LA VÉRIFICATION – Avec le développement des plaintes «chez autrui» dans quatre départements, la question de la formation des forces de l’ordre a été posée, notamment par les syndicats de police.
LA QUESTION. Désormais, dans le département de la Sarthe, du Vaucluse, du Pas-de-Calais et de la Haute-Corse, les victimes de violences conjugales peuvent demander aux forces de l’ordre de venir recueillir leur plainte «chez autrui». Qu’elles soient dans un hôpital, une association, chez une assistante sociale ou encore chez un ami, les policiers et les gendarmes se déplaceront. À la suite de cette annonce, plusieurs syndicats de police se sont inquiétés, à la fois du manque de moyens déployés, mais également du manque de formation des agents sur cette thématique complexe. Jérôme Jimenez, représentant syndical de l’UNSA Police, a exprimé son inquiétude sur BFMTV jeudi dernier : «Les plaintes s’accumulent, on reçoit de nombreuses doléances, on a pas encore l’effectif encore formé ou nécessaire pour traiter les policiers qui sont au service des plaintes travaillent partout à flux tendu, c’est une réalité». Mais alors, la police nationale et la gendarmerie disposent-elles de suffisamment d’agents formés en la matière?
VÉRIFIONS. Et commençons par nous intéresser au nombre d’agents formés dans les deux structures. Encore faudra-t-il,….
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