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Campagne de dons Octobre 2021
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L’avancement au rouleau-compresseur de l’agenda totalitaire laisse nombre de citoyens désemparés. Alors même que l’épidémie n’existe plus (en tout cas selon les standards en la matière), que la campagne d’injection génique s’avère bel et bien inutile et dangereuse comme nous l’avions pressenti, que l’inutilité et la brutalité des mesures dites « sanitaires » choquent aussi bien les juristes que les experts en santé gardant quelque bon sens, nos gouvernements restent engagés à tombeau ouvert (littéralement) dans une fuite en avant mortifère.
Comment comprendre que les faits et chiffres, les données probantes, les analyses comparatives, les rappels des bonnes pratiques, de l’éthique et même des lois contraignantes ne soient apparemment d’aucun effet ni sur le psychisme collectif ni sur les cognitions de nos dirigeants ? Si nous sommes nombreux à avoir compris qu’il y a une convergence d’intentions malveillantes derrière l’agencement de cette dérive totalitaire (à quoi accessoirement suffit a minima le concept de corruption systémique sans exclure qu’il y en ait d’autres), comment expliquer qu’autant de personnes ordinairement sensées, éduquées, et capables de réfléchir soient à ce point disjonctées mentalement ?
Comment expliquer que les autorités jouissent d’un pareil blanc-seing auprès des décideur et de la population, malgré la somme d’erreurs, de décisions absurdes, de mensonges et même de violence arbitraire exercée sans le moindre scrupule ? Alors que les rares lanceurs d’alerte se font quant à eux attaquer avec une hargne irrationnelle…
Autant de questions qui deviennent de plus en plus lancinantes
C’est pourquoi je suis aujourd’hui ravi de partager sur ce blog des éléments hautement éclairants nous permettant non seulement de faire cas de ce qui nous arrive, mais aussi de nous conforter dans le type d’action le plus utile à continuer à mettre en œuvre, tout en reconnaissant que la route sera longue et périlleuse.
Car nous devons entendre et accepter de reconnaître ce que les spécialistes de la psychopathologie collective nous disent : nous sommes bel et bien emportés dans une véritable dérive de nature paranoïaque, une forme de psychose collective caractéristique des déferlements totalitaires. Dans laquelle toutes les lois et les fondements éthique de nos sociétés sont dynamités au profit de règles arbitraires et absurdes, qui ne s’embarrassent plus de respecter ni l’ordre juridique ni même un élémentaire bon sens.
Le réel est ainsi devenu pour nos élites en perdition un fatras de fake-news à réprimer et censurer, produits selon leur convictions projectives délirantes par des groupuscules malfaisants de complotistes…
C’est le propre paraît-il des paranoïaques : ils se fantasment auto-engendrés et le réel n’a aucune importance au regard de leur idéologie toute-puissante.
Le tabou de la faillite « vaccinale »…
Pour donner un seul exemple brûlant d’actualité de ce que nous évoquons ici : la campagne d’injections géniques expérimentales vendues comme « vaccins » est une simple faillite. L’inoculation n’a aucun effet de ralentissement de l’épidémie (selon les dernières études), pas plus qu’elle n’empêche les individus de développer des formes graves ni de décéder de la maladie en l’absence de traitements précoces, seule stratégie efficace comme les exemples abondent à travers le monde.
Pire : les effets secondaires s’avèrent terrifiants. Des médecins-légistes allemands, voulant en avoir le cœur net, ont entrepris de réaliser des autopsies systématiques sur des personnes décédées post-injection et les résultats sont flippants. Les décès sont largement imputables à l’injection génique et mettent en lumière une « crise de folie des lymphocytes », caractérisée par :
- la réaction immunitaire excessive avec risque de maladies auto-immunes (en anglais, « self-to-self attack ») ;
- la production excessive de lymphoctyes (hyperplasie) ;
- l’apparition de ganglions lymphatiques dans des organes où ils ne doivent pas se trouver, sauf à y exercer une action de destruction (dans le foie, les poumons, l’utérus, la glande thyroïde, les glandes salivaires, etc.) ;
- un « déstockage » (Entspeicherung) des organes lymphatiques, qui diminue les capacités immunitaires externes.
Une autre alerte tout aussi grave retentit de partout : les injections géniques conduisent un nombre important d’inoculés de tous âges et profils de risque à connaître une élévation vertigineuse du taux de D-dimères (produits de dégradation de la fibrine), marqueur sanguin de thromboses (et donc de troubles de la coagulation, phlébites, embolies ou caillots sanguins). Avec une caractéristique troublante : les mesures effectuées sur certains « vaccinés » (de 20% à 62% d’entre eux selon les sources) atteignent des seuils astronomiques en l’absence de tout symptôme habituel identifiable. Alors que le taux normal de D-dimères ne doit pas dépasser 500, et qu’un taux de 2500 est habituellement considéré comme grave et requérant une hospitalisation immédiate, nombre de personnes testées atteignent des valeurs allant jusqu’à 7500, provoquant la stupeur des médecins et des laboratoires.
Ce qui laisse redouter des effets graves et même une mortalité importante à un horizon de quelques mois : l’explosion de micro-caillots dans le sang ne peut qu’endommager de manière irréversible les capillaires sanguins dans lesquels ils s’accumulent in fine, en particulier dans le cerveau. D’où l’appel pressant de ces médecins, invitant tous les injectés géniques à tester au plus vite leur niveau de D-dimères.
… pourtant connaissable de longue date
Résumons : le 11 août, le centre de référence des vaccins de l’Université d’Oxford communique que d’après les données récoltées, l’immunité vaccinale n’est plus qu’un mirage inatteignable. Un pays hyper-vacciné comme l’Islande déclare renoncer à la politique du « tout-vaccin », reconnue comme illusoire pendant qu’une multitude d’autres exemples (comme Gibraltar) attestent de cette faillite.
Des hôpitaux israéliens nous informaient concomitamment que 95% de leurs patients aux soins intensifs du fait du Covid étaient bel et bien double-vaccinés.
Récemment encore, l’Université de Harvard a dû fermer des classes alors que 95% des étudiants et du corps enseignant avaient reçu l’injection génique.
On observe par ailleurs à maints endroits une augmentation de la mortalité générale coïncidant avec la campagne d’inoculation, ainsi que des signes alarmant comme l’augmentation (« inexpliquée ») du nombre de crises cardiaques en Écosse ou encore un nombre de cas de myocardites 19 fois supérieur au nombre attendu chez les volontaires de 12-15 ans injectés. Sans même parler du nombre de décès et de d’effets indésirables gravissimes (perte de la vue, handicap moteur irréversible) rapportés par la pharmacovigilance, pourtant configurée pour être peu sensible aux incidents et accidents post-« vaccinaux ».
Tout ceci aurait dû évidemment avoir mis un STOP immédiat à cette campagne délirante. Eh bien non : les autorités semblent prises d’une danse de St-Guy morbide, s’acharnant à l’inverse avec encore plus d’insistance, de contrainte et même de brutalité à ce que le plus possible de personnes se soumettent aux injections géniques expérimentales de toute évidence inutiles et dangereuses. Transgressant toutes les règles éthiques et principes en santé publique et violant nombre de lois, y compris fondamentales. Comme je l’ai souligné lors d’une récente présentation au Conseil scientifique indépendant sur le thème « Éthique, propagande et manipulations au temps du Covid », nos gouvernements se comportent actuellement comme des délinquants ou même des criminels, usant et abusant de procédés iniques et illégaux dans une indifférence quasi-générale.
Il me faut rendre hommage ici à Mme Suzette Sandoz, professeur de droit honoraire et ancienne conseillère nationale, pour avoir, clamans in deserto, nommé explicitement la réalité hideuse de ces agissements. Parlant des chantages et contraintes exercés par le Conseil fédéral, elle a ainsi rappelé :
« La campagne en faveur de la vaccination est absolument désastreuse. Tout est mis en œuvre pour contraindre à la vaccination (en particulier l’intimidation de certains médecins, les menaces concernant le personnel soignant, voire certains employés du secteur public, etc…), en traitant les citoyens comme des délinquants, en ostracisant les personnes non vaccinées, alors que les personnes vaccinées peuvent aussi être porteuses des virus et d’autant plus « dangereuses » qu’elles renoncent à toute mesure de sécurité suivant les cas.
Disons-le clairement, la vaccination est en fait devenue obligatoire sous la contrainte et la menace ».
Quant à la dernière trouvaille de ceux qu’on appelait jusqu’à il y a peu les « sept sages » consistant à promettre une prime de 50 francs à quiconque obtiendrait d’un proche qu’il se laisse inoculer à son tour, elle exprime un avis que je partage sans réserve :
« Jamais je n’aurais envisagé que, dans mon pays, on puisse descendre aussi bas !
Imaginez un seul instant la souffrance morale de la personne qui aurait « acheté/vendu » un membre de sa famille pour qu’il soit vacciné – peut-être même en lui affirmant qu’il ne courait aucun risque- et qui verrait celui-ci atteint définitivement ou même momentanément dans sa santé à cause du vaccin. Maintenant déjà l’indifférence professionnelle règne au sujet des suites ; les responsables sanitaires invoqueraient alors probablement des motifs « humanitaires » pour nier tout rapport avec le vaccin.
On a fait peser sur les jeunes, au début de la pandémie, la responsabilité de « protéger les personnes à risques » – en particulier celles de plus de 65 ans ! Et maintenant, on inciterait les proches à convaincre des membres de leur famille de se faire vacciner, en les payant pour cet effort…
Je caresse l’espoir que les autorités cantonales auront un sursaut d’éthique à la différence des politiciens entendus aux nouvelles ce soir, pour refuser catégoriquement cette déchéance.
Mais le seul fait que des autorités fédérales aient pu imaginer un tel moyen de contraindre à la vaccination détruit toute confiance que l’on pouvait avoir en elles. J‘en ai la nausée ».
Comment donc une société entière, que l’on imaginait à l’abri, fermement enracinée dans des valeurs démocratiques qui étaient plus que de façade, peut-elle pareillement basculer dans l’ignominie ?
C’est ce dont traitent les contenus qui suivent
Tout d’abord je ne puis que recommander à toute personne intéressée à penser cette presqu’impensable réalité de fréquenter l’œuvre d’Ariane Bilheran. Celle-ci, normalienne, psychologue clinicienne, docteure en psychopathologie, est spécialisée dans les processus pervers individuels et collectifs, la paranoïa et les dérives totalitaires. C’est dire si on ne saurait être à meilleure école. Ses articles, publiés pour nombre d’entre eux dans l’Antipresse, sont également accessibles sur son site : arianebilheran.com
Dans mes explorations, j’ai trouvé deux pépites supplémentaires qui constituent pour la première une remarquable introduction à ce douloureux sujet et pour la seconde un approfondissement qui l’est tout autant.
La première provient d’un site de vulgarisation scientifique nommé l’Académie des idées. Dans une animation durant 22 minutes (traduite en français par Rémi Igor de la chaîne YouTube le Grand Réveil), nous y trouvons exposées les principales lignes de force du basculement dans la psychose collective telle que nous la vivons actuellement. J’emprunte (avec mes chaleureux remerciements à son auteur) le résumé qu’en a fait un observateur averti.
Le menticide ou meurtre de l’esprit
« Les masses n’ont jamais eu soif de vérité ; elles se détournent des évidences qui ne sont pas à leur goût. Elles préfèrent glorifier l’erreur si l’erreur les séduit. Celui qui peut apporter l’illusion peut facilement devenir leur maître ; celui qui tente de détruire l’illusion est toujours leur victime », Gustave Lebon.
La plus grande menace pour la civilisation réside dans notre incapacité à faire face aux forces de notre propre psyché.
Dans « Civilisations en transition », Jung démontre que c’est quand la maladie mentale devient la norme plutôt que l’exception que nos tendances de loup rentrent le plus en jeu. C’est l’épidémie psychique.
Il n’existe pas de remède efficace contre les épidémies psychiques.
La plus dangereuse épidémie psychique : la psychose de masse. Elle se produit quand une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans l’illusion.
Exemples :
1- la chasse aux sorcières en Amérique et en Europe aux 16eme et 17ème : boucs émissaires d’une société devenue folle ;
2- la montée du totalitarisme au XXe siècle.
Bien des individus qui composent ces sociétés infectées deviennent moralement et spirituellement inférieurs : erratiques, peu fiables, émotionnellement bas. Ils n’en sont souvent pas conscients.
Cause : les déclencheurs psychogènes.
Des flots d’émotions négatives telles la peur qui plongent dans la panique.
L’individu cherche alors un soulagement. Entrer dans une crise psychotique, par exemple. C’est la réorganisation de l’expérience du monde extérieur qui mêle faits et fictions, illusions et réalités de manière à mettre fin au sentiment de panique.
Phase d’intégration psychotique : l’individu assemble les choses en conservant une manière pathologique de voir la réalité ; ce qui lui permet d’expliquer ses expériences anormales. Il voit du sens dans ses expériences, d’où le terme « intégration ». L’intégration est alors psychotique car basée sur des illusions et non sur des modes de vie adaptatifs et favorables à la vie devant des menaces qui ont engendré brusquement la panique. En fait, les délires permettent à l’individu paniqué d’échapper à un raz-de-marée des émotions négatives au prix d’une perte de contact avec la réalité.
Dans cette époque moderne, c’est la psychose de masse du totalitarisme qui est la plus grande menace.
C’est le phénomène moderne du pouvoir total total et centralisé de l’état couplé au retrait total des droits individuels de l’homme. Il y a ceux qui sont le pouvoir, et une masse soumise.
La transformation sociale qui s’établit sous le totalitarisme est construite et soutenue par des illusions.
Car seuls les hommes et les femmes trompés régressent vers des stades infantiles de sujets obéissants, se soumettent et remettent le contrôle complet de leur vie aux politiciens et aux bureaucrates.
Seule une classe dirigeante illusionnée pensera posséder la connaissance, la sagesse et la perspicacité nécessaires pour contrôler complètement la société de manière descendante.
Et ce n’est que sous le charme des illusions que quelqu’un pourrait croire qu’une société composée d’une part de dirigeants avides de pouvoir et d’autre part d’une population psychologiquement en régression puisse mener à autre chose qu’à la souffrance des masses et à la ruine sociale.
Comment les élites procèdent-elles ? Par le menticide (le meurtre de l’esprit).
C’est un système organisé d’interventions psychologiques et de perversions judiciaires pour instiller ses propres pensées opportunistes dans l’esprit de ceux qu’on souhaitent utiliser et détruire : c’est le viol de l’esprit.
On commence à instaurer la peur : l’individu est alors facilement submergé par la folie.
Une technique : instaurer des vagues de peur couplées à des périodes de calme. Chaque vague de peur, étant plus intense que la précédente, crispe un peu plus que celle d’avant parce qu’après une période de calme les gens sont encore plus perturbés par l’expérience précédente. La moralité régresse et les effets psychologiques de chaque nouvelle campagne de propagande se renforcent : elle atteint un public déjà affaibli.
Alors que la peur prépare une population au menticide, l’utilisation ou la propagande pour diffuser des informations erronées et favoriser la confusion quant à la source des menaces et la nature de la crise contribue à briser l’esprit des masses.
Plus la confusion est grande, plus la capacité à faire face à la crise est faible. La confusion augmente la prédisposition pour une descente dans le délire du totalitarisme
Jamais des moyens (@, smartphones, TV, …) aussi efficaces n’avaient existé pour mener les gens dans la psychose du totalitarisme : ils sont associés à des algorithmes qui censurent rapidement le flux des informations indésirables qui permettent aux détenteurs du pouvoir d’attaque l’esprit des masses.
Les personnes prennent pour acquis le monde qu’elles regardent.
Isoler les gens et perturber les interactions sociales et normales, isoler et répéter les stimuli sont les moyens de « casser » rapidement et de manière presque invisible la résistance des individus.
L’aspiration à un monde plus ordonné est alors mûre. Les dirigeants peuvent ainsi offrir un retour à l’ordre plus rapidement dans le sens opposé. Cela a un prix : les masses doivent renoncer à leur liberté et céder le contrôle de leur vie à l’élite dirigeante ; elles doivent renoncer et à leur capacité à être des individus autonomes et responsables de leur vie et devenir des sujets soumis et obéissants. Elles doivent sombrer dans la psychose totalitaire.
En imposant une stricte conformité et en exigeant une obéissance aveugle de la part des citoyens, le totalitarisme prive le monde de sa spontanéité qui produit les joies de la vie et la créativité qui fait avancer la société.
Le contrôle total de cette forme de gouvernance engendre la stagnation, la destruction et la mort à grande échelle. Différents exemples historiques (comme ceux synthétisés par le dissident puis président tchèque Vaclav Havel) donnent toutefois un espoir. Ils montrent que la guerre ne se gagne pas sur le terrain des idées (puisque les victimes de la psychose ont perdu l’essentiel de leur capacité de penser) mais en gardant des espaces, interstitiels ou clandestins au besoin, où il soit possible de vivre ensemble des expériences nourrissantes extérieures la psychose de masse.
Quelques actions possibles :
- Diffuser la vérité/l’exactitude
- Utiliser l’humour et le ridicule
- Créer des structures parallèles
Les mécanismes des régimes totalitaires
La seconde pépite (déjà mentionnée il y a quelques semaines sur ce blog) est une audition donnée devant la Commission Corona de l’avocat allemand Reiner Fuellmich par le Pr Mattias Desmet. Celui-ci enseigne la psychologie clinique à l’université de Gand en Belgique et s’est spécialisé dans la « formation de masse » typique des régimes totalitaires.
Dans un exposé brillant, il présente un modèle effectivement éclairant quant aux conditions préalables nécessaires, mais aussi à la dynamique propre des dérives de l’ordre de celle dans laquelle nous sommes.
Laquelle se caractérise en effet par un « état préalable » de la société, fait de niveaux élevés de mal-être et de perte de sens. Soulignant les taux stupéfiants (littéralement) de consommation de médicaments psychotropes dans nos différents pays ainsi que de marqueurs de souffrance psychique comme le burn-out et les dépressions, le Pr Desmet souligne que nous étions déjà des sociétés souffrant de fort taux d’anxiété et de frustration psychique diffuses, amplifiées par la perte de liens sociaux. Il en résulte une société déboussolée, avec des individus en proie à des affects d’autant plus douloureux qu’ils ne savent pas les attribuer à une cause en particulier. Cette souffrance « flottante » est d’autant plus redoutable que tout facteur obvie apparaissant porte en lui le risque de précipiter les deux principaux processus inconscients mis en lumière par Freud : le déplacement et la condensation.
Un agent comme le coronavirus peut ainsi devenir la cible de cette projection massive sur laquelle les individus vont décharger mais aussi investir massivement leur souffrance diffuse : grâce au Covid, ils savent enfin (ou croient savoir bien sûr) pourquoi ils sont aussi angoissés et déboussolés.
La captation de cet investissement pulsionnel par le narratif officiel devient un jeu d’enfant : dans une configuration élémentaire « à la » triangle de Karpmann (que Desmet ne mentionne pas), les gens s’éprouvent victimes ou à risque de l’être avec un bourreau identifié (le redoutable virus, auquel se retrouvent agglutinés ceux qui contestent le narratif officiel – complotistes et antivaxx selon les étiquettes de circonstance – désignés eux aussi comme des « dangers publics » ) et un sauveur qui l’est tout autant (les autorités protectrices et le « vaccin » salvateur).
Dans ce processus, les individus se soulagent efficacement de leur souffrance diffuse, avec de surcroît le sentiment de participer à une communauté héroïque, recréant ainsi le sentiment d’être en liens d’une manière où ils se sentent prêts à tous les sacrifices. Le Pr Desmet insiste sur le fait que la participation à la dérive totalitaire est tout sauf égoïste : elle est à l’inverse solidaire, altruiste et même sacrificielle. Ce que confirme la facilité avec laquelle les peuples renoncent actuellement à leurs droits et libertés.
Une fois cet « engoncement » dans un narratif fantasmatique réalisé, le piège s’est refermé : le risque qu’il y aurait à ouvrir les yeux, à comprendre la réalité de la situation, à mesurer aussi l’étendue et la gravité des manipulations et maltraitances subies de la part de dirigeants en qui ils avaient placé leur confiance implique nécessairement le risque d’être renvoyé à la souffrance flottante, perspective psychiquement insupportable. Ce qui explique pourquoi les « covidistes » (autorités et population) sont si peu intéressés par les faits, les chiffres et les données. À tel point qu’ils les rejettent même avec acharnement et une hostilité marquée envers ceux qui cherchent à les en informer.
Un paramètre frappant de ce processus est que ce ne sont de loin pas les personnes les mieux éduquées ou soi-disant les plus aptes à la pensée critique qui se trouvent être les mieux protégés face à cette dérive délirante. Au contraire ! Les « élites » sont d’autant plus à risque que leur narcissisme social rend difficile pour elle l’admission de leurs erreurs ou dérapages. Les biais cognitifs de confirmation, amplifiés par la pensée grégaire et la supériorité de caste, rend à l’inverse les médecins, scientifiques, universitaires, avocats, psychologues, dirigeants d’entreprise, cadres et journalistes d’autant plus à risque de s’enfermer dans des postures délirantes.
Les chiffres insensés que continue à produire la Task Force scientifique suisse dans ses hallucinations modélisatoires en est un bon exemple : après avoir prétendu à l’encontre de toute réalité que les confinements avaient sauvé des dizaines de milliers de vies (là où la vraie science montre qu’il n’ont pas eu d’impact favorable) sa vice-présidente Samia Hurst est venue il y a peu expliquer aux médias complaisants que le pass sanitaire allait permettre maintenant d’éviter des dizaines de milliers d’hospitalisations, là où les meilleurs épidémiologistes ont montré son inutilité en ce sens. À part aligner les « 0 » après un nombre entier dans de parfaits fantasmes pseudoscentifiques, les élucubrations de la Task Force ne sont rien d’autre depuis le début de l’épidémie de Covid que des productions proprement délirantes au regard des critères de la vraie science.
Symptôme d’un mal plus profond : comme le problème n’est pas intellectuel ou logique, les données véridiques ne peuvent rien pour ces psychismes azimutés. Qui se tiennent parmi hélas dans une grande bouffée psychotique pour le plus grand malheur de la population.
Alors comment sortir de l’ornière ?! Mattias Desmet souligne qu’il y a toujours dans les formations de masse une répartition inégale de la population : à peu près 30% est captive de l’hypnose collective et ne dispose pas de la ressource nécessaire à la remettre en question. 40% de la population est simplement emportée par le mouvement, mais tout en conservant la ressource latente de se questionner et de sentir intuitivement que quelque chose ne joue pas. En particulier dans la présentation absurde des données. Enfin, de 20 à 30% de la population est constituée de personnes qui ont une immunité psychique face à la formation de masse. Elles ont vocation à être des gardiens des valeurs humaines et du bon sens, avec pour objectif principal de garder le dialogue ouvert avec les 40% de personnes « récupérables ».
Cette audition est si éclairante, si fondamentale, que je ne peux qu’en recommander vivement le visionnement. Fuellmich et son équipe poussent évidemment les questions plus loin, notamment quant à la possible « ingénierie » délibérée et impliquant donc une responsabilité pénale de certains acteurs. La suite est à découvrir ici :
source : https://anthropo-logiques.org
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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