Par Paul-André Deschesnes — Photo : Adobe Stock
Le rapport annuel du gouvernement du Québec concernant l’aide médicale à mourir (AMM), c’est-à-dire l’euthanasie, pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021, donne le résultat suivant : en un an, 2426 personnes ont été officiellement euthanasiées, ce qui représente une augmentation de 37 % par rapport à la même période précédente.
En 2015, c’est dans l’euphorie générale que le gouvernement annonçait la légalisation de l’AMM. Nous venions de faire supposément un très grand pas en avant avec l’appui de la population, des médecins et même des malades.
Il faut rappeler ici que la « Commission sur les soins de fin de vie » a rendu publiques ces statistiques suite à une demande d’accès à l’information par des médecins (une minorité) qui refusent de pratiquer des euthanasies.
Lors de l’entrée en vigueur de cette loi, les autorités ont rassuré la population en leur disant qu’il y aurait de très sévères balises et que très peu de malades demanderaient l’AMM. Mensonge ! En 6 ans, les balises ont sauté les unes après les autres et le nombre d’euthanasies a explosé passant de 63 la première année à 2426 aujourd’hui ! Une tendance très lourde pointe à l’horizon en faveur de cette industrie de la « belle » mort.
En 2021, nous avons perfectionné l’AMM en l’adaptant au goût du client. Dans le Journal de Montréal du 30 octobre 2021, à la page 46, on nous vante l’euthanasie « dans le confort de son salon ». On peut donc avoir le contrôle total sur sa mort. En plus de choisir la date et l’heure, on peut maintenant choisir un lieu en dehors des hôpitaux. Voilà pourquoi le gouvernement permet à l’équipe médicale (travailleur social, infirmière et médecin) de se rendre à l’endroit choisi par le malade pour lui permettre de faire une mort à son goût dans la sérénité et la douceur. Aujourd’hui, c’est donc possible d’envisager ce passage ultime en famille, après un bon repas bien arrosé, dans la joie et la bonne humeur, accompagné d’une belle musique d’ambiance.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie