Zemmour-Mélenchon, ou le petit débat entre amis

Zemmour-Mélenchon, ou le petit débat entre amis

 

Dans une politique de transparence éditoriale totale, nous allons vous révéler une chose pas très journalistique : nous n’avons pas eu la force de regarder en entier le débat organisé par BFM TV entre le candidat islamo-gauchiste Jean-Luc Mélenchon et le (pas encore) candidat national-sioniste Éric Zemmour. Non pas que la volonté nous manquait, mais on pourrait écrire à la virgule près les deux programmes de ces politiques, leurs éléments de langage, leurs articulations, leurs formules.

Les deux positionnements sont clairs, connus, on n’y reviendra pas. En revanche, le grand public a eu l’impression, parce qu’il est peu ou mal informé, justement par les médias mainstream, qu’il s’agissait d’un vrai débat droite/gauche à l’ancienne, une vraie confrontation entre deux blocs idéologiques irréconciliables. En théorie, oui. En pratique, non.

Le débat n’était pas truqué, pour les nombreux extraits qu’on a visionnés, mais il a manqué quelque chose d’essentiel, dans une période historique inédite de tyrannie sanitaire. Laissons les réseaux sociaux parler, eux qui sont devenus très pointus… On peut dire aujourd’hui que Twitter est devenu, malgré la censure massive, une intelligence collective. De plus, ça nous évitera de lâcher toujours les mêmes analyses, que vous connaissez, et qui visiblement diffusent dans le grand public. C’est une victoire pour E&R, et on ne se paye pas de mots. Champagne !

On va commencer par l’analyse au degré zéro du journalisme, et Olivier Truchot est parfait pour le rôle : lui, il croit encore aux vieilles balivernes droite/gauche, il n’est pas woke de ce point de vue.

 

Certes, il y a une part d’autosatisfaction corporate dans ce tweet, mais on sent bien que l’adjudant Truchot n’a jamais ouvert un livre Kontre Kulture, qui le ferait entrer dans la complexité. La complexité, elle n’est plus dans les médias audiovisuels et la presse officiels, elle est sur le Net, chez des inconnus qui se mettent à penser, à douter, à émettre des hypothèses, malgré l’interdit bien compris du complotisme. On s’éloigne de la simplicité, ce foin pour les vaches.

 

La complexité a elle-même sa propre échelle, qu’on ne peut grimper qu’échelon par échelon, comme le programme de surveillance américain du même nom. On lit un livre, on s’ouvre l’esprit, on abandonne les oppositions factices, et on entre dans un nouveau monde, régi par d’autres lois, beaucoup plus explicatives, beaucoup moins manichéennes.

 

 

Eh oui, un débat politique droite/gauche sous contrôle sioniste dans une période de dictature politico-sanitaire où pas un instant n’est évoqué le problème gravissime de la disparition programmée des libertés individuelles, ça laisse pantois. La crise sanitaire a bien été provoquée, et entretenue à dessein :

 

 

Cette hypnose collective, ce contrôle social qui aurait stupéfait Staline n’a pas choqué nos deux débatteurs, qui ont confronté leurs points de vue sur l’identité nationale, l’islam, la France, les banlieues, ces thèmes éculés qui servent la maison-mère, le pouvoir sioniste, auxquels nos deux candidats sont rattachés, mais avec un emballage différent.

Un petit débat entre amis qui a été parfaitement lancé par une paparazzade de Paris Match, avec une certaine Mimi à la manœuvre :

 

 

La liste de Soral

L’hebdomadaire people a diffusé en couverture l’idylle entre Zemmour et sa directrice de campagne, la jeune et ex-soralisée Sarah Knafo, qui aime bien fréquenter les oppositions idéologiques. La couv, comme on dit dans le métier, a été critiquée par les adeptes de la vieille presse qui n’existe virtuellement plus, vu qu’elle est en faillite, d’où son rachat pour des bouchées de pain par les milliardaires qui s’offrent de l’influence à peu de frais. Une couv qui a immédiatement inspiré les déconneurs du Net :

 

Et comme au même moment avait lieu sur France 2 le débat des insipidités entre l’insipide Pécresse et l’insipide Bertrand, ce qui a fait hurler le service public, condamné à la ringardise et au flop, le détournement a fait des petits :

 

Tout ceci sent donc la vaste blague pour intoxiqués, une ingénierie sociale qui place Zemmour en orbite pour 2022, qu’il se présente ou pas : car l’essentiel, c’est de peser en termes d’intentions de vote, et de transformer l’influence acquise (grâce aux médias) en postes ministériels ou en décisions politiques. Par exemple, si Macron est réélu grâce à la fission zemmourienne du RN – c’est un peu l’objectif de la manœuvre –, il devra appliquer une politique de répression nationale-sioniste. On sent déjà l’odeur des lacrymos en banlieue, à l’image de 2005, quand Sarkozy avait allumé la mèche pour son élection. Pas besoin d’un Zemmour président, d’ailleurs, il n’est même pas sûr que le bonapartiste le désire profondément.

Non, le vrai débat idéologique, celui que tout le monde attend mais que les ingés sociaux évitent comme la peste, la vraie – pas la peste pour les cons baptisée covid –, c’est celui-ci :

 

Là, on vous le promet, on regarde le truc en entier parce que ça risque d’être historique, avec quelques molaires qui restent sur le carreau !

Les « moments forts » du débat selon BFM TV

Bonus rigolo : Naulleau craque devant la couv de Paris Match

Le commissaire Nulleau devrait faire attention à ses nerfs, il n’est pas loin de l’AVC ! Sûrement un effet du vaccin…

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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