En six ans, nous en sommes toujours aux résultats de l’enquête officielle – autant dire les conclusions de la commission Warren –, qui a abouti à quelques changements bénins dans l’organigramme et l’organisation des services. Les familles des victimes ont droit depuis le 8 septembre 2021 jusqu’au 25 mai 2022 à un procès spectaculaire, un grand spectacle qui a été curieusement dépolitisé, comme le boucher dénerve sa viande. Le président de la cour, Jean-Louis Périès, a été très clair sur le sujet : « Ce n’est pas de moi que vont venir les critiques sur les dysfonctionnements éventuels, et je ne suis pas sûr que ce soit l’objet de ce procès ». C’est pourtant là, à l’instar de la tuerie de Charlie Hebdo, que sont tapis le doute, les questions, les pistes, les hypothèses. Aujourd’hui, ce travail d’intelligence et d’instinct est appelé complotisme par les agents du Système.
Ayant déjà abondamment abordé ces questions tapies, nous allons aujourd’hui politiser ces attentats, et prendre le pouls des réseaux sociaux, les seuls à entretenir la flamme de la volonté de savoir, autrement dit la flamme du respect des victimes et de leurs familles. Tout savoir sur le Bataclan, dans lequel, par abus de langage, on inclut les fusillades des terrasses, c’est une manière de ne pas tuer une seconde fois les 131 morts.
Il y a 6 ans le #13novembre2015, 130 personnes furent massacrées par des djihadistes à Paris et à Saint-Denis. 350 autres furent blessées et portent aujourd’hui le deuil et les cicatrices qu’aucune bougie, qu’aucune fleur, qu’aucun discours ne pansera jamais. Ni oubli, ni pardon. pic.twitter.com/4vCRPYXgon
— Livre Noir (@Livrenoirmedia) November 13, 2021
Même si nous n’étions pas d’accord avec la ligne de Charlie d’avant le 7 janvier (2015), journal qui crachait et qui crache toujours abondamment sur la solution sociale et nationale que nous représentons, nous n’avons pas abandonné le recueil d’informations sur cette matinée tragique, les fameux manquements de la surveillance et les conséquences politiques de l’attentat. Cette année 2015 a été un tournant, avec ses 162 morts (dont 10 terroristes) : 12 à Charlie, 1 à Montrouge, 4 à l’Hypercacher, 2 à Dammarin, 1 à Villejuif, 1 à Saint-Quentin, 130 à Paris (plus 7 terroristes) et Saint-Denis (plus 1 suicidé), 3 à Saint-Denis (tous terroristes, lors de l’assaut de nuit).
Le député UMP Fenech aura la charge de la commission d’enquête sur les deux plus gros attentats de janvier et novembre, et transformera le rapport en charge contre certaines parties du renseignement et de la police, impliquant le Premier ministre de l’époque Manuel Valls, et portant ainsi l’affaire dans le champ politique. Mais ça ne remontera pas plus haut qu’une traditionnelle guerre des polices et une banale guerre droite/gauche. Plus haut, c’est le pouvoir profond, celui qui ne change pas et qui n’est pas élu. On en verra une partie lors de la grande manifestation du 11 janvier (2015 toujours), quand les francs-maçons et le lobby sioniste défileront à la fois dans la rue et dans la grande synagogue de la Victoire.
On admire le début du discours de Joël Mergui, président du Consistoire :
« Monsieur le Premier ministre de l’État d’Israël, monsieur le Premier ministre, monsieur le Président… »
Tout est dit.
Six ans plus tard, la France, à part l’attentat terrible à Nice du 14 juillet 2016 et l’incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019, ne connaîtra plus de grand attentat. Justement, 17 mois avant le grand incendie « accidentel »…
Six et deux ans plus tard, les choses ont changé, à la fois en politique, et pour le parvis de Notre-Dame. La représentante de la droite nationale en France a été limogée par le Système et remplacée par l’essayiste Éric Zemmour, bien que Marine Le Pen ait montré maintes fois patte blanche devant les autorités du pouvoir profond. Mais il était écrit qu’elle payerait pour les péchés du père.
Et au cœur du Paris historique, le projet des promoteurs immobiliers va prendre forme : le symbole mondial de la chrétienté va devenir un spot commercial, qui attirera des dizaines de millions de touristes solvables et des milliards en retombées économiques. 2 000 ans après avoir été chassés du Temple par le Christ, les marchands reviennent, et reviennent en force. Il n’y a aucune différence entre l’équipe qui gère la capitale avec Hidalgo en femme de paille et la clique bancaire qui gère l’État français, et qui est en train de le mettre à genoux. Car l’État, c’est le dernier rempart contre la barbarie néolibérale, contre le chaos mondialiste.
Ainsi, les conséquences lointaines des grands attentats de 2015 auront été absolument politiques et économiques. La dictature mondialiste, sous la forme des molochs Big tech, Big Pharma et Big Bank, à force de propagande et de répression, aura avancé à un train d’enfer vers ses objectifs : fliquer le monde entier, un flicage à la fois sanitaire, politique, médiatique, et policier, évidemment. Les grands attentats couplés à l’ingénierie covid auront permis à l’oligarchie mondialiste, pourtant secouée par l’affaire Epstein, de faire un grand pas vers la réduction en esclavage des peuples et la destruction de leurs nations. Tout ce qui est souverain doit être ouvert, chamboulé, ou détruit. Heureusement, il reste des nations rétives au virus mondialiste, à des degrés divers et avec des raisons diverses : l’Iran, la Syrie, la Chine et la Russie, par exemple, souffrent d’une image exécrable composée et imposée par la presse mondialiste qui dirige l’opinion publique occidentale. Mais sont toujours debout.
Les pays qui ne s’alignent pas sur ce présent chaotique menant à un futur dystopique sont soit zébrés d’attentats terroristes (France, Iran), soit purement et simplement rayés de la carte (Irak, Syrie). Les attentats sont en réalité des basculateurs d’opinion publique (l’ennemi, c’est l’islamiste, donc le musulman), des accélérateurs de changements de polarité. L’attentat anti-Charlie a été monté pour tuer la gauche sociale, la gauche à l’ancienne, la gauche anti-impérialiste (opposée à l’axe américano-sioniste) pour faire basculer la gauche dans l’islamophobie, et la rallier objectivement à la droite islamophobe dans un grand élan d’union sacrée contre un ennemi imaginaire, qui parfois joue bien son rôle. Dans ce cas, le Système désactive le clivage droite/gauche !
Nous avons assisté, depuis ces grands chocs de 2015, à une recomposition brutale du paysage politique : la gauche anti-Système (dite islamo-compatible) a été pulvérisée, transformée en gauche verte inoffensive, compatible avec le néolibéralisme mondialiste (déproduction, chômage de masse, revenu universel, surveillance généralisée), tandis que la droite nationale a été défrancisée, pour finir sionisée, son mot d’ordre étant : islamophobie. La droite libérale (la droite du travail, compatible avec la gauche des valeurs), elle, n’a pas eu à changer : elle est le Système. C’est celle de la Macronie, le masque de la Banque (ou de la Bête), celle qui ordonne de tabasser les Gilets jaunes, l’autre forme de terrorisme social.
Le terrorisme, en pays démocratique, c’est la répression bestiale que le pouvoir dit démocratique ne peut pas assumer. La Bête de l’événement sert à ça.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation