Etats-Unis : le Nebraska brise un tabou et autorise les traitements précoces

Etats-Unis : le Nebraska brise un tabou et autorise les traitements précoces

Quand un procureur général d’un état (correspond à un ministre de la justice) met les pieds dans le plat et diligente une enquête/étude sur les soins empêchés par les lobbies pharmaceutiques les choses avancent et changent.
Quand verra-t-on la même chose en France ? Il y a peu de chance que Véran demande une enquête au ministre de la justice comme ça été le cas au Nebraska
!

Auteur(s): FranceSoir

Coup de tonnerre dans l’État du Nebraska ! Une enquête minutieuse menée par le procureur général Doug Peterson dénonce les pratiques frauduleuses des mastodontes de l’industrie pharmaceutique et les liens douteux avec les agences de régulation (FDA, CDC). Après avoir longuement analysé les très nombreuses études scientifiques sur les traitements précoces et constaté l’action de ces molécules contre la Covid 19, il redonne aux médecins la liberté de prescrire l’hydroxychloroquine et l’ivermectine.

À la demande du département de la santé de l’État du Nebraska, le 15 octobre, le procureur général (équivalent du ministre de la justice de l’État du Nebraska), Doug Peterson, a émis un avis juridique selon lequel les médecins  peuvent légalement prescrire de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine pour le traitement contre le Sars-CoV-2, à condition d’obtenir le consentement éclairé du patient.closevolume_off

Une enquête minutieuse qui a précédé la décision

Peu de sujets ont suscité autant de controverses que les traitements précoces par ivermectine et hydroxychloroquine, deux médicaments peu coûteux et connus de longue date, largement utilisés avec succès dans de nombreuses régions du monde pour la prévention et le traitement de la Covid 19. Ces deux molécules ont déchaîné les passions. À en perdre la raison. Les publications sont nombreuses et certains médecins les administrent encore aux États-Unis, même si les agences de régulation ne recommandent toujours pas ces deux médicaments alors que certains praticiens sont poursuivis pour les avoir prescrits.

Malgré cette situation, certains scientifiques ont publié des études dans lesquelles ils apportaient des preuves d’efficacité et la médiatisation de certaines d’entre elles montrant de bons résultats ont conduit Dannette Smith, chef du département de la santé et des services sociaux du Nebraska (Uniform Credencial Act) à demander au bureau du procureur général si les médecins pouvaient prescrire l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine.

Avant de rendre ses conclusions, le procureur Doug Peterson a pris le temps de mener une véritable enquête sur ces traitements précoces. Pour cela, il a choisi de limiter ses conclusions aux deux molécules les plus utilisées dans le monde, à savoir l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, sans exclure la possibilité que d’autres médicaments non homologués puissent s’avérer prometteurs en prophylaxie ou en traitement contre le Sars-CoV-2.

L’hydroxychloroquine

Au cours de son investigation, il commence par s’intéresser au fameux article publié dans le Lancet qui dénonce la dangerosité de l’hydroxychloroquine en mai 2020. Par la découverte de statistiques erronées fabriquées par des auteurs qui ont refusé de fournir des données analysées, il comprend que cette étude est frauduleuse. Une fraude d’ailleurs reconnue par le rédacteur en chef en personne qui avait admis que l’article était une “fabrication”, une “fraude monumentale” et un “exemple choquant d’inconduite en matière de recherche” au beau milieu d’une urgence sanitaire mondiale. Hélas, malgré la rétractation des auteurs et la médiatisation de son retrait, le mal était fait puisque plusieurs pays allaient cesser de soigner avec cette molécule et de nombreux essais cliniques ont été annulés ou interrompus.

Revenant à des études cliniques antérieures, le procureur continue son enquête en analysant une étude de 2004 effectuée en laboratoire et qui révélait que la chloroquine était “un inhibiteur efficace de la réplication du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV) in vitro” et que pour cette action, celle-ci devrait “être envisagée pour une utilisation immédiate dans la prévention et le traitement des infections par le SARS-CoV”. En 2005, un nouvel essai clinique montrait que la chloroquine avait des effets antiviraux puissants contre l’infection par le SRAS-CoV et qu’elle était efficace pour prévenir la propagation du SARS-CoV dans les cultures cellulaires.

Faisant état de résultats similaires concernant l’hydroxychloroquine – un dérivé moins toxique que la chloroquine – largement utilisée depuis son approbation par la FDA en 1955 pour le traitement du paludisme, il cite plusieurs études montrant que l’hydroxychloroquine présente non seulement des propriétés antivirales capables d’inhiber l’entrée, la transmission et la réplication du virus SRAS-CoV-2, mais également anti-inflammatoires, qui contribuent à réguler les cytokines pro-inflammatoires.

Sur les possibles effets secondaires de l’hydroxychloroquine, il se montre très rassurant après avoir lu les compte-rendus d’un groupe de chercheurs qui ont procédé à un examen qui a révélé que les personnes qui prennent de l’hydroxychloroquine à des doses appropriées “courent un très faible risque de subir des effets indésirables cardiaques, en particulier lorsque l’administration est de courte durée”.

En effet, les inquiétudes concernant la sécurité de ce médicament sont dues en grande partie aux données erronées de l’étude frauduleuse du Lancet qui affirmait à tort que l’hydroxychloroquine augmentait la fréquence des arythmies ventriculaires lorsqu’elle était utilisée pour le traitement du Covid. Les chercheurs rappelaient au passage que le Covid lui-même peut causer des problèmes cardiaques, et qu’il n’y avait aucune raison de penser que ce médicament avait changé après 70 ans d’utilisation généralisée et qu’il pouvait même être prescrit aux femmes enceintes.

Sur l’hydroxychloroquine, M. Peterson a écrit que “de nombreuses études observationnelles de grande envergure suggèrent que l’hydroxychloroquine réduit de manière significative le risque d’hospitalisation et de décès lorsqu’elle est administrée à des patients ambulatoires particulièrement à haut risque dans le cadre d’un traitement précoce du COVID-19 » et que sur la base de son examen des preuves, son bureau n’a pas trouvé de preuves claires et convaincantes qui justifieraient d’empêcher les médecins de prescrire de l’hydroxychloroquine pour la prévention ou le traitement précoce du Covid, après avoir obtenu le consentement éclairé du patient”.

L’ivermectine

Le même travail d’investigation est mené pour l’ivermectine. 

Son enquête ne se limite pas au seul territoire américain puisque ses conclusions portent également sur des données provenant de divers États, pays ou régions du monde. Pour cela, il s’appuie sur les études d’un groupe d’universitaires qui a comparé les chiffres des malades du Covid des pays qui administrent systématiquement de l’ivermectine en prophylaxie et les chiffres des pays qui ne le font pas. Ces chercheurs ont montré qu’il y avait « une corrélation hautement significative dans un contexte mondial mais également en comparant “les pays africains qui administrent régulièrement de l’ivermectine contre les infections parasitaires en prophylaxie et les pays africains qui ne le font pas”. Sur la base de ces résultats positifs, les chercheurs ont supposé que ces résultats pourraient être liés à la capacité de l’ivermectine à inhiber la réplication du SRAS-CoV-2, ce qui entraîne probablement des taux d’infection plus faibles.»

S’il a commencé les recherches sur la vérification de l’efficacité de l’ivermectine contre le Sars-CoV-2, le procureur est ensuite remonté quelques années en arrière pour découvrir des études cliniques qui confirmaient l’activité antivirale de l’ivermectine contre plusieurs virus à ARN en bloquant le trafic nucléaire des protéines virales.

Frappé par l’efficacité de ce médicament, le procureur général Peterson vérifie également les conclusions des études sur les effets secondaires et constate qu’ils sont minimes et transitoires. Les dernières statistiques disponibles par le biais de VigiAccess font état de seulement 5 674 réactions indésirables à l’ivermectine entre 1992 et le 13 octobre 2021, un nombre “incroyablement faible” compte tenu du fait que 3,7 milliards de doses ont été administrées depuis les années 1980, écrit M. Peterson.

Comme il l’avait fait pour l’hydroxychloroquine, Doug Peterson examine les études scientifiques dont les résultats sont négatifs et constate que celles-ci contiennent de très nombreux biais de perception et des éléments frauduleux. Il pointe notamment les études sur l’ivermectine qui ont présenté des résultats négatifs en fournissant « des données erronées qui présentent des affirmations non étayées sur les réactions indésirables » et celles qui ont exclu « la plupart des preuves disponibles”.

À partir de cette investigation très minutieuse, l’avis du procureur général, fondé sur une évaluation de la littérature scientifique pertinente, a été rendu. Il a constaté que la plupart des publications montraient des résultats très significatifs pour ces deux médicaments puisque la mortalité serait réduite de 75% ou plus lorsque la molécule est utilisée dans le cadre d’un traitement précoce ou parfois en prophylaxie.

Une autorisation qui s’inscrit par le rappel de la loi du Nebraska

Si les traitements précoces notamment l’hydroxychloroquine et l’ivermectine sont autorisés, le bureau du procureur général souligne qu’il ne lui appartient pas de recommander un traitement contre la Covid 19 en particulier. Cependant, le fait d’autoriser leur prescription permet selon lui aux médecins d’évaluer d’autres outils qui peuvent sauver de vies, d’éviter aux patients d’être hospitalisés, ce qui soulagera le système de santé déjà mis à rude épreuve.

Ces autorisations s’accompagnent d’une série d’avertissements aux médecins notamment l’obligation d’obtenir le consentement éclairé de leur patient et les mises en gardes contre la prescription de doses excessivement élevées, rappelant que ces fautes pourraient faire l’objet de mesures disciplinaires.

L’attitude des autorités pointée du doigt par le procureur

Rien n’échappe à l’œil du procureur Doug Peterson qui, après un avis positif sur ces deux molécules, interpelle la FDA et le docteur Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIH), sur leurs attitudes hypocrites n’hésitant pas à dénoncer les incohérences de leurs déclarations.

Lorsque le 29 août, le Dr Anthony Fauci a annoncé sur CNN qu’il n’existait “aucune preuve clinique” de l’efficacité de l’ivermectine pour la prévention ou le traitement du Covid, le procureur écrit que “cette affirmation définitive contredit directement la reconnaissance par le NIH que ‘plusieurs essais randomisés … publiés dans des revues évaluées par des pairs’ ont rapporté des données indiquant que l’ivermectine est efficace comme traitement du COVID-19″.

Pour cela, il revient sur le changement d’attitude du National Institutes of Health (NIH) qui adopte désormais une attitude neutre en ne proposant aucune norme de recommandation ou de non-recommandation – un changement par rapport à sa position de janvier 2021 où il déconseillait l’utilisation du médicament pour le traitement du Covid.

À ce sujet, il écrit :

“La raison de ce changement est que le NIH a reconnu que plusieurs essais randomisés et études de cohorte rétrospectives sur l’utilisation de l’ivermectine chez les patients atteints de COVID-19 ont été publiés dans des revues évaluées par des pairs. Et certaines de ces études ont rapporté des résultats positifs, notamment un temps plus court pour la résolution des symptômes de la maladie qui ont été attribuées au Covid-19, une plus grande réduction des niveaux de marqueurs inflammatoires, un temps plus court pour la clairance virale, et des taux de mortalité plus faibles chez les patients qui ont reçu de l’ivermectine que chez les patients qui ont reçu une autre médication ou un placebo.”

Le caractère peu sérieux de la Food and Drug Administration (FDA) sur le dossier de l’ivermectine est également dénoncé lorsque profitant des histoires de personnes qui avaient utilisé la forme animale de l’ivermectine, la FDA, sur l’une de ses pages web, n’avait pas hésité à condamner toute utilisation de l’ivermectine pour traiter la Covid 19, reconnaissant sur cette même page qu’elle n’avait pas examiné les données pour soutenir l’utilisation de l’ivermectine chez les patients atteints du Covid 19. Par conséquent, « on ne voit pas sur quelle base la FDA s’est appuyée pour dénoncer l’ivermectine comme traitement ou prophylaxie du Covid-19 » a écrit le procureur.

Sur cette même page web, la FDA a déclaré : “l’ivermectine n’est pas un antiviral », ce qui vient contredire une autre de ses pages web qui citait une étude dans Antiviral Research qui identifiait l’ivermectine comme un médicament ‘dont l’activité antivirale à large spectre a déjà été démontrée’.” Le procureur a indiqué au passage que depuis, la FDA a supprimé la ligne indiquant que l’ivermectine n’est “pas ‘antivirale”.

Enfin, Doug Peterson revient sur la déclaration la plus controversée de la FDA lorsque le 21 août, elle a posté un lien sur Twitter vers sa page web “Pourquoi vous ne devriez pas utiliser l’lvermectine” avec cette déclaration : “Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, tout le monde. Arrêtez ça”. Peterson dénonce un « message troublant non seulement parce que la FDA prend à la légère une question sérieuse, mais également parce qu’elle laisse entendre de manière inexacte que l’ivermectine est uniquement destinée aux chevaux ou aux vaches ».

De manière générale, il déplore l’attitude de cette agence de régulation qui ignore plusieurs essais contrôlés randomisés et au moins une méta-analyse qui conclut à l’efficacité de l’ivermectine contre le Covid 19. Il regrette également que les Centers of Disease Control and Prevention (CDC) aient adopté une position similaire – non étayée par des preuves scientifiques – et que les médias ont alimenté la confusion et la désinformation sur ce médicament.

Des liens d’intérêts entre les agences de régulation, les associations professionnelles et sociétés pharmaceutiques

Les associations professionnelles américaines et internationales ont émis des avis défavorables sur l’ivermectine. S’appuyant uniquement sur les positions suspectes de la FDA et des CDC, l’American Medical Association (AMA), l’American Pharmacists Association (APHA) et l’American Society of Health-System Pharmacists (ASHP) ont publié en septembre une déclaration s’opposant fermement à la commande, la prescription ou la délivrance d’ivermectine pour prévenir ou traiter le COVID en dehors d’un essai clinique.

Dans leurs déclarations, ces associations ont mentionné une déclaration de Merck – le détenteur originel du brevet – s’opposant à l’utilisation de l’ivermectine pour le Covid en raison d’un “manque inquiétant de données de sécurité dans la majorité des études”.

À la question de savoir pourquoi le détenteur du brevet original de l’ivermectine s’évertuerait-il à remettre en question ce médicament en donnant l’impression qu’il pourrait ne pas être sûr, le procureur voit deux raisons plausibles :

“Premièrement, l’ivermectine n’est plus sous brevet, donc Merck n’en tire plus aucun profit. Cela explique probablement pourquoi Merck a refusé de ‘mener des essais cliniques’ sur l’ivermectine et le COVID-19 lorsqu’on lui en a donné la possibilité. »

“Deuxièmement, Merck a un intérêt financier important à ce que le corps médical rejette l’ivermectine comme traitement précoce du COVID-19. [Le gouvernement américain a accepté de payer à [Merck] environ 1,2 milliard de dollars pour 1,7 million de doses de son traitement expérimental COVID-19, s’il est prouvé qu’il fonctionne dans un essai à grande échelle en cours et s’il est autorisé par les régulateurs américains”.

Le traitement de Merck est connu sous le nom de “molnupiravir” et vise à empêcher la progression du COVID lorsqu’il est administré à un stade précoce de la maladie. Lorsque Merck a annoncé, le 1er octobre, que des études préliminaires indiquaient que le molnupiravir réduisait de moitié les hospitalisations et les décès, le cours de l’action du fabricant de médicaments a immédiatement bondi de 12,3 %.

“Ainsi, si l’ivermectine à bas prix fonctionne mieux que le molnupiravir, ou même de la même manière, cela pourrait coûter des milliards de dollars à Merck”, a écrit Peterson.

Des réactions très favorables à la décision du procureur Doug Peterson

Admiratif du travail accompli, Robert Kennedy a déclaré : “Nous avons enfin un leader qui place les droits constitutionnels, la science évaluée par les pairs et la santé humaine au-dessus des profits de l’industrie. Doug Peterson est inébranlable et inébranlable – un véritable « héros à cheval » pour tous les Américains”.

“Chaque citoyen – démocrate ou républicain – devrait être reconnaissant pour la contre-offensive réfléchie et courageuse de Doug Peterson contre les efforts de Big Pharma, de ses régulateurs fédéraux captifs et de leurs alliés dans les médias et les réseaux sociaux pour faire taire les médecins et refuser aux Américains des traitements qui sauvent des vies”, a déclaré Robert F. Kennedy Jr, président de Children’s Health Defense, au Defender par courriel.

La présidente de Children’s Health Defense, Mary Holland, a abondé en rappelant la mission des médecins : “Cet avis du procureur général du Nebraska permet aux médecins de redevenir des médecins, sans être soumis à l’influence du gouvernement, des pharmaciens et d’autres personnes qui s’immiscent dans la relation cruciale entre le médecin et le patient ».

Cette crise a placé les médecins dans des conditions d’exercice en rupture avec le mode normal de prise en charge qui consacre la liberté de prescription. Cette liberté, loin d’être nouvelle a toujours été inscrite dans les plus hautes instances comme la Cour suprême des Etats-Unis qui a affirmé que « l’utilisation non indiquée sur l’étiquette des dispositifs médicaux » est une pratique « acceptée et nécessaire » et la FDA a maintenu cette position pendant des décennies qu’ “un médecin peut prescrire un médicament pour des utilisations ou dans des régimes de traitement ou des populations de patients qui ne sont pas inclus dans l’étiquetage approuvé”.

En s’opposant au modèle économique des géants pharmaceutiques mondiaux et aux agences de régulations qui répondent plus aux exigences des marchés financiers qu’aux préoccupations de santé publique, le procureur général Doug Peterson redonne toute sa place à la médecine dans une approche raisonnable de sa pratique.

Auteur(s): FranceSoir

Source : NS2017

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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