Les exercices militaires conduits par la Russie sont toujours l’occasion d’une montée de mayonnaise médiatique concernant la fameuse et incontournable « menace russe ». En l’occurrence, après les exercices avec la Biélorussie, le Washington Post et Politico lancent l’accusation d’un groupement de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine … quand ils sont sur le territoire russe … vers la Biélorussie, ce qui est montré par des images satellites diffusées justement par eux. Même l’Ukraine est obligée de démentir la présence russe, pour sortir l’Occident de ce cirque. Il reste des professionnels de la communication de guerre dans le monde merveilleux de l’Atlantisme triomphant – ou bien se sont-ils tous endormis avec Biden ?
Le 30 octobre, le Wahington Post publie :
« Une accumulation renouvelée de troupes russes près de la frontière ukrainienne a suscité l’inquiétude de certains responsables aux États-Unis et en Europe qui suivent ce qu’ils considèrent comme des mouvements irréguliers d’équipement et de personnel sur le flanc ouest de la Russie. Les responsables, qui ont requis l’anonymat parce qu’ils n’étaient pas autorisés à discuter de la question publiquement, ont déclaré que les mouvements de troupes avaient ravivé les inquiétudes qui avaient surgies en avril, lorsque la plus grande accumulation de troupes par la Russie près de la frontière ukrainienne depuis des années a déclenché un tollé international ».
Le lendemain 1er novembre, Politico publie des images satellites, montrant des attroupements militaires russes en Russie à proximité de la Biélorussie et affirmant en même temps que cela prouve un regroupement militaire sans précédent vers la frontière ukrainienne – logique … Je cite :
« De nouvelles photos satellite commerciales prises lundi confirment des informations récentes selon lesquelles la Russie masse à nouveau des troupes et du matériel militaire à la frontière avec l’Ukraine après une accumulation majeure ce printemps.
Les nouvelles images prises par Maxar Technologies et partagées avec POLITICO montrent une accumulation d’unités blindées, de chars et d’artillerie automotrice ainsi que des troupes au solse massant près de la ville russe de Yelnya, près de la frontière biélorusse ».
Le ridicule de la situation a obligé à réagir, mais les États-Unis ne peuvent évidemment se dédire. Pour cela, dans le rôle du bouffon, il y a l’Ukraine, dont le renseignement militaire affirme le soir même n’avoir observé aucune accumulation de troupes militaires russes à la frontière ukrainienne au 1er novembre. Pour autant, je cite :
« Le Ministère estime que la diffusion dans les médias et sur internet d’une information concernant l’augmentation de la présence militaire russe en direction de l’Ukraine est un élément des opérations spéciales psychologiques d’information ».
Donc, si l’on suit bien le renseignement militaire ukrainien, le Washington Post et Politico font partie de la « machine de propagande russe ». L’on n’arrête plus le progrès … Il est vrai qu’avec une propagande occidentale d’un tel niveau, il est difficile d’en sortir sans recourir à l’absurde.
source : http://russiepolitics.blogspot.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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