À l’occasion de la journée internationale de la paix, la jeune auteure de Lougansk, Faina Savenkova a écrit un texte rappelant qu’il ne suffit pas aux politiciens de faire de grands discours éloquents pour faire cesser la guerre.
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par Faina Savenkova.
Sur notre petite planète, chaque jour, des enfants meurent de la guerre. Syrie, Afghanistan, Donbass, d’autres régions du monde… Malheureusement pour la plupart des politiciens, un autre enfant mort n’est qu’un nouveau chiffre dans le rapport. Mais pour moi, ce n’est pas le cas. Je vis à proximité de la guerre et je sais que beaucoup s’endorment en disant « Merci pour un autre jour vécu ». C’est le plus sincère des remerciements.
Nous n’aimons pas moins la vie que les autres, nous ne sommes pas différents des enfants ordinaires d’Europe ou d’Asie. C’est juste que notre « demain » dépend plus des adultes que de nous.
Aujourd’hui c’est la journée de la Paix. Et lorsque les oncles et les tantes exprimeront à nouveau leur « préoccupation » et feront de beaux discours alors qu’un autre enfant est tué par un bombardement, rien ne changera.
Parler doit mener à une sorte de décision et d’action. Sinon, on a l’impression que les politiciens divisent les enfants entre « les leurs » et « les autres », les uns étant à plaindre et les autres non. Le monde est fragile et indivisible. Et nous n’avons qu’un seul monde, il n’y en aura pas d’autre dans un avenir proche.
J’ai lu récemment les paroles d’une jeune Américaine, Samantha Smith : « Dieu a créé le monde pour que nous vivions en paix, pas pour que nous nous battions » (« God made the world for us to live together in peace and not fight »). Et je suis d’accord avec elle.
source : https://www.donbass-insider.com
traduit par Christelle Néant pour Donbass Insider
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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