par Patrice Gibertie.
Pourquoi exiger une dose supplémentaire y compris pour des soignants très nombreux à avoir été contaminés ?
Ceux qui affirment que le président Macron n’a jamais été vacciné doivent savoir que si c’était le cas il aurait eu effectivement raison d’échapper à la piquouze puisqu’il avait été contaminé. Le Washington Post rappelle l’efficacité de la protection post contamination dite naturelle. L’histoire nous renvoie au Covid de 1890 qui se transforma en simple rhume après avoir contaminé la moitié de la population…
En France impossible d’obtenir le pass même si l’on présente une sérologie avec les anticorps nécessaires, il faut toujours une piqure en rab et pourtant les études scientifiques démontrent que les autorités se trompent…
Une bonne quinzaine d’études démontrent que l’immunité naturelle après une infection au SARS-CoV-2, même légère, est très largement supérieure à celle obtenue par la vaccination Dans cet article, on se demande du coup pourquoi les autorités, continuent d’affirmer l’inverse en mettant en danger la santé des citoyens ?
Cette obligation de Pfizer en plus est une honte !
Plus de 15 études ont démontré le pouvoir de l’immunité acquise avec une infection naturelle du virus. Il y a deux semaines, une étude menée en Israël auprès de 700 000 personnes a révélé que ceux qui avaient déjà été infectés étaient 27 fois moins susceptibles de contracter une deuxième infection symptomatique que ceux qui avaient été vaccinés. Cela a confirmé une étude de la June Cleveland Clinic sur les travailleurs de la santé (qui sont souvent exposés au virus), dans laquelle aucun de ceux qui avaient déjà été testés positifs pour le coronavirus n’a été réinfecté. Les auteurs de l’étude ont conclu que « les personnes qui ont eu une infection par le SRAS-CoV-2 ne bénéficieront probablement pas de la vaccination contre le Covid-19 ». Et en mai, une étude de l’Université de Washington ont constaté que même une infection légère au Covid entraînait une immunité de longue durée.
CEUX QUI SAVENT LIRE CONNAISSENT LES LIMITES D’ÉTUDES MESURANT LA PRÉSENCE D’ANTICORPS SPÉCIFIQUES DE LA PROTÉINE S et qui oublient la médiation cellulaire.
Telle était l’erreur de l’étude publiée dans Nature ou encore de celle du CHU de Toulouse : journalofinfection.com/fulltext
Ils avouent ; Notre étude n’a pas évalué l’immunité à médiation cellulaire Les lymphocytes T jouent le rôle central dans cette immunité.
Longtemps les médecins de plateau télé ont expliqué que la protection vaccinale était supérieure à la protection naturelle suivant une contamination à partir d’une étude parue dans Nature le 26 août et portant uniquement sur les variants Alpha et Bêta qui stipule que les sérums de personnes convalescentes offrent une protection « significativement plus faible » que ceux des personnes vaccinées (de mesures en laboratoire). Pire cette étude n’étudiait pas spécifiquement les IgA !
Même chose pour l’étude de Toulouse ! les IgA présents dans les muqueuses qui disparaissent en quelques semaines sont ceux qui empêchent de contaminer.
Nous savons aujourd’hui que l’immunité impliquait bien autre chose que les IgA etIgG et que la véritable immunité n’était pas vaccinale.
Minimiser le pouvoir de l’immunité naturelle a eu des conséquences mortelles.
À titre de comparaison, le CDC recommande depuis longtemps aux enfants de ne pas se faire vacciner contre la varicelle s’ils ont déjà été infectés par la varicelle.
L’hypothèse erronée selon laquelle l’immunité naturelle n’est pas fiable a entraîné la perte de milliers de vies, des complications vaccinales évitables et a nui à la crédibilité des responsables de la santé publique.
• washingtonpost.com/2021/09/15/natural-immunity-vaccine-mandate
Le virologue allemand Drosten convient que la seule immunité qui vaille est issue de la contamination : « nous pouvons bien nous protéger contre les variantes actuelles avec les vaccins, le virus mute encore et encore. Cela peut également entraîner des variants que les vaccins actuels ne peuvent pas assez contrecarrer. Le résultat : nous pouvons être infectés – malgré le fait d’être vacciné ».
Christian Drosten va même plus loin : il considère même que l’infection après la vaccination est nécessaire … Il est rejoint par nos Gilbert Deray et Martin Blachier.
Drosten préfère vacciner absolument tout le monde puis les laisser se contaminer voir volontairement : « Mon objectif est de contracter une infection après la vaccination ».
Gilbert Deray : « le meilleur schéma immunologique est vous êtes vacciné et vous attrapez le variant delta ! »
Pr @GilbertDeray : le meilleur schéma immunologique est vous êtes vacciné et vous attrapez le variant delta !
Via @LCI chez @24hPujadas pic.twitter.com/jYSSmlXiK3— Mouâd Boutaour Kandil (@boutaour) September 11, 2021
Le conseil scientifique ne dit pas autre chose en dénigrant le pass sanitaire et l’efficacité des vaccins :
« Les personnes vaccinées infectées ont des pics de charge virale du même ordre de grandeur que ceux des personnes non-vaccinées infectées (…) suggérant que les personnes vaccinées infectées pourraient être contagieuses (…) » ;
« (…) dans les conditions actuelles d’obtention du pass sanitaire, celui-ci ne saurait être à lui seul le garant de l’absence de contamination entre les personnes qui se retrouvent dans un lieu où celui-ci est exigé et ne doit pas être compris ni mis en œuvre comme une protection absolue contre la contamination. Renforcer le contrôle du respect du pass sanitaire voire chercher à atteindre son respect absolu pourrait faussement faire croire à ses utilisateurs qu’ils sont totalement protégés et nous paraît devoir être évité. Le Conseil scientifique privilégie un message sanitaire que « le pass sanitaire réduit le risque de contamination sans l’éliminer et qu’il convient de respecter le plus possible les gestes barrières même dans les lieux sous pass sanitaire, en particulier pour les personnes les plus à risque ».
En octobre 2020 entre 8% et 11% des Français avaient été contaminé et guéris disposaient des anticorps, ils étaient entre 14% et 17% au début de l’année 2021 avant la campagne de vaccination.
Au début avril pasteur estimait à 22,4% le pourcentage moyen de contaminés avec des pointes à 40% en région parisienne. Différence considérable liées à l’âge : 30% des 20 à 50 ans puis une baisse vertigineuse après avec seulement 10% après 70%.
• modelisation-covid19.pasteur.fr/infected-population
• santepubliquefrance.fr/covid-19-etudes-pour-suivre-la-part-de-la-population-infectee-par-le-sars-cov-2-en-france
À ce jour évaluer le nombre de contaminés est plus que difficile, comme s’il s’agissait de les diluer dans l’océan des vaccinés…
Le chiffre d’un tiers des Français au contact avec le virus est le plus souvent évoqué, que ces Français soient vaccinés ou non avec 40% et plus pour les moins de 50 ans mais malheureusement deux fois moins pour les plus de 50 ans.
Ailleurs, en Inde par exemple, on estime que plus de la moitié de la population aurait été contaminée par le delta …
source : https://pgibertie.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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