Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : liderina/Adobe Stock
Prenant pour acquis que le « changement climatique » doit bouleverser la vie de tous et particulièrement des femmes, des organisations féministes pour la réduction de la famille demandent aux représentants des gouvernements à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de promouvoir « la planification familiale volontaire » — ou l’avortement et la contraception — comme « solution efficace » à la croissance démographique (on peut bien le croire, vu l’état de nos pays occidentaux…) et aux effets du « changement climatique ».
Car, pour ces organisations, Women and Gender Constituency, Women Deliver, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres, le fait de donner accès à des femmes à la contraception ou à l’avortement est censé alléger leur vie devant devenir plus pénible avec le climat.
Et la croissance démographique devant, selon ces pythies, se traduire par une augmentation dans le « changement climatique », il y aurait tout avantage à en réduire l’expansion. Selon la FSSPX.News :
Avant la conférence, Women Deliver a affirmé l’existence d’un lien « clair et quantifiable » entre la croissance démographique et le changement climatique. Le groupe affirme que « la planification familiale volontaire visant à freiner la croissance démographique », qui est « mise en œuvre de manière culturellement appropriée, est une solution rentable pour réduire les gaz à effet de serre ».
Le FNUAP, quant à lui, semble oublier que c’est plutôt d’éléments de base comme l’eau potable que les gens devant être gravement touchés par le « changement climatique » ont besoin, recommandant d’augmenter le financement des méthodes antinatales :
Le FNUAP affirme que la sécheresse et le changement climatique perturbent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles, ce qui accroît l’incertitude économique des personnes et des familles déjà appauvries.
Cependant, au lieu de fournir des fonds pour améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, ainsi que les infrastructures de santé, le FNUAP propose d’augmenter le financement du planning familial pour lutter contre les effets du changement climatique.
Ce faisant, le FNUAP s’écarte de précédentes déclarations émanant de l’ONU qui rejettent la théorie selon laquelle les politiques visant la population résultent en changements notables du climat :
Il faut remarquer que ces affirmations du FNUAP s’écartent des publications précédentes des Nations unies, qui ont constaté que les politiques démographiques ont peu d’impact sur les émissions de carbone […] En effet, John Wilmoth, directeur de la Division de la population des Nations unies, a critiqué les défenseurs du changement climatique qui s’appuient sur des données scientifiques erronées, pour établir un lien entre la population et le réchauffement climatique anthropique.
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