Tous résistants dans l’âme. Éclairons le monde de demain, de Louis Fouché

Tous résistants dans l’âme. Éclairons le monde de demain, de Louis Fouché

Plaidoyer pour une médecine et une société humanistes

Tous résistants dans l’âme. Éclairons le monde de demain, de Louis Fouché

Guy Trédaniel, 2021 , 248 p., 17 €.

lundi 26 octobre 2020, par Lionel Labosse

Le Dr Louis Fouché est le Jean Moulin de la résistance au covidisme. Il a créé le collectif Reinfocovid, qui a dorénavant essaimé dans le monde entier, et il a permis, dans la discrétion, la coalition dans tous les départements de France & de Navarre, de collectifs locaux où de simples citoyens se réunissent régulièrement avec des soignants pour résister au rouleau compresseur de big pharma et de big tech et de leurs innombrables séides.

Ayant perdu son emploi, comme son épouse, par fidélité à leurs convictions, il propose ce livre qui contribuera peut-être également à leur fournir une source de revenus alternative.

La forme est inattendue chez un homme qui nous époustoufle par ses qualités d’expression orale et de synthèse, sa mémoire phénoménale qui rend présente à son esprit dans l’épiphanie d’une conversation à bâtons rompus, toutes les strates de sa vaste culture.

Il a donc opté pour des entretiens avec Stéphane Chatry, retranscrits dans le vif du dialogue, ce qui constitue un livre à la fois riche et digeste.

Stéphane Chatry est le créateur de ethiquetv.fr. Je dois annoncer un conflit d’intérêts : je fais partie de l’antenne parisienne du collectif, ce qui me poussera à être intransigeant pour ce livre ! (Comme précisé dans le livre, ce collectif n’a aucun statut légal, il n’y a ni carte de membre ni cotisation ni cérémonie d’intronisation avec allégeance à un gourou, etc. !)

Louis FOUCHÉ : Tous résistants dans l’âme [Film-documentaire]
par Ethique TV

Le livre commence par la lettre de Carole et Louis Fouché, de mai 2021, qui se passe de commentaires et ferait grincer les dents des psychopathes du covidisme si jamais ils étaient ouvert à la pensée d’autrui. Louis Fouché s’est toujours présenté comme un pacifiste, mais ceux qui savent lire entre les lignes ont perçu dès le début la violence sous-jacente de son positionnement : « Nous sommes dans un déferlement totalitaire de khmers blancs technocratistes néolibéraux. Ils sont en train de « rapter » le contrat social de manière unilatérale et extrêmement inquiétante » (p. 15). La culture tous azimuts de Louis Fouché laisse affleurer des citations en palimpseste : « Peut-être ce déferlement totalitaire peut-il se briser comme un éclat de rire ? » (p. 16), « Nuit rhénane », Apollinaire). Jusqu’à se prendre un « pan sur le bec » quand il cite « Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark » comme « exergue » de Hamlet alors que ce n’est à ma connaissance qu’une réplique de la scène IV de l’acte I (p. 69).
Louis Fouché se présente succinctement. Il a eu une adolescence très aquatique, vivant avec ses parents sur une péniche en région Île-de-France, et passant ses vacances à pratiquer la voile au sein de l’association « Les Glénans » quand il ne pratiquait pas d’autres petits boulots. Il a commencé ses études par une prépa littéraire avant de bifurquer en médecine. Il ne s’étend pas sur ses années de médecine, mais nous le retrouvons installé à Marseille, ayant investi ses premières économies dans une coque de noix. Comme il n’avait pas de quoi payer une place de port, il est obligé de déplacer son bateau dès que le vent tourne. « Rapidement, j’en ai eu marre de gonfler, dégonfler et porter l’annexe, donc je mettais mes affaires dans un bidon étanche, je plongeais dans l’eau, tout nu, je me séchais ensuite. Je remettais mes affaires et je repartais prendre le bus, un vélo ou la voiture qui m’attendait » (p. 36). Déjà un drôle de gus ! Un autre souvenir d’enfance fait pièce au pacifisme affiché : « Il y en a un notamment qui m’avait raclé la tête contre un mur en crépis (sic) et à qui j’avais ensuite cassé les dents de devant, au grand dam de sa maman. Eh bien, il est devenu mon ami » (p. 40).
Il raconte un souvenir précis d’un certain Claude Le Pen, économiste de la santé entendu au Collège de France, qui proclama qu’il fallait « « liquider le modèle artisanal de la médecine ». Tu as bien entendu : « liquider ». Comme un tueur à gages » (p. 45). Il évoque la notion de disruption et renvoie à son propre mémoire universitaire (master) d’éthique en santé, passé en… 2018-2019 ! Disruption en santé. Effondrement et espoir. Il fustige cette conception de la médecine : « plus personne ne sait penser en dehors de l’algorithme, mettre en lien différemment les datas, prévoir des boucles de compréhension plus amples qui prennent en considération des aspects imprévus et complexes. Pas d’intuition. L’éthique, les réactions émotionnelles deviennent, elles aussi, des variables et sont intégrées dans l’algorithme » (p. 52). À l’opposé, il cite Levinas et « la rencontre des visages » : « À partir du moment où j’ai rencontré le visage de l’autre, un lien est créé. Et je deviens responsable de l’autre parce qu’il est mon frère ou ma sœur en humanité. Je crois très fort en cette vision de la relation et de la pratique du soin. C’est l’autre qui est profondément thérapeutique » (p. 59). Cela me fait penser au livre de Martin Winckler La Maladie de Sachs mais aussi à tous les médecins de fiction, comme le Doctor Bull (1933) de John Ford, l’un des rôles en or de Will Rogers. Il évoque la « tarification à l’acte (T2A) », sans rappeler que c’était le chef d’œuvre d’un certain Jean Castex en 2006-07, quand il était « directeur de l’Hospitalisation et de l’Organisation des soins au ministère de la Santé », et explique la conséquence pratique : la tendance à « surjouer la gravité » pour obtenir plus d’argent, et c’est ce qui s’est passé avec le covidisme : « À la fin, on raconte une histoire qui est fausse, qui est surjouée et où j’accentue la gravité parce que c’est lucratif » (p. 62). Il fait un parallèle avec les systèmes numériques « totalitaires » comme Waze, en expliquant que le dissident qui ne les intègre pas constitue un « grain de sable » qui empêche l’efficacité du système. Chacun a pu le vérifier, par exemple lorsque j’ai refusé d’intégrer un groupe WhatsApp créé par le proviseur de mon lycée pour nous joindre, je cite : « plus vite » ! Conséquence : la pensée de groupe et le conformisme de mes collègues, dont aucun n’ose plus se positionner en marge du troupeau. Tous piégés. C’était évident, mais quel pourcentage de la population est encore capable de dire non ? Face à ça, Fouché évoque le « PFH – le putain de facteur humain ! Que l’on veut transformer en « précieux facteur humain ». L’humain est là pour mettre le bazar, pour foutre le bordel ! Il n’est pas là pour que tout soit parfait. Parce que si tout est parfait, il n’y a aucune initiation, aucune transformation en se brûlant au feu du réel, en se confrontant à la souffrance.La transformation par la confrontation au réel permet d’accéder à autre chose » (p. 99).
Louis Fouché ne pouvait pas savoir, en citant Noam Chomsky à la p. 117, que celui-ci, âgé de 92 ans, allait allègrement rejoindre quelques jours après la sortie de son livre, les rangs de la dictature covidiste. Et notre Loulou de se ridiculiser : « Cependant, nous avons été rejoints par de très nombreux juifs ashkénazes qui m’ont tous dit peu ou prou : « Tu sais, on m’a déjà raconté cette histoire dans ma famille, je ne veux pas que ça recommence » » (p. 124). Manque de bol, Chomsky est issu d’une famille de juifs ashkénazes. Louis se risque au jeu dangereux du « Qui ? », qui a valu à l’enseignante Cassandre Fristot un lynchage médiatique et judiciaire pour « antisémitisme » : « On a désigné leurs chefs de file comme « diaboliques », au sens étymologique, dans les chapitres précédents. […] L’œuvre de Dieu et la part du diable. Aucune surprise. Il s’agit toujours des mêmes. Ainsi, nous sommes du bétail dans la main des multimilliardaires qui possèdent les multinationales et le système bancaire ! Rien de nouveau, en somme. Pour être du bétail, il faut faire disparaître l’humanité en chacun, qu’il n’y ait pas de relation possible » (p. 127). Bref, Loulou nous déballe la vulgate gauchiste, mettant de côté le fait que des gens comme Noam Chomsky ou Michel Onfray ne correspondent pas à la définition des « multimilliardaires ». Bref, il est difficile – et risqué – de répondre à la question « Qui ? Je le trouve plus pertinent quand il prend les covidistes juste comme des malades : « Pour tous ceux qui ont leur esprit critique éveillé, qui ont pris du recul sur la crise actuelle qui nous intéresse, et qui pensent qu’autour d’eux les gens sont endormis : soyez patients. Soyons empathiques. Un malade n’a pas besoin de coups de pied au cul pour aller chez le toubib. Il a besoin d’écoute. Et puis de décider, de lui-même, s’il veut regarder en face sa maladie, et ensuite s’il veut la soigner » (p. 129). Quant aux covidistes activement collabos : « Les fact-checkers, les zététiciens, les (No)FakeMed, tous ces jeunes gens dont nous parlons, sont formés à l’école unique dénoncée par Michéa sous le terme de « fabrique du crétin militant » (p. 134). Il rappelle également « Toute la stratégie d’Hitler pour arriver au pouvoir, l’imposition progressive d’un ordre sanitariste, la séparation des « impurs » d’une race élue, tout ce délire, les gens l’ont vu venir. C’était dans les journaux. C’était dans la propagande. Et pourtant, ils n’ont rien fait. Le totalitarisme avance masqué, il fait semblant » (p. 137). Fouché se met à nouveau le doigt dans l’œil dans sa manie des citations : « Voir le visage de l’autre est une condition pour se mettre en lien. C’est une condition de reconnaissance de l’humanité de l’autre. Cette philosophie d’Emmanuel Levinas est radicalement humaniste. Elle a fondé ce qu’on appelle « l’éthique du care », l’éthique du « prendre soin de l’autre ». C’est une éthique très touchante » (p. 138). Là on est carrément dans le bisounours. Parce que le violeur, tu crois qu’il ne voit pas « le visage de l’autre » ? Chomsky et Onfray n’ont pas vu « le visage de l’autre » ? Bref, notre ami enfile toutes les perles de la philosophie du totalitarisme, et l’on a droit bien sûr à Hannah Arendt et la « banalité du mal » et ceux qui font en sorte « que les trains arrivent à l’heure » (p. 140). Une remarque incidente approche sans doute davantage de la vérité : « Fait étrange : la personne qui m’a fait lire cette bande dessinée, il y a quelques années, aujourd’hui surjoue le parfait crétin militant du totalitarisme » (p. 140). Eh oui, Onfray qui a tagué sur la couverture de sa « revue de Michel Onfray » la citation de La Boétie sur la servitude volontaire, est lui aussi devenu un « parfait crétin militant du totalitarisme ». Et de nombreux jeunes gens doivent se demander comment leur prof de français qui leur a fait étudier Rhinocéros ou La Boétie pour le bac de français est également devenu un « parfait crétin militant du totalitarisme ». Je n’ai pas de réponse à ça, sauf à me risquer à mon tour au jeu des citations : « Les romantiques, qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l’œuvre, c’est-à-dire la pensée chantée et comprise du chanteur ?
Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scène »
(Arthur Rimbaud). Cela sera considéré comme prétentieux, mais en ce qui me concerne, en tant que prof de français, j’ai toujours cru à ce que je tentais de faire passer ; je n’ai jamais été sur pilote automatique. J’ai toujours regretté qu’au lieu de faire des études neutres dans les établissements difficiles où j’ai enseigné pendant quasiment toute ma carrière, pour étudier concrètement et sans a priori ce qui fait que sur deux élèves d’un milieu social identique, l’un réussit brillamment là où l’autre échoue, chaque « chercheur » ne soit en réalité qu’à la recherche de la preuve de son idée préconçue. Donc en ce qui concerne ce qui fait qu’on est résistant ou qu’on s’accommode d’une réalité totalitaire, eh bien soyons humble, et reconnaissons que les critères habituels, culture, connaissance, faculté d’empathie, ne jouent pas. Comme pendant la Résistance, des malfrats seront du bon côté, d’autres du mauvais ; des prêtres également, donc les qualités nécessaires sont bien difficiles à établir. Louis Fouché est mieux inspiré de citer Edgar Morin (p. 157), centenaire et juif, qui se retrouve du bon côté du manche, comme quoi l’âge ni la religion ni les diplômes n’ont rien à voir dans tout cela ! J’ai tenté de traiter la question dans mon article sur le sida, mais effectivement le parallèle révèle un abyme dans la pensée : comment en une génération, la « communauté » gay, qui a époustouflé le monde dans les années 80-90 est devenue un troupeau de mougeons covidistes aux mains d’une poignée de lobbyistes ? Une citation en référence à Carlos Castaneda : « La mort est assise sur mon épaule gauche en permanence » (p. 198) me rappelle évidemment ce temps où les gays avaient du courage et niquaient la mort.
Son côté bisounours nous vaut une option optimiste de la fin du covidisme : « Les forces relatives se mesurent. Et la tension peut aussi aller jusqu’à l’intégration de l’Autre en Soi ou de Soi en l’Autre. Cette confrontation finit, de toute manière, par une troisième mi-temps. Et on est capables d’aller boire un coup tous ensemble. Je crois que le bout de la guérison, c’est quand, à la fin, on est capable d’aller boire un coup avec le SARS-CoV-2 et de vivre avec » (p. 162). C’est dommage que notre Loulou n’ait pas existé à la place de Jean Moulin car avec lui, les juifs et les nazis auraient bu des bières ensemble ! Suffit de dialoguer, peuchère ! J’ai du mal à adhérer au discours de ce type : « c’est quelque chose sur lequel on peut se rejoindre – même avec ceux qui ont eu peur de cette épidémie –, c’est qu’elle est là pour tout transformer radicalement. Demain doit être un autre monde ou ne sera pas » (p. 164). Pour ma part, je souhaite juste en finir avec la corruption systémique, la mainmise des GAFAM, de big Pharma et big Bank sur la démocratie, mettre les pourris en prison, en finir avec l’écologie punitive ; mais cette écologie punitive, elle vient de la corruption et de la mainmise évoquée en début de phrase, donc il faut démanteler ces grandes entreprises et suspendre Bill Gates par la peau des couilles en haut de la statue de la Liberté (mais avec diplomatie, hein, Loulou !) J’ai eu du mal à comprendre la notion de « permaculture », d’autant que le chapitre qui y est consacré s’intitule « permaculture humaine ». Louis Fouché a « fait partie du cercle cœur des Colibris de Marseille pendant deux ans et demie » et en fait le bilan. Je relève un concept que je n’avais jamais entendu : la « pédophilie entrepreneuriale », d’Éric Sadin, qui analyse ainsi « la start-up rachetée par les grosses entreprises » (p. 177). Les « quatre raisons d’être » de Reinfocovid sont rappelées : « aider nos concitoyens à aller vers la prudence et le courage – sous-entendu, sortir de la peur et de la colère : aider à rouvrir l’espace du débat démocratique et scientifique – on pense que celui-ci est complètement verrouillé ; proposer une autre politique sanitaire, plus juste et proportionnée ; et surtout – et, en fait, c’est notre première raison d’être – mettre en lien tous ceux qui veulent agir pour une politique juste et proportionnée » (p. 181). C’est paradoxalement dans le chapitre suivant celui consacré à la « permaculture », que se trouve cette définition : « Pour moi, la bonne voie du combat, c’est celle du non-agir. Regarder ! Commencer par regarder – c’est ce qu’on nous dit en permaculture. Passez trois ou quatre ans à regarder le rythme des saisons de votre jardin. La plupart des gens qui commencent un jardin veulent immédiatement planter de nouveaux arbres, mettre une butte de culture à tel endroit, sans avoir forcément pris le temps de regarder quelles étaient les énergies en présence » (p. 203). Cela dit, je me demande toujours quelle est la différence entre « permaculture » et le « cultiver son jardin » de Candide. Est-ce la culture avec un meilleur marketing ? Ma grand-mère qui cultiva ses poireaux jusqu’à l’âge de 103 ans aurait-elle eu sa médaille « permaculture » ou reste-t-elle pour l’éternité une vulgaire jardinière ? (voir mon roman M&mnoux).
À la fin du livre, le rappel des accusations lancées contre l’auteur par la presse collabo ne manque pas de sel : « un dangereux gourou sectaire, incompétent, complotiste d’extrême droite, tenant des propos nébuleux, qui répandrait des contre-vérités scientifiques et médicales, et appelant à la violence » (p. 204). Il évoque le graphisme et la qualité des réalisations vidéo ou autres de Reinfocovid : « Nous cherchons à ce qu’il y ait de la beauté dans tout ce que nous faisons » (p. 208). J’avais remarqué dans un générique d’une vidéo de Reinfocovid, le caducée à deux serpents, choix significatif opposé au caducée à un serpent qui est celui de la pharmacie (Coupe d’Hygie), ou du Bâton d’Asclépios qui est aussi reproduit sur le drapeau et le logo de l’Organisation mondiale de la santé… Pour moi c’est le symbole du partage, de l’égalité, et non de la mainmise sur le savoir. Louis Fouché se risque à quelques recommandations : « utilisation raisonnée du test diagnostique par les médecins formés sur ses limites. La proposition pour les gens à risque de porter, en lieu clos avec du monde, un masque FFP2. La recommandation à tous de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon, en arrêtant le délire du gel hydroalcoolique » (p. 218).
Terminons par une pointe en forme de point Godwin contre les médias : « Les médias, par exemple, passent leur temps à jouer leur rôle de chiens de garde. […] le réveil de leur gueule de bois propagandiste ne sera pas sans douleur. Repense aux nazis : après la guerre, le peuple allemand a payé psychologiquement le poids de la culpabilité pendant deux ou trois générations ». Tiens, encore un qui pense que ce que nous vivons ressemble un chouia à l’étoile jaune. Je retire donc tout ce qui précède : Louis Fouché est bel et bien « d’extrême drouâte ». Surtout ne lisez pas son livre ! Fuyez cette peste brune ! Des chromos à la gloire de saint-véran et de saint-macron sont en vente dans la sacristie !

Lionel Labosse

Source : Altersexualité

Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You