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Campagne de dons Octobre 2021
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par Gilbert Guingant.
Une Histoire méconnue et pourtant c’est la vraie. Cela n’arrive pas tous les jours de la rencontrer non ? En 5 textes progressifs, le tour de la réponse. Les limites c’est en 3. Là vous allez entrer dans les «zones à risques» (qui existent vraiment…). Au final, il y aura un bref résumé des 4 étapes hors champ…
Ce qui est si peu connu c’est que les aventuriers de l’extrême ont expérimenté, qu’après les limites communes de la survie, il puisse exister encore jusqu’à… deux autres limites de survie. Dont il n’est parlé nulle part, sauf dans leurs témoignages, pour qui sait déduire de telles conclusions du faisceau de faits présentés. Pour les plus entraînés, ceux qui fonctionnent à la volonté, les plus acharnés à vivre, etc. – en eux, se trouve ce dépassement des limites habituelles. Et donc pour les «aventuriers du rire» c’est pareil. Même scénario de dépassement des Limites: soit, derrière le rire connu, se trouve un rire tellement plus « sauvage ». Non vraiment répertorié. Un de mes amis m’a fait découvrir les Ardennes belges profondes. Une forêt touffue où vous avez moins de 0,5 habitant au km ². Dans ce décor préhistorique, des circonstances m’ont fait expérimenter « le chevaucher le rire ». Un rire qui galope et monte toujours plus haut, plus haut, plus haut – en son arc tendu. Vous hisse jusqu’à lui. C’est comme si les mandibules de la gorge s’articulaient plus ouvertement, comme si vous preniez appui sur le dernier accord son- respiration pour vous escalader vous- même, comme si tout le corps s’ouvrait jusqu’au « hara », juste au-dessous du nombril. Et que votre organisme tout entier se mette à, complètement, se déplier dans l’univers. Ce rire vous transporte dans l’immense. Un cheval qui se cabre sous vous, de la taille d’un tronc de feu. Une rivière d’énergie qui accumule tout votre corps dans un rush de force inaccoutumée. Vous participez, alors, d’un « savoir » sans beaucoup de consistance mentale apparente: votre rire « sauvage « représente un sens supplémentaire, une palpation puissante de votre environnement. Vous « savez » que ce rire vous fait franchir des distances inouïes, toujours appuyé sur la solidité de sa montée en cavalcades. Tous vos nerfs gainés de son guttural bond, vous vous sentez tellement plus grand que vos habitudes ne vous en avaient familiarisé : libéré de l’air! Le son produit ? Sans doute les notes bleues des voyelles avec bien du rauque dedans. Une course avec/ après la respiration: comme si tout l’intérieur du corps s’étendait tout à l’extérieur. Comme à chaque fois qu’il vous arrive de l’extraordinaire, vous vous tapez sur l’épaule et vous vous questionnez : n’est- ce pas de l’imagination, un double bang du supersonique de vos pensées, un délire d’électricité…etc. Ce check up bien effectué, vous admettez que la sensation laboure, intensément, tout le corps et le porte bien (par l’énergie mise en cause!) à une de nos dimensions latentes les plus hautes…La durée fut longue comme une amoureuse communication musclée avec tout l’univers. Ce rire de l’extrême vous marque à vie !! Guère de témoignage classé…nos archives en sont toutes dépourvues (où ont-elles donc la tête ?) : pourquoi qui « sait » demeure si peu écouté dans un m’as-tu-vu social, burlesquement, si peu fécond ?
Pour le mieux situer, « ce rire sauvage », il se place bien au-dessus de ces crises de « sages » rires qui vous ont massé merveilleusement tout l’intérieur, qui semblent distiller, en vous, un repas bien consistant (puisque vous en êtes repus) et vous plongent, délicieusement, dans un sommeil s’enfonçant dans le toujours plus moelleux. Très réparateur. Le rire y représente bien une force qui vous ouvre à un bien être Total. « Le rire sauvage » tel un gigantesque accumulateur d’énergies ? Le repos était contenu dedans: céans, plus besoin de sommeil « réparateur » du tout. Vous en êtes déjà trop revigoré(e). Et, ici, sans modèle préalable, la présence d’un péril permanent (que le souffle poussé à bout s’enroue !) vous contraint à la vigilance maxima…Un bien bon récit afin de conter le phénomène ?…
Afin de compléter ces expériences « d’aventuriers du rire » nous offrons ce souvenir d’enfance, autour de 8 ans. C’était la lecture de mon premier Astérix (plus, sans doute, d’autres circonstances) – je fus embarqué dans un rire inextinguible. Cela a dû durer 10 mn ou plus (mais dans le vécu un laps interminable..). Je ne parvenais plus à m’arrêter de rire : je sentais comme le souffle du coureur qui entre dans le piston de lui-même. Puis, la crainte m’a, peu à peu, envahi : je me voyais mourir faute d’arrêter la machinerie. Dans cet état, vous ne pouvez demeurer assis. C’est donc à terre que je me roulais espaçant mon souffle de plaintes » j’veux m’arrêter, j’veux m’arrêter, s’il vous plait, arrêtez moi! stoppez – moi! « . Temps qui m’a semblé durer infiniment. Je scandai de la main, tapai du pied, les larmes roulant des yeux. Ensuite, mon souvenir me laisse un blanc: ce rire a bien dû s’immobiliser, mais impossible de revisualiser la scène ou s’arrête la locomotive !! Depuis ce jour, deux faits m’ont marqué au fer rouge : je sais que l’on peut mourir de rire, le souffle bu par les pistons stomacaux. Mais qu’il existe bien deux catégories de personnes: celles qui décrivent, nomment, étiquettent, classifient – péremptoires et monologuantes – les expériences que d’autres ont vécu. Jamais eux. Malheureusement, ils dominent dans cette société : d’où l’inhumanité de celle-ci. Et la seconde catégorie ? Celles et ceux qui vivent Réellement l’expérience mais s’en voient dessaisis, volés d’interprétation, voire accusés de tous les maux (détourner l’attention). Empêchés de partage. C’est pour cela que si vous trouviez de réelles « recettes de vie » dans l’hypocrisie sociale – veuillez nous en faire un peu part !!
Nous rangeons ces deux rires de pionniers dans les « rires existentiels »: là, où tout n’est qu’authenticité, où les « autorités » imméritées se voient toutes balayées : où vous vivez votre vie en direct. Et plus personne ne peut vous enlever le trésor que vous a confié l’univers. Dans cette optique, l’argument du « Nom de la rose »: les pouvoirs ont atrocement peur du rire – prend magiquement tout son sens.
En 2
Vous venez de découvrir une catégorie de la population que l’on vous cache soigneusement: ils existent ces « aventuriers du rire ». Qui ont ouvert en eux le gigantesque espace de libertés que semble être leur rire. Une sonde toujours en avant d’eux. Eux seuls, aussi, ont expérimenté les limites sociales du rire…Nous ne vous offrons que deux anecdotes dans le but avoué d’exciter vos imaginations plus que de vous faire un cours magistral..
J’ai vécu dans la chair que votre propre rire peut vous mettre en grand danger. Afin de vivre plus près du « théâtre de rue », je construis des « sketches » que j’essaie en situations réelles. La vraie expérience se fait toujours en direct avec vous comme principal cobaye. L’histoire est courte et le gouffre entre les conséquences et l’innocence des intentions (apporter de l’émancipation aux cerveaux!) semble si édifiante – que nous allons tout vous en dire…
« Le directeur des consciences (eh oui! ils existent afin de nous protéger de tout virus mental!) courait dans les rues. Partout. Criant: « le sauveur est de retour! le sauveur est de retour! ». Et tout le monde de se sauver…Moralité: il n’y a pas besoin de sauveur pour se…sauver !! » Il devait y avoir 30 personnes ou un peu plus. Nous les avions cru modernes, libérées ou rationnelles. Pourtant je reçus une avalanche incongrue de bois vert : ne respecte plus rien, scandaleux, blasphème, répugnant, jetez-le, ignoble, insensé, salopard…avec menaces très physiques à l’appui. Le corps désormais « marqué » que le rire peut être infiniment « politique ». Découvreur infaillible des tabous et de ce « qu’il faut absolument planquer »…Aussi perturbateur que Diogène puisque « le rire tue les pouvoirs ». Oui, mais le rire qui sait placer ses flèches dans le carquois de toujours plus de connaissances et toujours plus d’intelligences. Le rire, tel un raccourcisseur des délais d’apprentissages, vous met de plein pied là où « ça se passe »…le fond des débats bien dissimulés… Et la fuite reste le conseil de Henri Laborit. Oui, pour mieux recommencer…..
De nombreuses autres aventures étoffent cette « façon de savoir et d’apprendre » mais il faut, plutôt, les ranger dans le rire qui vous met en danger. Par exemple, à un autre « sketch », nous avions senti le vent de la bête collective pointer son mufle qui croit tout savoir et vous écrase, illégitimement, si vous n’avez pas le « bon profil »…J’avais juste scandé : « vous vous mariez eh bien! marrez-vous maintenant !! »…Salut les dégâts…
De tels rires vous font sentir, au millimètre près, comment fonctionne réellement la société. Vous font deviner où se trouvent les « espaces de liberté » et vous « distancient » bien devant toutes les mascarades collectives: vous voyez les choses telles qu’elles sont ! Incroyable mais vrai : le rire appartient bien à l’école de la vérité et de la sincérité irréductible !! Vous voulez demeurer « réalistes » et rationnels, apprenez- donc à rire à donf…
En 3
Le rire ne paraît avoir aucune autre…limite que celles que nos si peu raisonnables peurs imposent. Rire cosmique immense, il déploie tout le corps tout en demeurant un complet mystère. Social, il vous déboutonne toutes les portes que la majorité se claque à son propre nez. Mais pourquoi ? C’est qu’au lieu d’attendre que le rire « extérieur » (professionnel, concocté, marqué, conventionnalisé, séquestré, creux, etc.) ne vous tombe dessus – les « aventuriers du rire » prennent le maximum de risques (donc de prudences, en fait!) pour expérimenter le non artificiel. Ainsi, fûmes nous une troupe qui aimait « inventer » sans cesse. De ces « bandes » que « l’esprit télé » semble avoir éteintes…
Comme d’habitude, afin de ne pas vitrifier le futur par ce que nous avons déjà fait, nous ne vous dédions que deux anecdotes. Ainsi, même si vous refaites nos « plans », ce n’est pas grave, la propriété n’est plus ce que nous croyions : le principe c’est, plutôt, d’inventer partout et concrètement…Notre « garantie » c’est que, parvenus à ces limites, les masques sociaux ne peuvent plus leurrer : les êtres vraiment courageux, pionniers ou aventuriers sont bien moins nombreux que qui « fait jouer ses relations afin de cacher au plus grand nombre ces êtres flamboyants ». Aux joyeux yeux. Quel gluant paternalisme, comment accepter qu’ils décident, pour tous, de ce que nous devons voir, lire, aimer (et le revers les « ordres » contre qui ne pas voir, lire ou avoir le droit de détester…comme cela sans ne rien connaître en vrai d’eux…) ? Comment de tels esprits préhistoriques peuvent- ils encore dominer ? Vrai, exit, you too? Le rire appartient véritablement à l’Histoire…et pas eux.
« Inventer » la scène comique c’est user de tout son savoir existentiel. Il faut que chacun-e soit respecté et rendu(e) à la danse de sa beauté intérieure. Vous créez une merveille autour d’eux, vous ne voulez pas, fondamentalement, les agresser. Ainsi, ça date du temps où vous aviez des « compartiments » dans les trains et la pêche de celui qui vous kiffe le plus. J’ai expérimenté, là, ma « période total pince sans rire ». Me voici à l’entrée du compartiment, face à 3 ou 4 personnes, avec un naturel très sérieux et respectueux, articulant « J’espère que la fumée ne vous empêche pas de tousser »…Evidemment, vous récoltez des « non, non! vous pouvez fumer! ». Le nectar de la scène provient du « savoir » caché dedans. Immanquablement, quelques secondes après, certain(e)s pigent l’anomalie. C’est dans la géométrie des regards échangés que vous captez que si vous voulez « comprendre » les autres ce n’est pas dans leur fiche anthropométrique que vous « saurez ». Et tous ces gens, matons de la société, guichetiers des vocables, flicards de votre spontanéité, etc., qui vous violent de « votre âge, profession, adresse, etc. » (comme si un vrai être « humain » est défini par « ça », ce si peu ?) – et, vous côtoieront 1 000 ans sans jamais rien « savoir » de vous…Le rire (avec noyaux de tendresse et de curiosité des autres) appartient au Vrai savoir. Son exigence de vérité reste insatiable, l’amour des autres qui y demeure lové, aussi. Un des meilleurs guides d’une vie d’aventures c’est donc le rire…
La seconde grande possibilité, contenue dans le rire, c’est la palpation sensuelle des… pièges sociétaux dans lesquels se débattent les autres, ces invisibles mentaux qui les changent en marionnettes de leur propre vie, ces contraintes de comportements qui leur font, trop souvent, trahir le meilleur d’eux-mêmes pour…du néant de pubs. Oui, le rire vous fait « deviner », avoir des intuitions, des images et des sensations fortes. Ainsi, assez récemment, j’avais fait tomber un dossier par terre. Une femme belle m’aida à ramasser et une intuition me poussa à « inventer » la scène suivante. Les premiers merçis, ô merci beaucoup, très mercis obtinrent un grand sourire. Puis les » vous êtes trop gentille ; vraiment merci », l’épanouissement complet du visage. Vous avez compris que j’additionnai les mercis sur tous les tons et mimiques, obligeant à la toute spontanéité. Arriva l’apex de l’inversion, le sommet du bien être langagier. Ensuite, le visage de commencer de se crisper, de plus en plus, jusqu’au très sec « ce n’est pas la peine de me remercier » qui tue net le « goût » des mercis, et le pivotement abrupt des talons. Le savoir de cette scène c’est le déroulement des sensations et émotions intenses et diversifiées qui escortent le renversement de situation. C’est pour cela qu’il faut beaucoup d’attentions et de tendresses pour les personnes « impliquées » sinon la finesse percevrait le « coup monté », que nous ne vivrions pas le même scénario. Vous êtes là afin d’accompagner la personne à travers tout le possible qui demeure, dans chacun-e, à sa portée. Dans notre société de plus en plus étriquée, étroite, et sans beaucoup de possibilités restantes – comment se débattre dans une scène qui vous est toute imposée, combien de « gestes » restent encore à votre portée – cela appartient carrément à l’art de la survie…Si après cela, le rire n’appartient pas à toutes les santés ???
Afin de conserver le contrôle minima de nos vies, plus d’autres solutions que de tenter les situations d’absences de tous contrôles. Si vous savez surfer sur vos rires, vous obtenez la « connaissance » préalable de la vague qui pourrait vous submerger…Et le constat hébété que, dans notre anti-civilisation, l’Essentiel n’est plus jamais enseigné, appris, transmis, donné… Qui pourrait vous apprendre à rire avec autant d’impacts et de retours d’informations? Qui ? L’exercice ne semble-t-il pas nettement plus difficile que tant de starifications surfaites ? Oui, allons-nous disparaître parce que qui « sait » est partout « interdit » par des êtres profondément immatures qui empêchent que l’Evolution se remette à pétrir et brasser notre « corps » social. Le muscle du rire paraît de taille à les démasquer, non ?
Entre qui vit les expériences en direct et qui les détourne (sans les vivre!) pour en faire un étalage spectaculaire (mais que nul ne peut, alors,… vivre!) – qui vous mettez- vous à apprécier ? Le fait que l’immensité thérapeutique et active du rire (qui serait si salutaire à notre civilisation actuelle) n’appartienne pas aux… préoccupations des ex-élites (citez-en un seul écrit « solide » de leurs bouillies sur le vaste sujet !) – cela les discréditerait plutôt, elles, ou les « aventuriers du rire » ???
Cette Histoire (oui la vraie) du rire repose sur 5 textes : en 1) – l’architecture d’ensemble…en 2, un poème sac de nœuds, en 3 ces limites. Et puis un «Rire de bon cœur» (ce qui cible bien la bonté) et en fin…(5) « Comment rire au mieux, en fait ? »
Texte placé sous l’égide de la liberté :
« aimer la liberté, c’est aimer les autres ;
aimer le pouvoir, c’est s’aimer soi-même. »
( William Hazlitt, Political essays, 1819)
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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