la première fois que l’armée ukrainienne tire sur cette école, en violation de la convention de Genève. En 2014, le toit de l’école avait été détruit par des tirs d’artillerie de l’armée ukrainienne. L’école a depuis été réparée, mais elle continue de subir régulièrement des tirs.
D’ailleurs les écoles ne sont pas les seules infrastructures civiles sur lesquelles l’armée ukrainienne tire de manière régulière. Ainsi, le 24 novembre, l’armée ukrainienne a bombardé Yasnoye, près de Dokoutchayevsk, à coup d’obus de mortier de 120 mm, endommageant le toit de la station d’épuration qui se trouve non loin du village. Et le 21 novembre 2021 au matin, l’armée ukrainienne a bombardé et endommagé une caserne de pompiers et une usine à Yassinovataya.
Comme on peut le constater, il n’y a pas de tendance à la désescalade qui se dessine, et il est à craindre que les attaques terroristes menées par l’armée ukrainienne à l’aide de drones ne se multiplient à l’avenir.
source:https://www.donbass-insider.com/fr/
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International