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Campagne de dons Octobre 2021
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Pluie et nuages. Thessalie alors profonde, de saison. Aux monastères… en réalité musées des Météores, les visiteurs sont surpris par les averses et donc, par les températures déjà en chute libre. Voilà pour de la vraie petite liberté. La Grèce range enfin son image de carte-postale. Il était encore temps. Affaire, comme on dit pliée.
Nous avons à l’occasion goûté aux premières pommes à près de 1100 mètres d’altitude. Neraïdochóri, littéralement le village des fées, sans visiteurs et autant presque, sans habitants. On y prépare son bois de chauffage quand les premiers poêles sont déjà allumés et que bientôt, il va falloir faire entrer les vaches pour les mettre à l’abri de l’hiver.
Le ciel est bien bas ; ici, c’est ainsi sûrement le concret qui domine, pour ceux qui demeurent bien entendu en ces lieux. Car tous ces villages du Pinde ont été d’abord détruits par les Allemands entre 1943 et 1944, sans oublier non plus la terrible Guerre Civile… autophage entre Grecs, des années 1946 à 1949.
Ses victimes à Neraïdochóri ont été d’ailleurs plus nombreuses que celles causées par toutes les autres guerres réunies. Il suffit pour s’en convaincre de considérer le monument aux morts, érigé au centre de l’espace public sur la place principale du village… aux tavernes et aux épiceries en faillite, autant désormais historique.
En ces hauts lieux grecs, on prie dans leurs églises encore byzantines, où l’on discute parfois de la théologie actualisée. « Voilà qu’à son tour, l’Orthodoxie est entrée dans une phase critique, d’autant plus que ses ecclésiastes deviennent des schismatiques, quand par exemple ils transforment les églises en lieux de vaccination. La foi est de ce fait malmenée comme jamais auparavant car en réalité, nos temps sont alors des moments finaux ».
En ces mêmes lieux, les gardiens des églises sont généralement ces laïques rattachés aux monastères de la région. Souvent, ils ont étudié la théologie, l’histoire et le chant byzantin, avant de participer pleinement mais humblement aux mystères. « Mais le doute règne. Trouver son Pneumatikós parmi les ecclésiastes, voire parmi nos moines, n’est plus une affaire si simple que par le passé » entend-on alors à l’occasion.
Le Pneumatikós est en quelque sorte le guide spirituel du laïque initié. Il s’agit fréquemment d’un moine, et comme pour le confesseur, l’éxomologèse ne consiste pas en une sèche énumération des fautes commises, individuelles, autant sociétales ; on dirait même anthropologiques. Cette initiation tend à devenir un dialogue, une véritable analyse de l’âme et elle dure alors fort longtemps.
Le rideau de l’été grec est enfin tombé. En cette Grèce des hauteurs, on peut autant fréquenter certains restaurants en… oubliant les contrôles pseudo-sanitaires. Au même moment, le Régime impose par exemple aux Crétois sinistrés du récent séisme… ses centres d’hébergement d’urgence, uniquement pour les vaccinés, ou sinon, ceux qui ont tout perdu, se doivent alors pratiquer sans cesse de nombreux tests payants.
Et en Thessalie des montagnes, le débat est sinon de saison. « Nous recevons déjà nos chasseurs du coin et parfois d’ailleurs, ceux par exemple qui nous sont même arrivés cette semaine depuis l’Italie. Car alors du sanglier, il y en a partout et pour tout le monde. Au pire, nous installerons du chauffage adapté aux endroits semi-ouverts. Ceci étant dit, le pouvoir n’a pas trop intérêt à venir nous embêter. Sur huit clients potentiels par jour… nous ne pouvons pas éjecter la moitié ».
Pluie et nuages. Thessalie alors profonde et surtout de saison. On prend de la hauteur dans un sens, rappelons-le, le Pinde, ce massif montagneux de l’Épire et de la Thessalie, dans le Nord de la Grèce est déjà mentionné dans la littérature de l’Antiquité grecque. Il y est dit qu’il était dédié à Apollon, dieu de la musique et de la poésie, ainsi qu’aux Muses. Donc suivons-nous au besoin les muses…
Ou, comme nous en avertit Nicolas Bonnal depuis son blog ; il n’y qu’à écouter ceux qui savent faire. Tel le Chef indien Hopi Aigle Blanc.
« Le moment que vit l’humanité peut être vu comme une porte ou comme un trou. La décision de tomber dans le trou ou de passer par la porte vous appartient. Si vous consommez les nouvelles 24 heures sur 24, avec une énergie négative, constamment nerveux, avec du pessimisme, vous tomberez dans ce trou, mais si vous en profitez pour observer, pour repenser la vie et la mort, pour prendre soin de vous et des autres, alors vous passerez la porte ».
« Ne sous-estimez pas la dimension spirituelle de cette crise. Adoptez la perspective d’une aigle qui voit tout d’en haut avec une vue plus large. Il y a une question sociale dans cette crise, mais aussi une question spirituelle. Les deux vont de pair. Sans la dimension sociale, nous tombons dans le fanatisme. Sans la dimension spirituelle, nous tombons dans le pessimisme et la futilité ».
Et quant à une certaine Grèce, elle range déjà son image de carte-postale. Pour si possible adopter la perspective d’une aigle… ou alors au besoin d’un chat. Tout un programme !
source : http://www.greekcrisis.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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