Libé déniche un gros scoop sanitaire, et invite le ministre de la Santé pour expliquer l’inexplicable : alors que toute la hiérarchie politico-sanitaire (en partie influencée par le Big Pharma) crie à la pandémie depuis près de deux ans maintenant, qu’elle évoque la saturation des lits en réanimation, voici qu’on apprend que l’injonction obligatoire des soignants en a fait fuir tellement que les effectifs, qui étaient déjà ric-rac dans l’hôpital public, sont maintenant en dessous du niveau de la mer, c’est-à-dire du maintien de la santé publique. Le gouvernement néolibéral a réussi son coup : il a pour le coup vraiment mis en danger les Français, et on ne parle même pas des vaccins à ARN, qui ne sont pas des vaccins, sources éternelles de profits pour le Big Pharma.
Le plus étonnant, c’est que l’info vienne du président du Conseil scientifique, le grand Delfraissy en personne :
Une info en forme de coup de poignard dans le dos (ou le ventre, au choix) de Véran, qui est sommé de s’expliquer sur cette catastrophe nationale programmée, organisée, voulue par l’exécutif. Les chiffres avancés par l’équipe de Delfraissy font froid dans le dos : 5 800 lits fermés en 2020, au plus fort, prétendument, de l’épidémie, et 27 000 depuis 2013 ! Le restant, soit 387 000, n’étant pas complètement opérationnel, faute d’effectifs : les aide-soignants et les infirmières se sauvent, dans le privé ou dans d’autres secteurs, tandis que les médecins sont lessivés.
Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP, évoque un « moment périlleux » – non, sans déconner ? –, tandis que l’urgentiste Patrick Pelloux crie au loup, comme toujours : « catastrophique ». Pour François Crémieux, à la tête des hôpitaux de Marseille, et accessoirement grand ennemi du Pr Raoult, on serait « au bord du précipice ». Tout ceci étant le résultat de la politique de destruction de l’hôpital par les forces néolibérales et leurs hommes dans la hiérarchie sanitaire, par exemple Hirsch, Véran et compagnie.
Devant la fuite des personnels et la raréfaction des lits, les autorités sanitaires sont obligées de jongler d’un établissement à l’autre, comme le font les pompiers dans les SDIS. Un logiciel permet de prendre les urgences en compte, mais on se rapproche dangereusement du burn-out national. Traduction : on se rapproche aussi dangereusement d’un système à l’anglaise où des gens vont crever par centaines aux urgences, en attendant d’être soignés. Les adeptes de la sélection naturelle darwinienne seront satisfaits. Ce sont nos amis mondialistes qui remplacent progressivement l’instrument de la santé publique par les intérêts du Big Pharma.
Le Ségur de la santé avec ses 183 euros net en plus par mois ne corrigera pas les tendances lourdes qui voient les soignants craquer ou partir : il en manque trop, les salaires sont trop bas et les conditions de travail globalement trop médiocres pour attirer le chaland.
Pour le Pr Grimaldi, on est passé d’un modèle paternaliste foireux à un modèle managérial tout aussi foireux :
Après le Ségur sans effet (ni primaire ni secondaire) de Véran, on parle désormais d’un « plan Marshall » de la santé. Pour faire bonne mesure avec ce scoop assassin pour le gouvernement, celui d’aujourd’hui mais aussi ceux d’hier, Libé accueille le ministre de la Santé, c’est-à-dire du Big Pharma. Malheureusement, au lieu de pousser le ministre dans ses retranchements, voire à la démission, vu la catastrophe sanitaire ambiante (due aux choix néolibéraux et non à la fameuse pandémie mondialiste), Libé va aller dans le sens du vent. C’est la fin du scoop et de ses éventuels effets secondaires.
Alors que l’injonction à la vaccination massive est une mascarade médiatique et un non-sens sanitaire, Libé insiste sur le « schéma vaccinal », cette invitation morbide permanente à prêter son bras, son sang et son ADN aux chercheurs (de profit) du Big Pharma, et dénonce les « dizaines de millions » de Français qui sont devenus méfiants à force de menaces de Macron et de mensonges de Véran.
La seule chose sur laquelle Véran ne désinforme pas, c’est sur le prolongement de la dictature sous des prétextes fallacieux :
Français, pour bien passer l’hiver et tenir jusqu’aux élections (truquées), il faudra vous soigner un peu tout seuls en adoptant les préceptes de Béa Bach. Et si jamais vous devez aller à l’hôpital de la bande à Buzyn-Delfraissy-Véran, faites une prière avant. Le mieux, c’est de prendre en charge sa santé avant que ces gens-là ne s’en occupent.
En Mai 68 on disait « si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi ». Aujourd’hui, on dira que la fatalité, c’est la politique des autres, en l’occurrence les néolibéraux qui tiennent les commandes et qui détruisent sciemment la sécurité publique, sous toutes ses formes, et on souligne toutes. Seule une plus grande autonomie – sanitaire, politique, médiatique et économique – nous sortira des griffes de ces gens-là.
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