Pour combler les effets de la crise sanitaire, près de 70 000 nouveaux résidents permanents sont attendus au Québec l’année prochaine. [Le nombre s’élève à 70 500 selon TVA Nouvelles, NDLR]
Pour 2022, le gouvernement de François Legault a décidé d’ouvrir les vannes, essentiellement pour combler les effets de la crise sanitaire, qui a empêché des milliers d’immigrants de s’installer durablement dans la province.
Officiellement, Québec a néanmoins décidé de maintenir ses cibles déjà évoquées par le passé. Après avoir décidé de réduire les seuils d’immigration à son arrivée au pouvoir, François Legault avait déjà promis une augmentation graduelle.
L’année prochaine, entre 49 500 et 52 500 immigrants permanents seront admis, soit un niveau similaire aux cibles du précédent gouvernement libéral.
En revanche, l’équipe caquiste a décidé d’ajouter à ce nombre un rééquilibrage de 18 000 personnes immigrantes qui n’ont pas pu être admises en 2020
. Si une telle idée avait circulé, un chiffre de cette ampleur – réclamé par le milieu des affaires – est nouveau.
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Une annonce saluée par le milieu des affaires
Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) est « surpris et heureux par cette annonce inattendue ». « À plusieurs reprises, le gouvernement avait émis des signaux ambigus à l’égard de l’immigration, mais aujourd’hui il confirme enfin que l’immigration est bel et bien une solution incontournable pour combler la pénurie de main-d’œuvre », indique Karl Blackburn, le président du CPQ.
Ottawa n’a pas respecté les dernières cibles de Québec
Si les objectifs de Québec sont atteints pour l’année prochaine, le nombre total d’immigrants prévus pour la période 2020-2022 ne devrait cependant pas changer.
Depuis le début de la pandémie, Québec subit les retards d’Ottawa dans la délivrance des résidences permanentes, poussant ainsi le gouvernement provincial à revoir ses objectifs annuels.
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Ces derniers mois, le cabinet de Nadine Girault a déjà indiqué faire pression sur le ministre fédéral de l’Immigration afin d’accélérer le pas. Et notamment de privilégier les travailleurs temporaires étrangers déjà présents au Québec.
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel