La tendance était déjà à la baisse depuis quelques années mais elle a été accentuée par la crise sanitaire. Les cessions et les ventes d’entreprises ne cessent de baisser et certaines rues autrefois commerçantes se retrouvent désertes.
La crise a accentué une tendance déjà amorcée depuis quelques années : les commerces de centre-ville ne trouvent plus de repreneurs. La chute a bien sûr été plus brutale entre 2019 et 2020, où les ventes et cessions d’entreprises ont baissé de 10,5 %.
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Les restaurants, qui représentent un tiers des commerces cédés, tirent les chiffres des cessions de commerces vers le bas. Le secteur a été très affecté par la crise. En 2020, les cédants ont eu bien du mal à trouver des acheteurs alors que personne ne pouvait prévoir combien de temps dureraient encore les restrictions sanitaires.
Hausse des prix de vente
Mais la diminution du volume des transactions est contrastée par une hausse des prix de vente, une tendance depuis plusieurs années mais qui n’a pas été freinée par la crise. Alors que la moyenne était de 180 000 euros en 2017, les affaires se sont conclues à plus de 200 000 euros au premier trimestre 2020.
Les prix les plus élevés concernent les pharmacies (1 million d’euros en moyenne), les hôtels (339 000 euros), les tabacs (268.000 euros) et les commerces d’optique (225 000 euros).
En plus de l’achat du fonds de commerce, il faut verser un loyer au propriétaire des murs. Et les prix sont devenus exhorbitant dans certaines villes à l’image de Paris. Les devantures vides se succèdent dans le quartier historique de Saint-Michel. Selon l’APUR (Atelier parisien d’urbanisme), le boulevard Saint-Michel est l’axe commerçant parisien qui aurait enregistré le plus de fermetures de magasins ces dernières années.
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