par Candice Vacle.
« Près d’un enfant sur cinq est victime de violence sexuelle en Europe » et « la majorité des enfants sont victimes de personnes en qui ils ont confiance », écrit le Conseil de l’Europe.
Qu’entend le Conseil de l’Europe par violence sexuelle ?
« Ceci concerne des attouchements sexuels, des viols, des harcèlements et agressions sexuelles, de l’exhibitionnisme, l’exploitation sous forme de prostitution et de pornographie, du chantage et des extorsions sexuelles en ligne… », écrit le Conseil de l’Europe[1].
Qu’en est-il au niveau mondial ?
L’UNICEF écrit : « À l’échelle mondiale, un enfant sur huit est victime d’abus sexuels avant l’âge de 18 ans » (page 5).
L’UNICEF inclus aussi dans sa description des violences sexuelles « les enfants victimes de la traite transfrontalière ou à l’intérieur de leur pays, parfois organisée par des réseaux de pédophiles, à des fins d’exploitation sexuelle ». L’Unicef acte donc l’existence de réseaux pédocriminels (page 5)[2].
Peut-on vraiment chiffrer les violences sexuelles faites aux enfants ?
« La qualité des données mondiales portant sur les violences subies par les enfants s’est améliorée ces dernières années » et « les connaissances ont fortement progressé grâce à des enquêtes nationales visant à interroger directement les enfants et les adolescents sur leurs propres expériences de la violence et de la maltraitance, et ce, en toute sécurité et dans le respect des principes d’éthique et de confidentialités », écrit l’UNICEF. (page 5)[2]
Le Sénat dans un rapport intitulé « Protéger les mineurs victimes d’infractions sexuelles » de 2018 explique « la difficile évaluation du nombre de violences sexuelles subies par les mineurs ». L’un des problèmes est que bien souvent les enfants sont enfermés dans le silence. En effet, « environ 1/3 de ces enfants victimes d’abus [sexuels] ne parlent à personne », écrit le Conseil de l’Europe[1].
Pourquoi ne parlent-ils pas ?
« Certains enfants ne sont pas capables d’identifier les abus [tels] les très jeunes enfants [et] ceux avec des handicaps ». D’autres enfants ont « peur de ne pas être cru, ou la peur des conséquences et représailles ». Quand « l’enfant connaît la personne qui lui fait du mal, s’il l’admire, a confiance en elle, voire l’aime, il lui sera particulièrement difficile de révéler et surmonter les abus ». La « honte » et la « culpabilité » ou le fait que « les enfants ne savent pas à qui en parler » peuvent aussi les amener à garder le silence,[1].
Candice Vacle
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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