Par Amy Hasbrouck (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CasanoWa Studio/AdobeStock
Le sixième rapport annuel de la Commission québécoise sur les soins de fin de vie pour l’année du 1er avril 2020 au 31 mars 2021 a été soumis (sans préavis) à l’Assemblée nationale du Québec, le 20 octobre 2021. C’est grâce à l’Alliance des médecins contre l’euthanasie que nous avons appris la publication du rapport.
Le rapport indique qu’il y a eu 2426 décès par euthanasie, soit une augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente 3,3 % de tous les décès.
Le Québec est la seule province qui n’exerce aucun contrôle public sur son programme d’euthanasie. De plus, le système québécois comprend un mécanisme qui est censé vérifier que les médecins soumettent des rapports sur les euthanasies qu’ils autorisent et pratiquent. Le problème est que le nombre de décès par euthanasie déclarés par les médecins est toujours inférieur au total déclaré par les hôpitaux, les établissements et le Collège des médecins du Québec, et la Commission sur les soins de fin de vie ne peut expliquer cet écart.
En page 11, la Commission rapporte que 2 426 euthanasies ont été déclarées par des médecins (soit une augmentation de 37 % par rapport aux 1 776 du rapport 2019-2020). C’est ce chiffre qui est utilisé comme le nombre officiel de décès par AMM au Québec.
Cependant, le tableau 4.1 (à la page 32) raconte une autre histoire ; il montre que 3 412 demandes d’AMM ont été reçues, dont 990 n’ont pas abouti à une euthanasie. (Les lecteurs attentifs noteront qu’en soustrayant 990 de 3 412, on n’obtient pas 2 426). La note de bas de page b du tableau 4.1 reconnaît cette incohérence, sans explication :
« La somme des AMM administrées et non administrées ne correspond pas au nombre de demandes d’AMM déclarées par les institutions ».
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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