Il y a près de 40 ans, la réputée ethnologue José Mailhot écrivait dans la revue Recherches amérindiennes au Québec : « Du seul fait qu’elles ne possèdent pas de genre grammatical masculin ou féminin, les langues algonquiennes disposent de moins de mécanismes pour encoder l’idée de l’inégalité entre les sexes. »
Voilà justement pourquoi les wokes de la langue veulent appauvrir le français, que d’aucuns estiment sexiste, avec leur rédaction épicène ou non binaire, leur écriture inclusive ou formulation neutre. Le Petit Robert a déjà commencé le travail de sape avec son pronom non genré « iel ». Ne les laissons pas transformer notre belle langue en sabir incompréhensible.
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