Ce lundi 11 octobre, le groupement Epi-Phare a publié deux études affirmant que « la vaccination est efficace à plus de 90 % pour réduire les formes graves de Covid-19 chez les personnes de plus de 50 ans en France ». Cette étude sort à quatre jours des discussions au Sénat sur la vaccination obligatoire en France.
Depuis près de 18 mois, les experts nous vantent les mérites des études randomisées en double aveugle publiées après revue par les pairs dans des journaux indépendants sans que les auteurs n’aient de lien d’intérêt. Le canon de la science nous dit-on, bien que nous ayons dû faire face à une nouvelle maladie qui aurait dû entrainer au sein de la loi d’urgence des « décisions adéquates ».
Les études définies comme « best practice » font l’objet de protocoles enregistrés (clinicaltrials.gov ou bien Prospero) afin de s’assurer que celles-ci respectent les normes et règles établies. Le lecteur de cette dernière étude ne pourra donc qu’être surpris de l’absence de déclaration préalable de cette étude ou de l’absence de revue par les pairs.
Le « deux poids, deux mesures » dénoncé par bien des scientifiques lors des derniers mois prend toute sa mesure avec cette nouvelle étude qui s’apparente plus à une autoévaluation ou auto-validation du ministre de la Santé Olivier Véran.
Avant de rentrer dans les biais méthodologiques, les travers de cette étude au niveau macro sont nombreux : absence de revue par les pairs, non-déclaration préalable, lien entre Epi-phare, l’ANSM et le ministère de la Santé, sans parler de l’absence de validation ou calibration au réel en comparant à d’autres pays.
Bref, une escroquerie en règle ripolinée en étude scientifique.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation