Le tribunal correctionnel de Metz a condamné ce mardi Cassandre Fristot à six mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine raciale ». La justice retient la caractère antisémite de la pancarte brandie par la jeune femme lors d’une manifestation contre le pass sanitaire, le 7 août.
Le tribunal correctionnel de Metz a considéré que la pancarte, rédigée et portée par la jeune femme lors d’une manifestation antipass le 7 août à Metz, était antisémite. On pouvait y lire les noms de 13 personnalités publiques, associées au terme « Traîtres ! » et à l’interpellation « Mais Qui ? ».
La photo de la pancarte, diffusée sur les réseaux sociaux, avait soulevé une polémique et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé au préfet de Moselle de saisir la justice.
Lors du procès, le 8 septembre, le représentant du parquet avait réclamé trois mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité. Cassandre Fristot, une enseignante de 33 ans, avait été plusieurs fois candidate à des élections en Moselle, sous l’étiquette du Front national. La jeune femme n’avait pas assisté à l’audience, ses avocats affirmant qu’elle faisait l’objet de menaces de mort. Elle n’était pas présente non plus lors du délibéré.
L’audience avait porté sur le caractère antisémite ou non du message de la fameuse pancarte. Pour les associations parties civiles, comme la Ligue des Droits de l’Homme, il s’agissait du « b.a.-ba de l’antisémitisme ».
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