Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une femme noire participant à un recours collectif de 100 millions de dollars contre le Metropolitan Police Department (MPD) de Washington, D.C., pour discrimination et abus présumés, a révélé dans une déclaration improvisée qu’elle avait été contrainte par ses supérieurs de se faire avorter et menacée de perdre son emploi si elle ne le faisait pas.
Chanel Dickerson, chef adjoint du Youth and Family Engagement Bureau, est la femme noire la plus haut placée au MPD. Elle a parlé de ses expériences lors d’une réunion communautaire. « Lorsque j’avais 18 ans et que j’étais cadette de la police, on m’a dit que je devais me faire avorter ou être renvoyée du programme des cadets du MPD », a témoigné Mme Dickerson. « Wow ! mon choix d’avoir un bébé était personnel et il aurait dû être le mien uniquement et ne pas faire l’objet d’un ultimatum de l’employeur. »
Elle a poursuivi en notant que d’autres femmes ont souffert de la même manière. « Avance rapide depuis cette époque, je pense à… mes collègues féminines, lorsque j’ai été promue sergent », a-t-elle dit. « Une autre femme a été promue sergent en même temps que moi et elle avait besoin d’un quart de travail qui lui permette de s’occuper de son enfant en tant que mère célibataire. Malheureusement, elle a dû faire des choses qu’aucune femme ne devrait jamais avoir à faire pour prendre soin de son enfant. »
Depuis qu’elle a subi des pressions pour avorter, Dickerson n’a pas eu d’autres enfants et elle a expliqué que sa déclaration sur l’avortement sous la contrainte n’avait pas été planifiée.
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