par Patrick Reymond.
Avec l’histoire australienne, on peut penser qu’on assiste à la rétractation d’un empire, sous l’influence des Britanniques. Les positions avancées sont abandonnées (on pense à l’Afghanistan), pour renforcer d’autres. Il est clair qu’une Australie de 25 millions d’habitants n’a ni besoin de sous marins nucléaires, ni la possibilité technique d’en avoir. Ni même la possibilité de les payer.
L’Europe occidentale et la France ? Jetées comme une vieille chaussette inutile. Inutile aussi de contrôler le Moyen Orient, qui ne sert qu’à contrôler l’Europe, et un peu l’orient.
L’hystérie russophobe régnant en Europe peut très bien se guérir. Facilement. Un ch’ti sevrage gazier quelques mois. Il suffit au Kremlin de respecter scrupuleusement les contrats. Inattaquable.
Abandonnée par une alliance impériale à l’agonie, recentrée sur son front asiatique, les trous du cul européens sont donc balancés par dessus bord, comme des simples Afghans.
Les puissances asiatiques font la guerre, aussi, mais ne sont jamais pressées. Le front intérieur de l’UE sous pression de l’inflation peut s’effondrer. On est bien dans une configuration de guerre. L’un joue l’effondrement interne de l’ennemi.
Pour les Européens, il faudra aller à Canossa. Ou subir des crises internes de plus en plus violentes.
Évidemment, ce serait faux, si c’était simplement un pic gazier, ce qui est possible.
Je pense qu’il y a des deux.
Russie et Chine sont certainement passés à l’offensive sur leur front respectifs. Même s’ils subissent des coupures d’électricité carabinés, les Chinois visiblement ne veulent pas avoir à faire aux Australiens, pour leur charbon. Comme l’Australie est désormais un pays sous développé, dépendant de ses exportations de matières premières, la punition peut être sévère. Sans doute, eux, savaient-ils que les commandes des peu menaçants sous marins français allaient elles être annulées, pour des sous marins d’attaque.
Bon, côté Aukus, on ne s’est pas préoccupé de savoir si l’Australie était solvable.
Les Chinois essaient aussi de se passer des minerais de fer australiens, d’abord en réduisant la production d’acier, ensuite, en allant exploiter des gisements guinéens.
Pour ce qui est du ridicule des remueurs de rapières, il faut signaler que l’Australie est en situation quasi insurrectionnelle, que c’est pareil aux USA, et qu’en Grande Bretagne, c’est le collapsus des circuits de distributions (voir Aldo Sterone).
Ce qui n’empêche pas, d’ailleurs, Wokenisme, covidisme et réchauffement climatique, des non sujets.
Comme dit Aldo Sterone, c’est la cohabitation de deux mondes. D’un côté, les gens inutiles rémunérés à 500 000 euros par semaine, de l’autre, ceux (les chauffeurs routiers) qui ont vu leur rémunération passer de 200 à 150 puis 120 pour arriver à 80 par jour. Sans doute, ceux là, utiles, se sont mis en grève. On verra qui était le plus utile, le footballeur, ou le routier.
Les messages sur le caractère génocidaire des vaccins à mon avis est faux. D’abord, parce que pour prévoir un tel empoisonnement, il faudrait des gens intelligents, des doses bien faites, ce qui n’est sans doute pas le cas du tout. Et puis, une arme qui tue des millions de personnes en quelques années serait une potion trop violente. Le monde n’y résisterait pas. Et puis, comment gérer un monde où tous les vaccinés seraient persuadés de mourir ? Quand cela était le cas dans les siècles antérieurs, il y avait systématiquement des soulèvements. Mais le système, à l’époque, était résilient. Les importants seraient emportés comme les autres. Le plus vraisemblable, c’est de vouloir asservir la population européenne, mais dans le centre de l’empire et en Australie, visiblement, ça se passe mal.
Dans ce contexte, je pense que Vlad a décidé d’empaler l’Europe Occidentale, pour la forcer à aller à Moscou-Canossa.
L’empire en fin de course a sans doute décidé de se concentrer sur un seul front, ce qui est dans la logique des empires finissant. On se replie sur des positions plus tenables, et sur un seul front. C’est aussi une phase de l’histoire romaine. Pendant un siècle, les fronts parthes et germains ne s’enflammèrent pas en même temps.
Là, par contre, on a affaire à une coalition russe-chinoise qui peut très bien s’occuper chacune de son propre front.
source : http://lachute.over-blog.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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