Un convoi militaire US de cinq véhicules blindés n’a pas été autorisé par des militaires syriens de continuer son chemin sur l’autoroute M4 à l’entrée vers Al-Qamichli.
Initialement, le commandant du convoi US voulait traverser la ville mais s’était heurté au refus catégorique du chef de poste syrien. Un échange de poignées de main entre les deux officiers respectifs en charge des deux forces a conclu l’affaire.
Ce type de scène survient fréquemment lorsque les éléments du corps expéditionnaire US- dont la présence en Syrie est totalement illégale, ne disposent d’aucun “relais” ou “facilitateur” au sein de l’armée syrienne ou d’une faction disposant d’un pouvoir local sur le territoire comme c’est le cas pour les “Forces Démocratiques de Syrie” ou FDS, appellation marketing désignant les séparatistes kurdes de Syrie, généralement classés à l’extrême-gauche de l’échiquier politique.
Par contraste, Washington avait obtenu l’entière coopération (collaboration) de la totalité du haut commandement et de la plupart des commandants des unités militaires irakiennes à la veille de l’invasion de l’Irak le 20 mars 2003. Seule une sous-unité secondaire s’était battue à Oum Qasr, un port situé dans l’extrême Sud du pays.
Baghdad, une capitale de cinq millions d’habitants est tombée sans un seul coup de feu tiré par les militaires irakiens. La seule résistance enregistrée fut celle, irrégulière et éphémère, de quelques dizaines d’étudiants libyens, palestiniens et soudanais qui furent vite ciblés par des militaires irakiens habillés en civil, mécontents de voir des étrangers tenter de saboter l’entrée des américains à Baghdad.
En règle générale, aucune présence militaire étrangère dans un pays n’est possible
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