Cela a commencé avec le foudroyant livre du Dr. Bensaada «Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien» qui a mis à nu la manipulation et le financement d’Algériens, par la NED américaine. Sa parution a fait couler plus de salive que d’encre. La plupart des critiques n’ayant parcourus que quelques morceaux journalistiques s’en sont pris de façon crasse à la personne de l’auteur, du préfacier Majed Nehmé, du postfacier Richard Labévière et même à l’éditeur. Le plus singulier parmi eux est le mouvement islamiste «Rachad», issu de l’ex FIS, activant toujours en Europe, depuis la Suisse en particulier.
Rachad à la rescousse des «ténors auto-proclamés du Hirak»
Le plus insolite et que ce sont les islamistes de « Rachad » (classé en Algérie organisation terroriste), ayant pignon sur rue en Europe plus particulièrement en Suisse, qui sont venus à la rescousse des «démocrates» incriminés. Même le quotidien algérien «printaniste» El Watan, a préféré, lui, faire le black-out à ses lecteurs ! Ce journal a soutenu toutes les alliances aberrantes visant à faire «tomber le pouvoir» légal (rachadistes, makistes, badissistes, la bande « issabistes » en prison, opportunistes…)
Rachad, après des vidéos fustigeant le Dr Bensaada, a répliqué soudainement par un livre de près de 300 pages, intitulé «En défense du hirak : Déconstruction du complotisme contre-révolutionnaire» – préfacé par ‘‘l’éminence grise’’ pro-islamiste, ancien Président désigné de Tunisie, Moncef Marzouki dont le passeport diplomatique vient de lui être retiré pour « atteinte à la sécurité intérieure et à la sécurité extérieure de la Tunisie » – par lequel on l’accuse de «complotiste» parce que son «opuscule» dénonce leur projet «printaniste» par des preuves tirées des documents de la NED/CIA et des câbles wikileaks ! Ils s’y sont mis à dix pour riposter ! https://hoggar.org/wp-content/uploads/2020/10/En_defense_du_hirak.pdf On aurait souhaité que ce «livre» – dont l’affabulateur Larbi Zitout, sis à Londres, en fait un « chef d’œuvre » dans ses vidéos – nous apporte les contre-preuves sur ce qu’a affirmé le Dr Bensaada. https://fr.calameo.com/read/00036684692a43cc1f19d . On a lu, plutôt, des textes qui s’apparentent à des cours sur la manipulation, le complot, la main étrangère, l’Islam ; puis une partie glorifiant «Rachad» et «Al Karama», le « Houkm ar-Rachid » (bonne gouvernance) et quelques principes de l’Islam. Le tout dans un amas de références d’auteurs et de titres, mais sans aucune preuve contredisant celles de M. Bensaada.
Un livre qui a mobilisé une dizaine d’auteurs – qualifiés de «compétences académiques» – terminé en quatre mois, pour répliquer à un «kouteyb» fait par une seule personne qui lui a consacré une année de recherches ? «C’est David contre Goliath» ? Parmi ces compétences, il y a le Docteur Aroua, Directeur du site Hoggar.org, un des membres fondateurs de Rachad et d’Al Karama sis en Suisse, chargés des «droits de l’homme dans les pays arabes». Il s’affiche aussi directeur de «Cordoba Peace Institute» de Genève qui œuvre pour «la prévention de la violence et de la promotion de la paix;favoriser l’échange entre les cultures et les civilisations dans l’esprit de Cordoue». https://cpi-geneva.org/fr/ Aroua est physicien médical et se déclare aussi militant des droits humains et pour la paix. Après son DES en électronique à Alger, il poursuit, aux frais de l’Etat algérien, ses études au Royaume-Uni, puis en Suisse, où il vit depuis 1988.Il a participé au livre avec un chapitre intitulé «La non-violence en Algérie : Complot impérialiste ou phénomène endogène» où il n’évoque le Dr Bensaada que dans le sens «complotiste». Il n’a présenté aucune preuve pour démentir l’auteur ! Il a axé son article sur la «non-violence dans la ‘‘tradition islamique et le monde arabe’’». Tradition “islamique” ou des “musulmans”? Une grosse nuance, car après la mort du Prophète (qsssl), il est apparu une certaine herméneutique discutable – en contradiction avec l’Islam du Coran et les faits et gestes authentiques du Prophète – visant à piloter la vie du musulman dans ses moindres faits et gestes ce, depuis l’époque Omeyade et Abbasside sans possibilités d’autres interprétations !
Aroua : la 1ère violence a commencé au «coup d’Etat de janvier 1992» Dans son introduction, il a abordé le livre de Bensaada sous l’angle que les révoltes arabes sont le résultat d’une volonté populaire et non d’une ingérence étrangère ou manipulation. Pour lui, cette volonté d’en faire une révolution de «couleur» n’est qu’un complot fomenté par le «pouvoir algérien», aidés par des «voix…jouissant de la bénédiction des régimes autoritaires arabe ». Aroua classe Bensaada parmi ces «voix» pour l’Algérie, lui reprochant d’accuser ces ‘‘autoproclamés’’ du hirak de travailler pour des intérêts étrangers!Pour lui la 1ère violence a commencé au «coup d’Etat de janvier 1992…par le régime putschiste » (dissolution du FIS) ; insufflant que les ‘services’ «souhaitaientcette réaction violente» pour en faire un motif de répression légitime. S’il considère que l’action violente doit être appréciée par son «efficacité face à un adversaire autoritaire et puissamment armée», c’est, d’une certaine manière, disculper ce «régime militaire» sur l’origine de cette violence ! S’il reconnait l’emprunt par nos jeunes de certains termes et slogans au mouvement mondial, «cela ne fait pas d’eux des‘‘chevaux de Troie’’ facilitant la mainmise de l’impérialisme…» . Aroua a même vu une influence réciproque où le slogan «Yetnahaw ga3» (tous doivent être enlevés) est repris par les foules aux USA scandant «Remove them all». Il s’est lancé ensuite dans des détails en s’inspirant de l’histoire du monde islamique pour expliquer que la non-violence «est enracinée dans la ‘tradition islamique’…» tout en tentant de déconstruire la «thèse» de Bensaada en s’appuyant d’extraits de son livre, par une approche sociologique et historique dit-il : «pour donner un sens à l’avènement du hirak algérien et à sa nature non-violente…[avec] des éléments d’explication tirés de l’histoire récente du pays…»
Approche « islamique » de la non-violence selon Aroua Reconnaissant que les religions, les cultures, les races sont essentiellement pacifiques et non-violentes, il relativise en soulignant qu’elles autorisent parfois «le recours à la violence sous certaines conditions» en rappelant les violences que subissent les musulmans au Sri Lanka, au Tibet et au Myanmar. Aroua ne dit pas si la réplique ‘violente’ de l’Armée algérienne, aidé par les groupes de légitime défense des villages, est valide avec son «sous certaines conditions», lorsqu’ils ont anéanti les groupes islamiques armées qui ont assassiné des dizaines de milliers de citoyens (femmes, enfants, vieillards, intellectuels, journalistes, artistes, enseignants etc… brulés des écoles, des usines, des bus etc.)!Il a défini la non-violence par une approche plutôt religieuse, insistant que l’Islam l’interdit, mais «autorise le croyant à y résister par la meilleure manière», soulignant que «comme la majorité des sociétés vivent sous l’oppression de régimes illégitimes, autoritaires et corrompus…ils ne font que pratiquer ‘ad-Dafâ’ (la défense)». Comme s’il était question de «croyants musulmans» qui vivraient dans l’oppression de dirigeants «non croyants» d’où la nécessité de les destituer pour les remplacer par de véritables musulmans !Il a abordé ensuite à «La non-violence dans la terminologie arabe» en citant les termes utilisés, pour terminer avec le titre «Non-violence dans le monde arabe avant 2011» où il cite « Stephen Zunes et al. » qui ont classé comme «non-violents», les révoltes en Egypte 1919, Golan 1980, Soudan 1985, intifada palestinienne 1987, Algérie 1988; soulignant que le choix de la non-violence « comme stratégie de changement politique » a précédé l’avènement du « Printemps arabe » en citant les mouvements qui ont adopté cette méthode. Il n’a pas manqué de signaler l’action des propagandistes «qui se dresse contre l’action politique à référence religieuse, les partis politiques se réclamant de la mouvance islamique et qui revendiquent la participation politique …[qui] inscrivent dans leurs actes constitutifs le rejet de la violence comme moyen d’action», reconnaissant ainsi le caractère théocratique de leurs actions politiques. Il a pris l’exemple de «Rachad» qui œuvre pour une gouvernance de l’Algérie, légitime, civile, souveraine.La deuxième vague de soulèvements de 2019, notamment en Algérie, est venue démontrer à son avis… «que les peuples arabo-musulmans…étaient capables aussi d’aspirer à la dignité…et de mener un hirak civilisé … malgré toutes les provocations du régime militaire algérien». Le sujet concerne l’Algérie et à chaque fois Aroua généralise au «peuples arabo-musulmans» ! N’est-ce pas avouer l’objectif «transnational» des islamistes ?En conclusion, il a déclaré avoir tenté de montrer à travers des textes islamiques que la non-violence n’est pas étrangère aux musulmans ; elle «n’est pas un produit importé naïvement par nos peuples, exporté vers nous par des officines occidentales… », affirmant, dès lors, que personne ne peut accuser le hirak d’avoir bénéficié d’un soutien étranger.
Un Hirak qui s’inspire de la «philosophie» de Rachad ? A la lecture de son texte, les non-avertis peuvent déduire que le «Hirak» en Algérie, ne peut que s’être inspiré de la «philosophie» de Rachad, basée sur la non-violence puisque, dit-il, elle est inscrit sur ses tablettes en 1987. Le point d’ennui est que Aroua ne peut s’adresser qu’aux algériens, vivant en Algérie, ayant par centaines de milliers participé aux manifestations brandissant des slogans précis en particulier «non au 5ème mandat». Il faut vraiment être malhonnête pour leur vomir une telle énormité ! Chacun sait que les islamistes (les plus visibles), les makistes, les «autoproclamés» se déclarant démocrates ont «chevauché» le hirak pour le dévier vers d’autres objectifs, après obtention de l’essentiel des revendications; avec en bonus l’arrestation et le jugement de dizaines de hauts responsables civils et militaires ! C’est les sous-estimer que de leur faire croire qu’il s’agit du même hirak qui exhibe des slogans contre l’Armée et l’Institution Présidentielle !On a failli oublier que le livre devait répondre aux accusations de Bensaada. Tout un discours en se référant à l’histoire et aux textes religieux pour dire que l’Islam est une religion sereine. Même les intellectuels et les personnes raisonnables occidentaux le savent ! En revanche, ce sont les musulmans qui ont dénoncé ces pseudo-musulmans qui abusent de l’islam, vu comme moyen d’actions violentes, pour changer les régimes de leur pays aidés par des monarchies arabes et des pays occidentaux pour leurs intérêts hégémoniques !Revendiquer d’un côté la «démocratie», les «libertés», le «choix du peuple par les élections», etc. – qui ne peuvent être assurés que dans un système républicain, démocratique – et d’un autre côté, militer pour une gouvernance «rachidienne» (bien guidé) qui n’est autre que le Califat (inexistant du temps du Prophète) avec son despotisme, c’est de la mystification !Globalement, par ce livre, «Rachad» tente de prouver qu’ils sont pour la «démocratie», les «libertés» et les «droits de l’homme» qu’ils n’ont jamais été “terroristes”; que c’est l’Armée qui a tué durant la décennie sanglante, détruit les infrastructures économiques et sociales, mis les bombes dans les bus…Rachad assure que s’ils seront au pouvoir, ils garantiront tous les droits par un «Houkm errachid» ! L’ex N°2 du Fis déclarait au public que s’ils seront au pouvoir “fini la démocratie” qui est impie (kofr), un blasphème venu de l’occident. https://www.facebook.com/watch/?v=1598739166903810 . Algerie – Le Terroriste Ali Belhadj (responsable du FIS) : La démocratie est Koffr (impie)Enfin, pour information, M. Aroua a publié un livre, en janvier 2021, intitulé «Dépolarisation idéologique en Algérie : Un impératif pour édifier un état de droit». En couverture il a mis une photo intitulée «hirak algérien 2019» où l’on voit une femme kabyle nommée Hakima Sbaihi (une pro Rachad) professeure à Bejaia. Elle est, en pantalon, sans hidjab, au côté d’un «frère» barbu «en kamis» et en calotte, portant un étendard, se regardant avec sourire, dans la bonne humeur d’une «réconciliation idéologique», objet de son livre.
Comme ce livre n’est pas notre sujet, il est utile de relever un mensonge caractérisé. Dans le paragraphe citant la Libye, il a écrit «…ce déficit chez les élites [libyennes] a entrainé le pays dans la violence et la guerre, a pavé le chemin pour le retour de l’ancien régime et a ouvert la voie aux interventions régionales et internationales dans les affaires libyennes». Pourtant, le monde sait que le chaos en Libye et le fait d’une intervention militaire essentiellement américano-franco-anglaise, soutenus par des monarchies arabes, les frères musulmans ! Feindre ne pas le savoir, c’est une autre preuve de son imposture ! Lui et ses amis de Rachad se sont bien permis, en privilégiés, tout comme Bernard-Henri Levy, un déplacement en Libye sous les ailes de l’Otan durant le «no-fly zone» !
De l’amitié avec Johan Galtung à celle d’Abou Hafs El Mouritani et Ramy Dalati
M. Aroua passe allègrement en amitié du célèbre norvégien sociologue Johan Vincent Galtung – un fondateur de la discipline des études sur la «paix et les conflits» à qui il a envoyé une attendrissante lettre depuis «Cordoba Peace Institute/Geneva » – à son antithèse où il a posé avec les sinistres Abou Hafs El Mouritani le «fatwiste» de l’Aqmi et Ramy Dalati le terroriste d’Al Qaida ! Avec ses «amis» ils ont tenté de justifier cette photo en affirmant qu’elle a été «sorti de son contexte» tout en tentant de prouver son pacifisme par sa qualité de membre de «Cordoba Peace Institute» ! Minable diversion devant une photo prise dans un contexte clair, avec deux terroristes d’Al Qaida, qui ne fait pas mystère sur son objectif. Que peut bien faire Aroua en compagnie de ces personnages si ce n’est toujours dans le cadre d’actions concertées pour «faire tomber les régimes arabes» (les Républiques). Le lien avec l’Algérie est bien le FIS qui a fait des centaines de milliers de morts et des dizaines de milliards de dollars de dégâts !
Avec Johan Vincent Galtung il dit avoir gardé de beaux souvenirs de leurs discussions sur les mathématiques de la paix, le journalisme de la paix, l’art de la paix, la théorie de “rank discordance” et la capacité de l’esprit d’extraire l’être humain de son triple conditionnement induit par la «Nature», la «Structure» et la «Culture».Avec Abou Hafs El Mouritani et Ramy Dalati (mort depuis), il n’a rien dit de leur rencontre! Deux personnages présentés humanistes et de paix !– Abou Hafs El Mouritani de son vrai nom Cheikh Mahfouz Ould Walid ex membre d’Al Qaida ayant, dit-il, «démissionné» (?!). Il a gardé le même esprit sectaire et criminel. Il est devenu ensuite le mufti d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Ces ‘‘exploits’’ dans le terrorisme sont détaillés dans cette vidéo (sous-titrée en français) https://www.youtube.com/watch?v=BL1595RoCnY&t=398s . Abou Hafs a été celui qui a soutenu un jugement avec condamnation à la peine de mort de son compatriote Mohamed Ould Cheikh M’Kheitir ! Ce dernier, musulman, a été «condamné à mort» (en 1ère instance) pour «apostasie» après avoir questionné sur des faits historiques avérés du racisme de certains musulmans en rapport avec les mêmes faits se déroulant en Mauritanie contre sa faction méprisée pour leurs métiers manuels. Condamnation ramenée à deux ans (en appel) suite à des pressions. Il s’est exilé depuis pour éviter un assassinat. https://www.youtube.com/watch?v=BL1595RoCnY&t=398s– Ramy Dalati a été un ex dirigeant ou activiste d’Al Qaida, d’Ennosra et autres brigades. Dans une de ses vidéos, il n’a cessé d’encourager les adolescents à s’engager pour le djihad en Syrie en les envoyant à une mort certaine (en kamikaze souvent), sans parler des centaines de femmes (de la communauté Yézide de Syrie)asservies, violées et engrossées par ses ouailles terroristes.
Dans ces deux cas (et bien d’autres), aucun des «Rachad», «El Karama», Aroua le directeur de «Cordoba pour la paix» et Cie n’a soufflé mot sur ces évènements touchant les droits de l’homme ou même signalé ces actes inhumains ! Même dans le cas du kidnapping, avec demande de libération de leurs amis, du vice-Consul algérien au Mali suivi de son assassinat ou l’exécution par Al Qaida de deux diplomates algériens en Irak !
Avec ses amis co-fondateurs de Rachad et Al Karama
A. Aroua, N. Taleb, R. Mesli, M. Dhina et L. Zitout
Mourad Dhina est membre fondateur de Rachad et Al Karama. Comme Aroua, lui aussi déclare être contre la violence ! Selon le site du Conseil fédéral suisse, il a été décidé en date du 24/10/2002 d’interdire à Dhina « de faire de la propagande depuis le territoire suisse…de justifier, d’encourager ou de soutenir matériellement des actes relevant du terrorisme et de l’extrémisme violent qui visent essentiellement à troubler l’ordre en Algérie…[il a] également l’interdiction … de confier de telles activités à des tiers. S’il ne respecte pas la mesure prise à son encontre, il s’expose à une expulsion …[il] ne saurait tolérer que la Suisse … soient utilisés de manière abusive… car cette situation compromet les relations de notre pays …» https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-23180.html. Le 24 décembre 1999, le site canadien CBC le cite en invoquant un document disant «Dhina serait activement impliqué dans l’expédition d’armes à des organisations terroristes…» et ce, suite à l’arrestation, à la frontière canadienne, de l’Algérien Ahmed Rassam tentant de faire «passer un chargement de matériels de fabrication de bombes dans l’Etat de Washington depuis la Colombie Britannique». https://www.cbc.ca/news/canada/canada-u-s-border-security-tightened-in-terrorist-alert-1.184000 .Il y a eu aussi l’arrestation d’un homme et d’une femme à la frontière Canada-Vermont. L’homme, arrêté se nomme Bouabid Chamchi. La voiture appartient à Brahim Mehdi membre de la Ligue islamique algérienne dont l’un des fondateurs et dirigeants est Dhina.
https://www.washingtonpost.com/archive/politics/2000/01/10/border-arrests-yield-little-calm/cdcc0ce4-65fe-4541-85bf-86822415222b/ . Dhina avait déclaré ne pas le connaitre et qu’il est «contre tout acte de violence aux USA ou dans toute autre partie du monde»…Apparemment excepté l’Algérie !Lors de son interview, par une chaine française, sur la centaine de journalistes et intellectuels qui ont été assassinés par les obscurantistes de son bord, il a répondu : «écoutez…nous n’avons pas à sombrer dans la médiatisation, dans la sélection, dans la condamnation de la mort ; personne n’a pleuré nos morts… certains ont choisi une voie de confrontation ..et qu’ils ont payé ce prix ! Que ces intellectuels de gauche aient le courage d’assumer leur action, qu’ils disent nous nous sommes engagés dans une guerre et que certains d’entre nous ont payé de leur vie. Qu’ils en fassent des martyrs pour eux ! »…justifiant ainsi ces assassinats. Il reste sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne. https://www.youtube.com/watch?v=p9CJK7RXG0sLes liaisons de Rachad avec Al-Qaïda et les services marocains, sont connues. Leur but : mener une propagande permanente contre l’Etat algérien et son Armée et ce, depuis 1990 la période de terrorisme du le GIA. Rachad, plus pour la réhabilitation du FIS dissous en s’aidant des chefs terroristes d’Al Qaida dont Abou Hafs Al-Mouritani, Ramy Dalati, Hassan Eddeqi et Hakem al-Mutairi !
Dhina va dans une de ses vidéos jusqu’à louer l’Armée sioniste pour réduire celle de son pays parce que, dit-il « nous n’avons pas de politique et de doctrine de défense…on a zéro…vous voulez des exemples d’Etat qui pensent à leur sécurité nationale ? Israël !»…dans le même sens que Sharon sur l’Armée algérienne en 1973 ! L’étourdit n’a pas vu la déroute qu’Israël a subi et que reconnaissent les dirigeants israéliens eux-mêmes dont le chef d’état-major sioniste David Elazar dans ses écrits !
« Cordoba Peace Institute » un écran aux actions de Rachad/Al Karama Son attachement à «Cordoba Peace Institute qui œuvre pour «la prévention de la violence et de la promotion de la paix») n’est donc qu’un écran, qui cache des objectifs islamo-califistes par ‘Rachad’ et ‘Al Karama’ unis à l’instrument d’action «Moutamar el Oumma» (Congrès de la Oumma créé en 2008), sis en Turquie, que dirige un théoricien du terrorisme Hakem al-Mutairi. Ce Congrès a été en première ligne dans le soutien des invasions de la Syrie, de la Libye, de la «printanisation» de certains états arabes. https://nordicmonitor.com/2020/03/turkish-president-helped-out-kuwaiti-cleric-who-was-alleged-to-have-funded-jihadists-in-syria/ . Cette adhésion à ce «Moutamar» est suffisante pour les priver de l’occasion de se déguiser en organisations saines et crédibles ! https://www.youtube.com/watch?v=eTp0IT7l93g Le double jeu est bien le sport favori des Frères Musulmans. Ils ont d’abord joué avec les nazis, puis avec les USA contre l’URSS ! Il est vrai que la «taqiya» est un stratagème inventé qui admet le mensonge (en le rendant licite) s’ils défendent la cause «suprême» qui est le Califat, un système qui arrange bien les impérialistes occidentaux !Ecoutons Jacques-Marie Bourget (écrivain et journaliste français grièvement blessé par balle par l’armée israélienne à Ramallah) à propos des frères musulmans : «La reprise, par Washington, de cette idée [instrumentaliser les communautés Tchétchènes, Kazakhs, Ouzbeks, afin qu’elles tirent dans le dos des Soviétiques], née sous le IIIe Reich, a deux objectifs : utiliser les musulmans pour abattre l’URSS et fournir des gouvernants convenables pour mettre à la tête des pays Arabes, puisque les États-Unis dont le sceau est ‘‘In god we trust’’ , sont convaincus que ces ‘‘Frères’’ seront d’indéfectibles amis»
Une «Tente du dialogue» pour dupes ?
Le journal Genevoix Le Temps a rapporté un fait cocasse. Une «Tente de dialogue» a été plantée dans un parc public en 2016 dont l’objectif est de favoriser l’échange entre des habitants d’origines culturelles différentes ; soutenue à hauteur de 20 000 francs par la Ville de Genève. Cependant, un certain «malaise» a régné lorsque des associations sont intervenues en accusant des organisateurs d’entretenir des liens avec l’islamisme intégriste. Un tract a circulé dénonçant «une opération de propagande islamiste […] Outre l’officine islamique telle que la Fondation de l’Entre-connaissance et la Fondation Cordoue, laquelle serait dirigée par un islamiste notoirement impliqué dans les activités du FIS algérien». Ce qui n’a pas manqué, selon le journal, de mettre dans l’embarras des autorités dont le conseiller d’Etat Charles Beer. «Embarrassé», il se serait distancié en précisant que le «Conseil d’Etat ne soutenait pas cette manifestation». En effet parmi les intervenants au débat consacré au fait religieux, certains ont défendu la possibilité d’enseigner l’islam à l’école publique, ce qui a «déconcerté» le professeur d’histoire des religions à l’Université, Philippe Borgeaud, qui confie : «J’ai eu l’impression d’avoir été embarqué dans quelque chose de tendancieux. Il y avait confusion sur le sujet du débat : je croyais qu’on devait parler de l’enseignement sur la religion, or il était surtout question de l’enseignement … du Coran à l’école.»
L’islamiste» visé n’est autre que Aroua selon “Le Temps” précisant «notoirement impliqué dans les actions du FIS algérien. Cet Algérien, membre de diverses fondations…vit en Suisse depuis plusieurs années. Son nom apparaît dans diverses affaires liées à des activités islamistes…» Le journal révèle d’autre partque «A. Aroua a rencontré à plusieurs reprises Ahmed Zaoui, dirigeant du Conseil de Coordination du Front islamique du salut à l’étranger, qui avait été jugé indigne de l’asile en Suisse et expulsé en 1998 vers le Burkina Faso…Le directeur de la Fondation Cordoue a notamment pris [sa] défense dans un exposé datant de juillet 2003 »…y voyant en Zaoui, aujourd’hui réfugié en Nouvelle-Zélande «un homme voué à la paix».En réponse double jeu, Aroua nie être membre du FIS, mais admet sa sympathie pour cet ex parti. Il considère comme «valeur respectable» la laïcité tout en fustigeant «l’intégrisme laïc». Il est pour la liberté du culte, mais justifie l’invitation de l’ex-ministre saoudien, qui a interdit la liberté de culte dans son pays aux non-musulmans, en jugeant «enrichissant de le confronter à d’autres interlocuteurs».Lorsque le Département américain du Trésor a décidé, en 2013, de geler les avoirs d’Abdul Rahman Omeir al-Naimi (ex directeur d’Al Karama) pour ses liens avec Al Qaida son successeur Mourad Dhina a pris sa défense. Le communiqué du Département l’a accusé ainsi «Abdul Rahman Omeir al-Naimi finance et soutient le terrorisme depuis une décennie. Il a fourni de l’argent ainsi qu’un appui matériel et transmis des informations à Al-Qaida et à ses affiliés en Syrie, en Irak, en Somalie et au Yémen».A la même période, ”Le Temps” a éventé une affaire ignorée concernant la fondation Al Karama. Celle du financement d’un projet, engagé en Egypte, par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et la Ville de Genève à hauteur de 245 000 francs sans donner plus sur les tenants et les aboutissants.
Le Califat : une velléité mythique, éculée, révolue !
Le Califat – de ces propagandistes au passé souillé à force de félonie est bien l’objectif suprême des islamistes quelle que soit leur obédience multiple. Il s’agit d’unir tous les pays musulmans autour de ce que l’on nomme la «Oumma» (communauté des croyants) que doit gouverner un Calife où tout sera sacralisé et guidé, ! L’examen des textes fondateurs légitimant ce mode de gouvernance montrent bien leur nature totalitaire, même si ce projet est présenté sous un socle humaniste, égalitariste empruntés par dissimulation des préceptes de l’Islam ! Leur «système» de gouvernance est basé sur leur morale despotique et non sur la croissance économique, l’innovation, le progrès scientifique et la culture ! Un «système» qu’encourage paradoxalement l’Occident impérialiste ! Sinon, comment expliquer que des organisations classées terroristes, activent encore dans les rues de Paris, Londres et Genève ! Durant la décennie dite «noire», l’Angleterre et la France avaient bien accueillis les centaines de terroristes de l’ex FIS, auxquels il était permis de mener ouvertement leurs actions hostiles. C’est ce que continue de faire la France avec ceux du MAK. Dans ces sociétés politico-islamo-califistes, qu’ils soient Docteurs ou sans niveau, ils présentent la même ambivalence de discours, les mêmes bizarreries, les mêmes travers et les mêmes connivences rouées ! Rien ne permet de désillusionner l’islamiste de sa violence qu’une éradication. Là où l’islamisme s’établit, dans tous ses variants politico-idéologiques, les valeurs universelles se dissipent y compris le patriotisme ! Leur «aggiornamento» au monde contemporain est inexistant !Toutes autres visions que présente «Rachad» et «Al Karama» depuis la Suisse, même sous l’ombre de «Cordoba Peace Institute» ne sont qu’imposture, mensonges qui ne dupent que les crédules ! Parions que «Rachad» et leurs semblables, partis ou associations, resteront figés dans les mêmes bizarreries de l’esprit, le même archaïsme dont l’oppression des femmes, les mêmes tromperies, même dans un siècle sans pouvoir réaliser l’once d’un succès de leur velléité califale éculée, mythique, faussement sublimée, définitivement révolue !
Amar Djerrad
N.D.L.R.:
– NED: National Endowment for Democracy, organisation non-gouvernementale fondée par la CIA en 1983, actuellement présidée par Damon Wilson. Son rôle dans l’émergence de troubles ayant constitué ce que l’on désigne techniquement de “révolutions colorées” dans en Europe orientale, dans la région MENA et ailleurs dans des pays non alignés ou hostile aux intérêts stratégiques et économiques de l’Empire est assez bien documenté.
– La mouvance connue sous l’appellation “Rachad” et le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) sont classés en Algérie comme des organisations terroristes et inscrits comme tels sur la liste des organisations et des personnes terroristes de ce pays.
– Le Front Islamique du Salut (FIS) est un parti politique algérien fondé en février 1989 et dissous en mars 1992.
– Moncef Marzougui, personnage controversé et ancien opposant tunisien interné pour troubles psychiatriques du temps du régime de Ben Ali, puis exilé en France où il active pour la DGSE au sein des mouvances de la Franc-maçonnerie jusqu’à la chute du régime tunisien en janvier 2011. Une fois désigné Président de la République tunisienne dans des conditions douteuses, il devient l’agent prébendé de l’État du Qatar.
Source: Lire l'article complet de Strategika 51