Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : chika milan/AdobeStock
A Saint-Marin, le Oui à l’avortement remporte le referendum avec 77 % des voix. Avec 59 % d’abstentionnistes, dans un Etat où 98 % de la population se déclare catholique et grâce à une question qui peut être étendue à tous les cas, la République sérénissime de Saint-Marin a décidé qu’il sera possible d’avorter même jusqu’au neuvième mois, créant les conditions d’un « tourisme eugéniste » depuis l’Italie. Pour le moment, l’objection de conscience est exclue.
Dimanche 26 septembre avait lieu un referendum sur l’avortement à Saint-Marin. Le résultat annoncé à la télévision d’État est très clair : 59 % des citoyens vivant à Saint-Marin n’ont pas participé au vote ; le Oui à la dépénalisation et à la libéralisation de l’avortement a obtenu plus de 77 % du consensus, le Non un peu plus de 22 %. Une part importante des électeurs catholiques, 98 % des citoyens se déclarant comme tels, ont choisi de ne pas participer au vote.
La victoire du Oui oblige le Conseil général (parlement) et le Conseil des régents (gouvernement) dans les six prochains mois à suivre la volonté des citoyens et à approuver une loi qui la mettra en œuvre. Le texte de la question était très clair :
« Voulez-vous que la femme soit autorisée à interrompre volontairement la grossesse dans la douzième semaine de gestation, et aussi par la suite s’il y a danger pour la vie de la femme ou s’il y a des anomalies et des malformations du fœtus qui comportent un risque grave pour la santé physique ou psychologique de la femme ? ».
Le texte de la question ne laisse planer aucun doute : l’avortement libre toujours (bien au-delà de 12 semaines) y compris l’avortement eugénique. En effet : le « risque grave pour la santé psychologique d’une femme », pour un médecin favorable à l’avortement, est toujours diagnostiquable même lorsque l’enfant qu’elle porte est diagnostiqué avec une simple fente labiale, un spina-bifida, une trisomie 21… Tout cela sans considérer que le referendum reposait sur un mensonge : « l’avortement pour une mère en danger de mort était déjà possible » en République de Saint-Marin, comme l’indique le site Internet du comité « Uno di Noi » (L’Un de Nous).
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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