On se souvient de l’étude scientifique éprouvant l’utilité de l’hydroxychloroquine, arrêtée à temps afin que l’effectif de patients reste suffisamment faible pour que l’effet positif constaté ne puisse être décrit comme statistiquement significatif. Ce qui aura permis aux manipulateurs d’opinion d’affirmer que rien ne prouve l’utilité de ce vieux médicament bon marché dans le traitement précoce du covid.
Chat échaudé craignant l’eau froide, on se demandera si l’arrêt prématuré des tests menés sur ce nouveau médicament, officiellement parce que très convaincants, ne sert pas au contraire à cacher des résultats décevants de plus en plus visibles à mesure que croissait l’effectif. Ce que c’est que de voir le mal partout…
Quoi qu’il en soit, et comme le suggérait récemment le professeur Raoult, avec ces nouveaux médicaments à placer sur le marché, et maintenant que des centaines et des centaines de millions d’injections d’ARNm ont été faites (vendues), on va sans doute trouver à celles-ci des défauts suggérant un intérêt tout nouveau pour les traitements précoces. Mais surtout pas avec des médicaments éprouvés et ne permettant pas de remplir les poches des actionnaires de Big Pharma.
La demande d’autorisation n’est qu’une formalité, n’en doutons pas. Le Figaro nous informe que « par anticipation, le groupe a déjà commencé la production de molnupiravir à grande échelle et prévoit de fabriquer les doses nécessaires pour 10 millions de traitements d’ici la fin de l’année. Et Merck a déjà passé des accords avec certains États, dont les États-Unis, qui ont prévu d’en acheter 1,7 million si le molnupiravir était approuvé. »
– La Rédaction d’E&R –
Merck a fait savoir qu’il avait déposé devant l’Agence américaine du médicament une demande d’autorisation en urgence de sa pilule contre le Covid-19. Selon un premier essai, elle diviserait par deux les risques d’hospitalisation.
Le laboratoire américain Merck a annoncé le 11 octobre avoir déposé une demande d’autorisation en urgence auprès de l’Agence américaine du médicament, la FDA, de sa pilule qui, selon un essai clinique, réduirait par deux les risques d’hospitalisation et de décès des patients atteints du Covid-19. S’il est approuvé, ce médicament appelé molnupiravir représenterait une avancée majeure dans la lutte contre la pandémie en permettant de diminuer assez facilement les formes graves de la maladie.
« Les conséquences extrêmes de cette pandémie exigent que nous agissions avec une urgence sans précédent, et c’est ce que nos équipes ont fait en soumettant cette demande [d’autorisation] du molnupiravir à la FDA », a souligné Robert Davis, patron de l’entreprise, cité dans le communiqué. Ce type de traitement par comprimés, facile à administrer, est très attendu et vu comme une façon efficace de combattre la pandémie.
Un essai clinique mené avec Ridgeback Biotherapeutics
Merck a précisé travailler « activement avec les agences réglementaires du monde entier pour soumettre des demandes d’utilisation d’urgence ou d’autorisation de mise sur le marché dans les mois à venir ».
Pour sa demande d’autorisation, Merck se base sur l’essai clinique mené avec son partenaire Ridgeback Biotherapeutics auprès de personnes avec des cas légers à modérés de Covid-19 et au moins un facteur de risque aggravant. Elles ont reçu le traitement dans les cinq jours après les premiers symptômes.
Le taux d’hospitalisation ou de décès chez les patients ayant reçu le médicament a été de 7,3 %, contre 14,1 % chez ceux ayant eu un placebo. Aucun décès n’a été constaté chez les personnes traitées avec le molnupiravir, contre 8 dans le deuxième groupe.
Les résultats étaient suffisamment convaincants pour qu’un comité indépendant de surveillance des données, en consultation avec la FDA, décide d’arrêter l’essai prématurément.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation