Décès d’un fonctionnaire actif de la CRS 40

Décès d’un fonctionnaire actif de la CRS 40

Un collègue Policier m’écrit ceci :

Je reviens aujourd’hui vers toi car la série noire continue pour la CRS 40 avec le décès d’un copain âgé de 47 ans et papa de deux jeunes filles de 13 et 17 ans.

Il faisait partie des personnes vulnérables et avait reçu 3 injections. Malheureusement il a été touché par le variant brésilien de la Covid et a été hospitalisé en soins intensifs dès la fin juillet.Ensuite coma artificiel puis sortie de coma puis de nouveau des hauts et des bas jusqu’aux complications plus sérieuses qui se sont enchaînées jusqu’à ce 12 novembre dernier, jour où il s’est éteint.

Une collègue a fait un texte que l’UPNI a publié sur sa page. Quand je l’ai vu je lui ai précisé que nous pouvions peut être te solliciter pour partager le lien de cette cagnotte. Elle est destinée à sa veuve qui se retrouve non seulement seule mais sans job et vu qu’il ne s’agit pas d’un accident en service, la boutique ne lui proposera pas d’emploi réservé…

Profession-Gendarme présente à la famille de Christophe et à ses collègues nos condoléances attristées et bien sur se fait le relais de cette cagnotte en faveur de la famille.

Christophe, un bonheur fragile…
Voilà trois mois et demi que tu étais en soins intensifs à l’hôpital de Dijon, trois mois et demi que ta famille se faisait un sang d’encre pour toi, pendue quotidiennement au téléphone pour avoir de tes nouvelles ou pour en prendre, espérant à chaque appel une amélioration pérenne de ton état.

De leur côté, tes collègues ont traversé trois mois et demi à poursuivre leurs missions, celles qui les conduisent un peu partout sur le territoire, là où le désordre règne en particulier. 

Les nouvelles sur ta situation médicale n’étaient ni très précises, ni très rassurantes, il fallait attendre et toujours attendre mais nous comprenions tous que dans cette situation incertaine, la famille n’en sait parfois guère plus et cherche légitimement à se protéger de l’extérieur.

Pourtant avec elle nous avons vibré par ses retours sur l’évolution de ta santé, tantôt encourageante et puis tantôt décevante, il était bien difficile de se faire une idée de ce qui allait advenir. Au pire, nous pensions que tu partirais probablement en centre de réadaptation fonctionnelle après ces longues semaines plongé dans un coma artificiel mais jamais l’idée de t’imaginer nous quitter n’a parcouru nos pensées.

Mais toi, le mari et père de deux jeunes filles mineures, tu avais connu très tôt un sérieux pépin de santé, tu connaissais déjà le prix et la fragilité d’une vie, tu connaissais déjà l’importance du moindre instant heureux parmi les tiens. C’est sans doute pourquoi, à chaque opportunité, tu choisissais d’emmener ton petit monde prendre l’air à la neige ou à la mer, en vacances ou en sorties, et même à visiter tes collègues sur certains sites d’hébergements et à nous partager votre petit bonheur familial…

Un petit bonheur familial jusqu’à cette fin du mois de juillet dernier où ton état a été jugé suffisamment préoccupant pour t’envoyer dans cet environnement ultra médicalisé. Un environnement qui devait être adapté à ta situation mais te contraignait jour après jour à un isolement social.

Pas le choix, pour survivre, ton univers familial devait céder la place aux machines aux alarmes stridentes, aux visites et allées et venues d’un personnel soignant fortement sollicité, ton corps devait se soumettre aux examens, aux soins, à la douleur, au moral parfois en berne…

47, ce n’était pas un chiffre si imposant, ce n’était pas non plus un âge si avancé et pourtant le virus et ses complications ont choisi de t’emmener… T’obligeant à abandonner ce que tu avais de plus cher.

Aujourd’hui nous aimerions que ceux qui te connaiss(ai)ent, se souviennent de toi et ceux qui ne t’ont jamais rencontré, apprécient la belle personne que tu étais : un flic apprécié de ses collègues, un époux prévenant pour sa femme et un papa gâteau pour ses filles…”

Texte de Awa, Correspondante de l’Action Sociale sur le site de la CRS 40

Pour Christophe :https://www.leetchi.com/c/christophe-dufresnes

Christophe Dufresnes

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Bonjour à toutes et à tous comme vous le savez pour la plupart Christophe Dufresnes nous a quitté en laissant derrière lui sa femme et ses deux enfants. La crs40 est encore une fois endeuillée. Ayons une pensée particulière pour sa famille, ses enfants, ses amis, chaque personnel de la crs40 et tous les camarades qu’il a pu rencontrer tout au long de sa carrière. Il faut que nous restions soudés comme nous savons très bien le faire pour traverser ce moment difficile. Par le biais de cette cagnotte faisons notre possible pour qu’il n’y ai pas plus de difficultés pour sa femme et ses enfants que cette perte immense et indescriptible qu’elles vivent aujourd’hui. Soyons généreux pour aider sa famille à traverser dans les meilleures conditions ce moment difficile. Je compte sur vous en l’honneur et à la mémoire de Christophe. À dieu l’ami. ❤❤❤❤❤

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Pour Christophe : https://www.leetchi.com/c/christophe-dufresnes

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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