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Québec et une organisation représentant les communautés juives du pays dénoncent vivement les propos de l’avocate Anne-France Goldwater, qui a comparé le projet de loi 96 à la Gestapo du régime nazi.
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Me Goldwater a participé jeudi dernier à des «audiences publiques» sur la réforme de la langue française proposée par le gouvernement Legault. Ces «audiences» ont été organisées par le Quebec Community Groups Network (QCGN), un groupe de pression qui défend les droits des anglophones au Québec.
«Notre argent des impôts devrait aller davantage à l’éducation plutôt qu’à la création d’une nouvelle forme [sic]. S’il vous plaît, ne vous fâchez pas contre moi, je suis juive, c’est une langue qui me vient à l’esprit tout de suite, nous n’avons pas besoin d’une nouvelle Gestapo», a affirmé en anglais l’avocate durant son témoignage.
Aucun des participants aux audiences du QCGN n’a d’ailleurs réagi aux commentaires de Me Goldwater au moment où elle les a tenus.
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Goldwater réplique
Contactée hier à ce sujet, l’avocate se défend et assure qu’elle n’a jamais fait cette comparaison avec le régime nazi.
Anne-France Goldwater voulait plutôt faire un parallèle entre le climat instauré par le projet de la loi 96 qui invite à dénoncer les anglophones comme à l’époque de la Gestapo.
«Cette loi est illégale, inconstitutionnelle, discriminatoire et ne reflète en rien le sentiment de vivre et laisser vivre des Québécois. On n’est pas un peuple autocratique. Je ne suis pas en accord du tout avec ça», rétorque Me Goldwater.
Pour sa part, le Quebec Community Groups Network a refusé de commenter hier les propos de Me Goldwater.
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Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel