Le New York Times et d’autres médias dits Mainstream ont fini par confirmer ce qu’a rapporté Strategika 51 sur l’assassinat du scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh le 27 novembre 2020.
Nous étions à l’époque le seul support en ligne à évoquer l’usage d’un dispositif piloté à distance introduit en Iran par des agents locaux. Il s’agissait d’un drone équipée d’une mitrailleuse utilisant un réseau de communication d’un type nouveau neutralisant toutes les mesures de brouillage électro-magnétiques actuellement connues.
Le général de brigade Mohsen Fakhrizadeh était le Chef du programme nucléaire iranien. Scientifique de très haut niveau, il aimait s’éloigner des centres urbains et explorer la nature. Il se savait ciblé depuis plus de quinze ans et bénéficiait d’une protection rapprochée et une escorte militaire (relevant d’une unité spéciale de contre-espionnage). Le Mossad israélien a tenté de l’assassiner à plusieurs reprises en recrutant des iraniens issus du milieu et des réseaux de narco-trafic sans aboutir à un résultat concret.
Le 27 novembre 2020, une mitrailleuse télécommandée spéciale d’un poids avoisinant une tonne, introduite en petites pièces en Iran via un réseau de contrebande et mise en place par des dissidents iraniens, est parvenue à cibler le convoi du général Fakhrizadeh à Absard, Damavand (coordonnées UTM 39S 605687 3945758/35°39’04” Nord-52°10’2 89″ Est). L’engin disposait d’un correcteur à intelligence artificielle, d’une technologie de reconaissance faciale et d’un dispositif d’auto-destruction. Cette sorte de drone terrestre tira quinze projectiles spéciaux (tungstène/uranium appauvri) de très haute vélocité (2500m/seconde) sur le véhicule blindé (une Nissan Maxima de couleur noire) d’une distance de 150 mètres avant de se faire exploser. Un minidrone décolla du dispositif peu de temps avant l’explosion et on ne sait rien de la mission qui lui incombait (probablement une prise de vue du site pour confirmation).
À l’époque cela paraissait relever d’un scénario de science-fiction mais le ministère iranien du renseignement apprit qu’il devait faire face à de nouveaux défis techniques bien plus complexes que prévus. Les incidents suivants confirmeront cette tendance avec les incendies de sites industriels provoquées à distance, une combinaison d’attaques cybernétiques et d’opérations de sabotage classiques et un usage croissant de systèmes dotés d’intelligence artificielle.
Les iraniens furent au début dépassés par cette évolution avant de s’y adapter et de créer des contre-mesures. La chasse aux réseaux dormants et aux cellules de liaison à l’intérieur de l’Iran fut impitoyable et sans relâche. Au mois de juillet 2021, les iraniens parvinrent à déployer des drones spéciaux dans des opérations de riposte, notamment dans en mer rouge et dans le Golfe d’Oman.
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