par Karine Bechet-Golovko.
Biden l’a annoncé, les États-Unis sont de retour et la crise du Covid est un instrument sur mesure pour ancrer en profondeur l’Atlantisme au cœur des mécanismes de pouvoir. Ainsi, sous la main de fer américaine, des dirigeants nationaux, des ONG, des « leader globaux de la santé » sont appelés à se réunir la semaine prochaine, sur invitation personnelle, afin de rien moins que de « mettre fin au Covid ». C’est-à-dire de ne pas échapper à la vaccination massive de la population mondiale. Le pouvoir par le vaccin, le pouvoir par l’alignement, le pouvoir par la soumission. Il a été promis d’inviter l’Inde et la Russie. Quelle chance…
Comme l’a annoncé il y a 5 jours le Whashington Post, Biden veut sauver le monde par la vaccination massive et totale de la population, le Covid doit être vaincu et c’est, soi-disant, le seul moyen.
Et les gentils avocats américains se battent pour que les autres pays puissent acheter les vaccins. Vraiment, quelle chance d’avoir des juristes aussi impliqués dans le bien des États-Unis, pardon, de l’humanité ! Je cite :
« Nous nous félicitons de faire le strict minimum et de faire plus que tout autre pays, mais ce n’est pas une bonne note », a déclaré Matthew Rose, responsable de la politique américaine au Health Global Access Project. « Si tout le monde échoue, alors nous échouons tous ensemble. Nous ne sommes que la tête des gens qui échouent ».
Il faut donc bien un sommet global pour régler son compte au Covid … et asseoir une gouvernance vraiment globale, c’est-à-dire reconnaissant sans conteste les États-Unis comme unique centre décisionnel. Que tu as de grandes dents grand-mère ?! C’est pour mieux te convaincre mon enfant …
Extraits du Washington Post :
Les objectifs ont été partagés avec les dirigeants mondiaux de la santé avant un sommet virtuel que la Maison Blanche doit convoquer la semaine prochaine, positionnant l’événement comme une opportunité de fixer des objectifs mondiaux pour mettre fin à la pandémie. Les objectifs, qui s’appuient sur des objectifs similaires définis par l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres experts de la santé mondiale, comprennent la fourniture de milliards de dollars en tests, en oxygène et autres fournitures aux pays en développement, et la mise en place d’un système de financement pour payer la riposte sanitaire mondiale d’ici l’année prochaine.
Donc avant de discuter avec les dirigeants politiques, le plan de discussion a été établi par les nouveaux centres de pouvoir que sont les instances non-nationales de santé. En effet, la santé de chacun passe par la « santé mondiale ». L’on y parle de milliards, cela permet d’oublier l’unité.
« Au cours du sommet, le président Biden appellera les chefs d’État, les chefs de gouvernement et les organisations internationales, les chefs d’entreprise, les organisations philanthropiques et les leaders non gouvernementaux à se réunir pour s’engager à mettre fin à la pandémie de COVID-19 », selon une copie de l’un d’eux (invitation examinée par The Post). « Les participants identifieront des actions concrètes et fixeront les objectifs ambitieux nécessaires pour atteindre cet objectif et préparer le monde aux futures menaces pour la sécurité sanitaire ».
Ainsi, la mise en place d’un système global, donc non-étatique (c’est-à-dire non national ce qui implique la perte de pouvoir des populations), doit être approuvé et ce au-delà du fameux Covid, qui ne peut être éternel. C’est d’ailleurs pour ça que ce sommet s’appelle « Global COVID-19 Summit : Ending the Pandemic and Building Back Better » (Sommet global COVID-19 : mettre fin à la pandémie et reconstruire en mieux). Il ne s’agit donc évidemment de revenir à ce qui était avant, tant d’efforts ne peuvent pas avoir été fait pour rien. Ce nouveau monde a du mal à prendre, il est massivement rejeté par les populations, les élites doivent être soudées – contre les peuples.
Pour cela, il faut prévoir un leader. Evidemment Biden est appelé – il ne se sacre pas lui-même, la comédie est jouée :
« Des avocats, des législateurs et des responsables de la santé mondiale ont demandé à Biden de jouer un rôle plus important dans la lutte mondiale contre le coronavirus ».
Ou encore :
« Une partie manquante est le leadership et la responsabilité », a déclaré Udayakumar, qui avait pressé la Maison Blanche d’organiser le sommet. « Si la riposte mondiale au covid reste sans gouvernail et fragmentée, sans véritables leviers de responsabilisation, tous les engagements bien intentionnés dans le monde auront peu d’impact ».
Ô Biden, tant de forces en un seul homme ! Désolée, un moment intense d’émotion, je reprends mes esprits Papy …
Évidemment pour plus d’efficacité, What else ?, les organisateurs voudraient que le programme COVAX ait le monopole de la diffusion des vaccins. Bon, certes, la Russie, par exemple, ne pourrait alors plus vendre son vaccin directement, mais c’est un détail et, qui oserait en douter, cela n’a rien à voir avec la discussion …
Il semblerait même que dans sa grandeur d’âme, Biden pense inviter la Russie à ce sommet, Ô combien virtuel – globalisation oblige. L’impératif sanitaire cache avec de grandes difficultés la volonté de maîtriser encore plus profondément les mécanismes de pouvoir. Qui peut être contre la santé ? Qui oserait alors être contre le vaccin ? Chacun devant tremblez devant sa propre mort (qu’il conçoit beaucoup mieux que celle de l’humanité qu’il est en train justement ainsi de détruire), la soumission ne se discute pas, la gouvernance ne peut être nationale. Amen.
PS : Pour réfléchir sur l’impact de l’hystérie vaccinale, une vidéo intéressante concernant Israël :
source : http://russiepolitics.blogspot.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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