par Patrice Gibertie.
Nouveau Lancet gate, les résultats sur la fertilité des femmes vaccinées sont incohérents.
Et si une fois de plus quelques connaissance en démographie faisaient exploser les plus gros mensonges du Lancet ? La revue entend démontrer que la vaccination n’a pas d’effet sur la fertilité des femmes enceintes. Problème les résultats donnent 10 fois moins de naissances que dans la vie réelle…
61 naissances pour près de 10 000 femmes suivies pendant 9 mois… C’est comme si chaque année en France nous n’avions que 100 000 naissances et non 700 000 pour 17 millions en âge de procréer… Les études ont été réalisées en partie au Brésil et en Afrique… De quoi se poser des questions…
• thelancet.com/showPdf?pii=S0140-6736%2821%2902282-0
Je cite :
« Les craintes d’effets indésirables de la vaccination COVID-19 sur la fertilité ont affecté la vaccination dans certaines communautés. Malgré l’absence de preuves à l’appui d’un tel risque, une faible plausibilité biologique et des données préliminaires soutenant l’innocuité des vaccins à ARNm pendant la grossesse, cette affirmation s’est généralisée et a été contestée par l’OMS.
L’hésitation à la vaccination pendant la grossesse, ou chez les femmes en âge de procréer, pourrait avoir des conséquences importantes sur la santé publique, car l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse est un facteur de risque de maladie maternelle grave et de complications.
Nous avons analysé les grossesses survenues dans quatre essais cliniques de phase 1, phase 2 et phase 3 en cours sur ChAdOx1 nCoV-19 (AZD1222)
dans trois pays (NCT04324606 et NCT04400838 au Royaume-Uni ; NCT04536051 au Brésil ; et NCT04444674 en Afrique du Sud). Les participantes en âge de procréer (définies comme 49 ans ou moins) ont été randomisées pour recevoir ChAdOx1 nCoV-19 ou le vaccin témoin. La grossesse était un critère d’exclusion dans les quatre essais, et toutes les femmes volontaires ont été testées négatives pour la -hCG urinaire avant la vaccination. Toutes les grossesses survenues après la vaccination ont été enregistrées et suivies jusqu’à 3 mois après la naissance. Les résultats de la grossesse ont été examinés par le comité indépendant de surveillance des données et de la sécurité ».
Sachant que les études ont été en partie réalisées dans des pays à forte fécondité, elles butent sur des impossibilités statistiques. Il y a dix fois moins de grossesses que dans la vie réelle… Pourquoi ?
- Statistiques fantaisistes
- Le vaccin aurait il un effet contraceptif ?
- Un impact sur la fertilité ?
The Lancet a-t-il fait appel à sa call girl favorite , Mme Anderson ?
Plus simplement cette étude est farfelue, les femmes ont du être intégrées après une vaccination en fin de grossesse . Je renvoie à un article précédent sur la question :
Nous écarterons d’emblée l’étude de l’Ajog pour un biais majeur.
• ajogmfm.org/S2589-9333(21)00162-2
L’âge gestationnel médian à la première vaccination était de 32 semaines ! Vous avez bien lu la moitié des vaccinées ont eu la première injection après la 32ème semaine de grossesse Aucune première injection n’est de plus intervenue lors du premier trimestre.
Les auteurs le reconnaissent :
« La cohorte était biaisée en faveur de la vaccination en fin de grossesse et, par conséquent, les résultats peuvent ne pas être généralisable à la vaccination en début de grossesse ».
L’étude pubmed ne répond pas plus à la question des risques liés à la vaccination précoce des femmes enceintes. Car la vaccination est intervenu en fin de grossesse. Il n’empêche que 6% des vaccinées sont passées par les soins intensifs contre 3% des non vaccinées, il y a également deux fois plus de fièvre pendant l’accouchement.
« Des données étaient disponibles pour 1328 femmes enceintes dont 141 ont reçu au moins une dose de vaccin avant l’accouchement et 1187 femmes qui n’en ont pas reçu ; 85,8% des personnes vaccinées ont reçu leur vaccin au troisième trimestre et 14,2% au deuxième trimestre ».
• pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34389291
Une autre étude est souvent citée mais elle est seulement observationnelle, baisée par le système de rapport volontaire et la disparition de participantes.
• researchsquare.com/rs-798175/v1
« Les personnes inscrites à v-safe, un système de surveillance volontaire basé sur un smartphone, qui ont reçu un vaccin contre la COVID-19 avant la conception ou pendant la grossesse ont été contactées par téléphone pour s’inscrire au registre de grossesse v-safe. Les participantes au registre de grossesse V-safe qui ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre l’ARNm COVID-19 avant la conception ou avant 20 semaines de gestation et qui n’ont pas signalé de fausse couche avant 6 semaines de gestation complètes ont été incluses dans cette analyse pour évaluer le cumul risque de SAB en utilisant les méthodes de table de survie.
Parmi les 2456 femmes enceintes qui ont reçu un vaccin contre la COVID-19 à ARNm avant la conception ou avant 20 semaines de gestation, le risque cumulé de SAB entre 6 et 19 semaines de gestation était de 14,1%. Ajoutons que plus de 10% des participantes ont disparu dans la nature, pratiquement toutes au début de la grossesse, elles n’ont rien rapporté. Pourquoi ? fausse couche ?
En utilisant la standardisation directe selon l’âge pour la population de référence sélectionnée, le risque cumulé standardisé selon l’âge de SAB était de 12,8% ».
La différence entre le nombre de fausse couche des vaccinées, 14,1% et le nombre de fausse couche normal (12,8%) n’est pas énorme mais il le devient si l’on rajoute les 10% de « disparues ».
Avec ce biais l’étude perd de sa pertinence.
L’étude la plus pertinente a été publié dans le prestigieux New England journal of medecine. Elle sert de référence.
• nejm.org/doi/full/10.1056/nejme2107070
Publiée e 17 juin elle a fait l’objet d’une rectification le 8 septembre. En effet des biais avaient été relevées
J’écrivais alors :
« Pensez donc sur 827 grosses terminées on ne comptait 12,5% d’avortement spontanés. 700 DES 827 FEMMES en question ONT ÉTÉ VACCINÉS AU COURS DU DERNIER TRIMESTRE DE GROSSESSE c’est-à-dire à un moment où il n’y a plus de risque de fausse couche. Quelles sont les femmes concernées par les 104 fausses couches ».
Les auteurs en ont convenu, je les cite :
« Étant donné qu’il y avait un nombre relativement faible de grossesses terminées et que les naissances vivantes étaient généralement après la vaccination au troisième trimestre, Shimabukuro et al. reconnaissent les limites de leur capacité à tirer des conclusions sur les avortements spontanés, les anomalies congénitales et d’autres issues néonatales.
Cette situation souligne le besoin urgent non seulement d’inclure les femmes enceintes dans les essais cliniques, mais aussi d’investir dans des systèmes de surveillance de la santé publique de la grossesse, impliquant un nombre beaucoup plus important de femmes. Pour se préparer à la prochaine pandémie et améliorer les résultats de santé des femmes enceintes en général, il est plus que temps d’investir dans la surveillance et la recherche en matière de santé maternelle ».
Nous partagerons cette conclusion sans appel
*
Avortements spontanés et politiques sur COVID-19
Utilisation du vaccin à ARNm pendant la grossesse
Résumé
L’utilisation de vaccins à ARNm pendant la grossesse est maintenant généralement considérée comme sûre pour la protection contre le COVID-19 dans des pays comme la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l’Australie. Cependant, l’article influent parrainé par le CDC par Shimabukuro et al. (2021) utilisé pour étayer cette idée, à y regarder de plus près, fournit peu d’assurance, en particulier pour les personnes exposées en début de grossesse.
L’étude faussement rassurante présente des statistiques relatives au risque d’avortement spontané en début de grossesse, puisque la majorité des femmes en gestation ont été exposées au produit d’ARNm après que la période de résultat a été définie (le calcul sur 20 semaines).
Dans cet article, nous attirons l’attention sur ces erreurs et recalculons le risque de ce résultat en fonction de la cohorte qui a été exposée au vaccin avant 20 semaines de gestation. Notre nouvelle analyse indique une incidence cumulée des avortements spontanés 7 à 8 fois supérieure aux résultats des auteurs originaux (p < 0,001) et la moyenne typique des fausses couches au cours de cette période.
À la lumière de ces constatations, des décisions politiques clés ont été prises à l’aide de données peu fiables et douteuses. Nous concluons que les allégations faites à l’aide de ces données sur la sécurité de l’exposition des femmes en début de grossesse aux vaccins ARNm pour prévenir le COVID-19 ne sont pas justifiés et recommandent que ces décisions politiques soient revues.
source : https://pgibertie.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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