par Marie-France de Meuron.
Nous connaissons les rois souverains, le souverain pontife, la souveraineté populaire mais que percevons nous de la souveraineté individuelle ?
Chaque être humain est un micro-univers conçu comme un organisme qui fonctionne de façon autonome en interrelation avec son environnement. Le juste équilibre se maintient par une gestion adéquate, appropriée à chaque instant. Nos trois cerveaux – de la tête, du coeur et de l’abdomen – y contribuent selon les lois universelles. Leur bon fonctionnement dépend de la conscience qui les gère, conscience plus ou moins éveillée selon que le souverain intime est inconscient, subconscient ou alerte.
De tous temps, les sages ont appelé les humains à répondre à la question : Qui suis-je ? S’engager sur le chemin pour y répondre en vaut la peine puisque, comme il est inscrit sur le fronton du temple Delphes : «Connais-toi toi-même et tu connaîtras les dieux et l’univers !»
Se connaître soi-même autrement dit naître avec soi, incite à prendre conscience de nos différentes dimensions, de nos différents organes, de nos différents fonctionnements. L’éducation scolaire actuelle a de plus en plus développé l’intelligence du cerveau, semblable à une sorte d’ordinateur qui lui permet de s’adapter à une technique toujours plus intrusive et même de laisser la place à l’Intelligence Artificielle. On en oublie ainsi le cerveau du coeur et celui de l’abdomen (entérique). Et pourtant, le corps n’est pas réduit à la tête et peut vivre une vie végétative sans encéphale mais non sans coeur ni abdomen animés par leurs systèmes sensibles.
De ce fait, il s’agit d’être présent à son corps global pour rester maître de soi. Les différentes expériences de l’existence nous incitent à développer notre conscience pleinement incarnée ( = dans notre chair) et non limitée à la raison. La grande bascule que nous sommes en train de vive – avant qu’elle n’atteigne le stade de «grande réinitialisation ! – nous stimule à nous éveiller à nous-mêmes, à tout ce que nous avons laissé de côté de nos potentiels et de nos capacités en nous engageant principalement selon les mœurs et coutumes en cours. Nous avons construit un monde qui est déjà qualifié de «monde d’avant» , sans possibilité d’y revenir puisque tant de paramètres ont et sont en train de muter. Nous sommes pris dans un certain chaos, grand chantier d’où émergent des lueurs qui nous indiquent certaines éventualités. Pour beaucoup d’entre nous, aucune lumière franche n’est encore perceptible et, au pire, nous recevons des agressions de différentes natures. Ce chaos suscite de la panique avec un coût tant individuel qu’économique, social, démocratique et sanitaire. Ainsi, diverses dimensions de la souveraineté sont ébréchées voire détériorées.
La souveraineté psychique subit l’impact des nombreuses suggestions de la politique sanitaire et de l’orientation des informations des médias officiels. Ainsi, l’Office Fédéral de la Santé Publique imprime dans son bulletin hebdomadaire depuis plusieurs mois en pages A4 colorées ses recommandations avec quelques variantes de temps en temps; je souligne – dans le bulletin 46/2021 – une incitation qui montre combien les dirigeants sanitaires n’instruisent pas les citoyens pour développer leur conscience de la santé et la valeur propre de l’injection génique mais pour stimuler leur angoisse : «Avant chaque voyage, l’angoisse de se faire tester? Mieux vaut se faire vacciner.» Ainsi, le système persuade la population que le vaccin = retour à la normale alors qu’il n’agit que de la normalité fixée par le pass sanitaire. En outre, ceux qui en subissent les effets secondaires ne reviendront pas à la normale et cela pour un laps de temps peu prévisible. De plus, influencer les gens de la sorte ne leur permet pas de développer une relation à leur corps tout entier, à une meilleure compréhension de leur organisme, en fait une meilleure connaissance et conscience d’eux.
La conscience de son organisme et la connaissance de ses fonctionnements n’est nullement stimulée quand on lit les motivations à subir l’injection génique : Une enquête auprès de 1000 personnes effectuée par la Haute école spécialisée de Lucerne montre les raisons qui poussent les gens à se faire vacciner. Résultats : Fait marquant: 65% des personnes interrogées ont déclaré qu’une vaccination leur permettait un retour à la normale. Selon les participants, la protection de leur propre santé est moins importante.
Ce qui laisse pensif, c’est de voir que des sondages questionnent en ligne et n’importe qui peut donner son avis, comme si la vaccination obligatoire n’était qu’un concept sans relation avec une réalité complexe concernant la richesse des êtres humains bien vivants. Pourquoi les médias relatent des chiffres de sondages plutôt que de donner les avis de médecins d’expérience qui lancent l’alerte depuis plusieurs mois ? Ici, un cardiologue :« Ce vaccin est l’annonce la plus malhonnête de tous les temps ! » En fait, comment peut-on réduire l’art médical à une si simple expression? Des médecins à travers le monde mettent en garde contre les « vaccins » Covid19.
Or, le premier protecteur de notre santé c’est nous-mêmes : gérer notre système de santé – et plus particulièrement dans la situation actuelle notre système immunitaire – fait partie de notre souveraineté et de sa croissance, non de son infantilisation.
Est-ce que le citoyen suisse a droit à sa part de souveraineté dans la démocratie quant aux finances que ses élus gèrent ? Le bilan de la semaine de vaccination permet de se questionner. Chaque dose de vaccin a coûté 1800 francs à la Confédération. Le Conseil fédéral a investi des millions pour piquer les sceptiques durant la semaine nationale de vaccination. Nous avons fait les calculs. La Confédération a mis 96 millions sur la table pour convaincre les hésitants et les récalcitrants à se faire injecter une première dose de vaccin . Les cantons ne se st pas rués sur cette manne . Finalement, comme l’a annoncé Michael Beer , le responsable du projet «Offensive vaccinale» à l’OFSP , la facture s’est monté à 27 millions de francs.
Est-ce que le citoyen souverain aurait misé autant contre un seul microorganisme et encore pas contre tous les variants possibles ? N’aurait-il pas préféré investir une pareille somme dans d’autres projets pour renforcer la santé afin de jouir d’un meilleur élan vital ? Vouloir convaincre les récalcitrants d’une façon aussi pratique et matérielle, est-ce vraiment le bon chemin pour équilibrer leur santé ?
Peu de temps après, le ministre de la santé décrète : «Le comportement des Suisses dictera la suite de la « pandémie ». Des mesures supplémentaires pour faire face au coronavirus ne sont pas nécessaires actuellement. Mais cela «dépendra de notre comportement à tous» et de l’évolution sur le système de santé». Ne serait-il pas tant de développer les méthodes de salutogenèse plutôt que de rétrécir le champ de la prévention de la santé à la seule inoculation génique et à l’imposition de mesures qui sont très discutables et discutées?
On peut se demander si la personne garde l’entièreté de la souveraineté de son corps quand on découvre la présence de code alphanumérique bluetooth chez les vaccinés, ce qui fut confirmé par un huissier.
Comment concevoir la souveraineté chez l’enfant ? Même si l’enfant n’est pas encore conscient de tout ce qui se vit dans son corps et tout ce qui l’anime, on peut dire qu’il intègre une souveraineté qui gouverne le tout selon les lois universelles. Or des décisions politiques viennent interférer avec les mécanismes innés. Alors que les enfants sont en plein développement, la question reste ouverte pour certains sur le plan scientifique. Une étude internationale souligne que le rapport entre les risques et les bénéfices de la vaccination contre le Covid-19 chez les enfants de moins de 12 ans est plus complexe que chez les adultes. Un souverain en la matière, professeur de virologie, médecin microbiologiste, réprouve la vaccination contre le Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans. Il s’exprime avec toute la vigueur de son savoir et de ses expériences : Je trouve toujours aussi scandaleux qu’on puisse continuer à vacciner des jeunes sans aucun facteur de risque avec les risques de thrombose et de myocardite que ça représente pour protéger pour l’essentiel les personnes de plus de 80 ans.Certes ces effets secondaires sont rares mais les décès liés au Covid chez ces jeunes encore plus! Ça c’est pour les effets à court terme. Ce qui me gêne le plus depuis le début c’est le risque à très long terme d’une technologie non éprouvée justement sur ce long terme (vaccination ARN). Il ne se passera peut-être rien et il faut l’espérer, mais si ces vaccins sont responsables de pathologies cancéreuses ou dégénératives d’ici 15-20 ans, comment justifiera-t-on auprès des jeunes de les avoir vaccinés alors que c’était inutile? »
Certains enfants savent s’exprimer de façon magistrale : Le district scolaire du comté de Palm Beach a mis fin à l’obligation de porter un masque, quelques jours seulement après qu’une fillette de CE1 a déclaré aux responsables du conseil d’administration de l’école qu’ils devraient tous croupir en prison pour avoir obligé les enfants à se couvrir le visage contre leur gré.
Heureusement d’autres professionnels détenant une autorité naturelle que leur confère leur pratique soutiennent les droits des enfants à la jouissance de leur pleine croissance. Des orthophonistes contre le port du masque à l’école. Depuis le 15 novembre, et face à la remontée des cas de Covid, tous les enfants de primaire ont dû réenfiler le masque. Une décision à laquelle n’adhère pas une soixantaine d’orthophonistes qui l’a récemment exprimé dans une tribune publiée dans les colonnes du Figaro. En cause, une inquiétude concernant le développement relationnel et les apprentissages partagée par la Société française de pédiatrie.
La santé physique peut aussi être affectée par le port du masque sur le long terme. « Il rend difficile le port des lunettes à cause de la buée, ce qui entraîne fréquemment un abandon du port des lunettes, voire une dégradation des troubles visuels existants », relève la tribune. De plus il provoque une tendance « à la respiration buccale ». Laquelle « pose de nombreux problèmes dont l’abolition du rôle du nez dans le filtrage des virus et bactéries, la sècheresse buccale, l’halitose et les caries ».
Pour développer sa souveraineté et devenir pleinement responsable, l’enfant est tenu de suivre un enseignement. Cela ressort du bon sens. Et pourtant, il a fallu effectuer la plus grande étude jamais réalisée (35 auteurs) sur le risque de Covid pour les adultes en cas de contact avec des enfants, pour en arriver à sa conclusion : Fermer les écoles était une erreur selon une étude britannique.
Comment a évolué la souveraineté du médecin, en particulier son indépendance dans la relation médecin-patient, alors qu’il est détenteur de tant de connaissances et d’expériences pratiques ? L’un d’entre eux a repris des commentaires au Code de déontologie de médecins d’il y a des années : Ils transpiraient à chaque ligne la compétence, la bienveillance et l’esprit d’engagement professionnel. Alors qu’au final on réalise que les conseillers ordinaux actuels, tout à leur lecture politico-administrativo-dictatoriale du Code, devraient comprendre que précisément leurs positions les installent à l’exact opposé de l’esprit qui a présidé à la rédaction de celui-ci.
Une telle attitude ne correspond pas à tous les praticiens. Certains se dressent avec les convictions et l’ assurance que leur ont conféré des années de pratique. L’un d’entre eux appelle à l’esprit critique, à la liberté, à la créativité de chacun face à un néolibéralisme qui veut nous numériser, nous modéliser . Il dénonce aussi que le vaccin ne devrait pas avoir de lien avec le contrat social. Il constate que le numérique est en train d’entrer dans le monde de la santé et d’y prendre toute la place, quitte à ce qu’il n’y ait plus d’humain, plus d’infirmiers, plus de médecins. Ce choix n’a pas été fait par les patients ni les médecins.
Alors que la discussion est binaire : pour ou contre la vaccination, ce médecin démontre avec brio de vastes données concernant les « vaccins », ce qui apporte bien des nuances et permet d’éviter moult erreurs.
Dans un autre pays, un médecin déplore aussi le positionnement des dirigeants : les gouvernements devraient arrêter de s’immiscer dans une affaire aussi personnelle que la santé. Il pose aussi une question qui ramène pleinement à la globalité de la population: Pourquoi les autorités ne parlent-elles que d’un virus depuis 18 mois plutôt que de l’intérêt fondamental des populations, de leurs besoins ?
Quel type de souveraineté détient la laboratoire Pfizer quand, d’un côté, il livre des milliards de doses et que, de l’autre côté il a cumulé des condamnations pour falsifications de données, corruption active et versement de commissions occultes ? Ou pour une surfacturation du prix d’un traitement contre l’épilepsie et en outre a utilisé des tests mortels sur des enfants au Nigéria?
Quelles perceptions et intuitions restent-ils chez les scientifiques dont les recherches sont mandatées et focalisées sur les sujets dictés par les industries pharmaceutiques ou pour des décisions politiques ? La crise du covid est très révélatrice de cette situation qui limite tant le développement de la science humaine complexe et multivalente. Une généticienne de grande compétence nous la décrit de façon détaillée.
Il reste des scientifiques curieux. L’un d’entre eux – a analysé sous microscope – la «soupe» de Pfizer. Ce qu’il a trouvé correspond bien avec ce qu’avait trouvé le Dr Carrie Madej dans le Mod*erna…
Y a-t-il une souveraineté pour les journalistes ? Quand on évoque les médias, on peut constater qu’une certaine partie des journalistes se fond dans une masse défendant l’opinion unique. L’un d’entre eux dénonce fortement la situation : Je ne peux plus garder le silence sur ce qui se passe maintenant depuis un an et demi chez mon employeur, un radiodiffuseur du service public. Des notions telles que « équilibre », « cohésion sociale » et « diversité » dans les reportages sont inscrites dans les statuts et les contrats d’état des médias. Ce qui est pratiqué est exactement le contraire. Il n’y a pas de véritable discours ou d’échange dans lequel toutes les parties de la société puissent se retrouver.
D’autres ont su développer un espace où ils peuvent s’exprimer en leur art et conscience. L’un a créé son site et son magazine où très fidèlement il présente chaque semaine des thèmes de fond, «un antidote à la pensée unique», des êtres souverains comme une journaliste très rigoureuse qui se qualifie d’impertinente Ou encore une docteure en psychopathologie.
Cette semaine, l’Antipresse traite l’ambiance dans laquelle nous sommes passablement plongés : ENTRE LE MONSTRUEUX & LE RIDICULE 19.11.2021
Un autre «maître journaliste» mérite d’être mentionné pour son travail intense, riche de bon sens, donc de pertinence et de perspicacité. Il rallie les populations tandis que le système les divise. Il travaille en équipe et a créé une TV où il permet à tous ceux qui sont engagés avec conscience et conviction dans leur profession de venir s’exprimer posément ce qu’ils expérimentent et vivent au quotidien.
Que reste-t-il de la souveraineté du Président de la République ? D’une part sa nation qui est lassée de l’hystérie de la crise sanitaire, d’autre part son propre état d’âme : panique de Macron face à la dégradation de la situation
Qu’en est-il de la souveraineté pontificale ? Elle a pu avoir beaucoup d’impact lors des nombreux siècles écoulés. Comment le Pape François la manifeste-t-elle? Il semble qu’il s’en est en partie délesté au profit de la souveraineté mondiale, par exemple en prônant l’obligation vaccinale pour ses fidèles gardes. Ainsi sa foi dans le produit génique devient prioritaire sur la foi et la confiance en Dieu….
Toutefois, il se détache certains prélats qui restent fidèles à leur ferme engagement. Un archevêque appelle à une alliance anti-mondialiste internationale pour libérer l’humanité du régime totalitaire.
Un exemple très vivant d’un îlot sortant du déluge actuel est l’engagement d’une famille souveraine sur différents plans : Un couple et leurs trois enfants œuvrent afin de créer un système résilient et écologiquement pérenne. En ce sens, ils participent au changement inéluctable que les enjeux sociétaux nous imposent. Depuis 6 ans, cette famille vit de manière autonome sans connexion aux réseaux d’eau ni d’électricité. Des systèmes alternatifs de récupération d’eau de pluie et de panneaux solaires, la construction d’un petit chalet en bois sur pilotis (35 m²), et des installations démontables leur ont permis de s’installer en pleine forêt, pour vivre leur écologie et avoir un impact positif sur l’environnement. Ce couple applique au quotidien l’utilisation des toilettes sèches, l’entretien d’un potager dont ils retirent la quasi-totalité de leurs besoins en légumes. Ils ont su relever le défi agricole de cultiver sur un terrain granitique de roche mère affleurante.
Et pourtant, cette expérience qui dénote de l’engagement profond d’un couple avec trois enfants n’est pas reconnue comme scientifique, valable, et encore moins au niveau politico-juridique : Cette famille est accusée par la mairie de Roz-sur-Couesnon d’avoir enfreint les règles de l’urbanisme. Relayé par la sous préfecture de Saint Malo, une injonction de démontage de toutes les infrastructures existantes sur leur propriété a été émise, à date limite du 23 décembre 2021, sous peine de destruction par la force publique et d’une amende pouvant s’élever à 300 000 euros. Une telle situation prouve à quel point le système dirigeant est hors-sol, démuni de toute humanité, soumis à un système qui écrase l’initiative privée, cherche à briser les élans vitaux et broie un lieu de vie sain.
Un merveilleux exemple de souveraineté nous est offert par le soleil. Il est d’une stabilité fantastique. Tout en étant actif dans son propre corps, il émet constamment ses rayons lumineux et chaleureux. Il se se laisse pas impressionner ou envahir par les bulles créées dans la gestion de nos dirigeants ! Il distribue généreusement ses énergies tout en se renouvelant. En nous connectant à lui, nous pouvons percevoir sa puissance nous éveiller ; ce n’est pas anodin si le centre de notre corps a été dénommé le plexus solaire !
source:https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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