Le Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos met aux prises la petite équipe de Sonia Mabrouk avec un invité politique, chaque dimanche, histoire de chasser sur les terres du Grand Jury de la concurrente RTL. Ce dimanche 26 septembre 2021, Sonia reçoit l’essayiste Éric Zemmour, qui répond aux questions précises de l’animatrice flanquée des deux chroniqueurs Mathieu Bock-Côté de CNews et Nicolas Barré du quotidien Les Échos.
L’extrait qui nous intéresse commence à 28’50, avec la question du très national-sioniste Bock-Côté (qui a en partie remplacé Zemmour sur CNews). Autant dire qu’avec Mabrouk et Bock-Côté, Zemmour n’est pas en pays hostile.
Mathieu Bock-Côté : Vous plaidez pour une pleine assimilation à l’histoire de France, devenir français c’est dire non avec l’histoire de France, vous critiquez très sévèrement toute la logique de repentance qui domine depuis plusieurs années. Est-ce que vous iriez jusqu’à plaider pour l’abolition de ce qu’on appelle les lois mémorielles qui se sont établies depuis le début des années 90 jusqu’à aujourd’hui ?
Éric Zemmour : Je pense effectivement que être français, c’est, selon le mot célèbre de Napoléon, de Clovis au comité de Salut public, « j’assume tout ». Donc moi j’assume tout. L’histoire de France, il faut tout assumer, il ne faut pas sans cesse se repentir, je suis hostile aux lois mémorielles, d’ailleurs je remarque que tous les historiens, la plupart des historiens français ont protesté contre ces lois mémorielles, qui empêchent la liberté de la recherche historique, donc effectivement je serais favorable à les abolir, abolir aussi la loi Pleven qui est une loi liberticide. Je pense (…) nous pousse à la culpabilité, et la culpabilité nous pousse à la quête d’expiation, quitte à détruire notre civilisation. C’est ça la logique terrible, cruelle et suicidaire dans laquelle nous sommes !
Sonia Mabrouk : Mais pourquoi aller jusqu’à déconstruire et revenir sur des lois mémorielles aujourd’hui inscrites dans le marbre ?
Éric Zemmour : Mais les lois mémorielles nous empêchent la liberté de l’histoire, c’est tout ce que je veux abolir.
Sonia Mabrouk : Laquelle, par exemple, quelle loi mémorielle ?
Éric Zemmour : Excusez-moi, la loi Gayssot a été vue par les historiens et par madame Veil elle-même, madame Simone Veil avait dit à l’époque « c’est une loi communiste », je n’ai rien inventé, madame Simone Veil ! Ce n’est pas moi, donc il faut arrêter, je suis désolé, le discours du Vel d’Hiv de Jacques Chirac, qu’on encense, a été dénoncé à l’époque par Marie-France Garaud, par monsieur Pierre Messmer, grand résistant et grand gaulliste, par Philippe Seguin, tout ça n’est pas rien, quand même !
Nicolas Barré : Vous regrettez ce qu’a dit Jacques Chirac ce jour-là, il disait, « ce jour-là », parlant de la rafle du Vel d’Hiv, « la France commettait l’irréparable, elle a livré ses protégés à leurs bourreaux ». Vous regrettez cette phrase ?
Éric Zemmour : Je ne regrette rien, simplement je dis, que d’abord si on est gaulliste, on pense que ce n’est pas la France qui ce jour-là a arrêté ces juifs.
Sonia Mabrouk : Mais n’êtes-vous pas un gaulliste contrarié ?
Nicolas Barré : C’est l’administration française, des gendarmes et des policiers français sous l’autorité de Vichy…
Éric Zemmour : Mais ça ne vous a pas échappé que la convention d’armistice entre la France et l’Allemagne, la France avait perdu la guerre, et que nous étions obligés de fournir la police française, c’était dans les règles de la convention d’armistice. Donc c’est facile, 50 ans après, de dire « la France est coupable ». Non, la France n’est pas coupable, c’est l’Allemagne qui est coupable, c’est l’Allemagne qui avait gagné la guerre, et c’est l’Allemagne qui a imposé cela à la France, ce n’est pas la même chose.
Nicolas Barré : La France était complice, au minimum.
Aussitôt, les agents patrouilleurs du Système sur les médias mainstream et les réseaux sociaux conditionnés par l’injonction sioniste, ont réagi avec virulence.
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