Deux mois après l’ultimatum fixé par Emmanuel Macron, l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour le personnel soignant à l’hôpital et en Ehpad et plusieurs autres professions (soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers) entre en vigueur en France ce mercredi 15 septembre. Une mesure qui concerne 2,7 millions de personnes, mais qui se heurte à l’opposition d’une minorité. (HuffPost)
France Info a osé parlé d’une « ultraminorité ». Le HuffPost arrive à parler d’une « minorité ». Mais c’est une minorité qui gêne le pouvoir, qui se veut totalitaire dans sa stratégie vaccinale, qui est une stratégie multinationale. Pour ce faire, la coalition gouvernement–Big Pharma peut compter sur son agent servile Karine Lacombe, qui endosse toutes les désinformations, toutes les ignominies, toutes les scélératesses. On pensait que tout le monde était au courant de l’épisode collaboration–épuration, il semble que le destin des traîtres échappe encore à certaines personnalités.
Ce mépris, au moment où des dizaines de milliers de courageux soignants sont pris en otage, en étau entre une loi dégueulasse et un métier déjà difficile, montre toute l’étendue de l’abjection morale dans laquelle sont tombés beaucoup de responsables, qu’ils soient politiques, médiatiques ou médicaux.
L’abjection, c’est ce médecin médiatisé qui traite les non vaccinés de « criminels », c’est un journaliste abruti de propagande et de haine qui s’attaque chaque jour au grand professeur Raoult, c’est un Président puéril qui menace les Français de tous les maux s’ils n’obéissent pas à ses ordres aussi inutiles que dangereux. Et qui juge que nos athlètes n’ont pas ramené suffisamment de médailles…
Ceux qui n’auront pas de médaille, ce sont les soignants, qui se sont fait tirer l’oreille et le salaire pour se faire piquer par les milliardaires Bancel & Bourla. Du côté de l’administration, on délire dans le genre dictateur. Ce directeur général d’ARS débloque carrément, il ne lui manque plus que la casquette de sous-off du NKVD :
Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine indique qu’à cette date, les contrôles vont commencer. Les salariés seront contrôlés par leurs établissements de santé (eux-mêmes contrôlés par l’ARS), et les libéraux directement par les agents de l’ARS.
Ils seront près de 200 agents, assistés le cas échéant des services de la préfecture, pour effectuer ces contrôles auprès des soignants, sur le lieu de leur activité et de façon inopinée. (…)
Le directeur de l’ARS explique que si le soignant ne remplit pas son devoir de vaccination, les agents constateront que le soignant « n’est plus en capacité d’exercer ».
Pour un médecin généraliste, par exemple, il serait alors suspendu ainsi que sa rémunération. Ensuite, l’ARS saisirait l’ordre des médecins, mais aussi la justice avec le procureur de la république ainsi que la CPAM. (…)
Ainsi, devant le constat de non vaccination et selon la situation, le soignant risque de la simple amende de 135 euros à 6 mois de prison. (…)De son côté, l’exécutif campe sur sa position. « Nous ne reculerons pas », a prévenu le Premier ministre, Jean Castex, fin août. Et gare à ceux qui voudraient contourner la loi. « Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie », a averti le ministre de la Santé, Olivier Véran, promettant « des contrôles systématiques » pour « toute prescription jugée suspecte ». (France 3 Régions)
De la prison… Complètement délirant ! Et le grotesque Castex qui se prend pour un général au front… Les « journalistes » de France 3 nagent eux aussi en plein délire oligarchique quand ils assènent :
C’est donc entre 5 et 15 % des soignants qui passeraient entre les mailles du filet tendu par le gouvernement pour tenter d’endiguer cette quatrième vague qui régresse depuis quelques semaines, mais connaît de nouvelles variations du virus.
Comme si les antivax – des Français lucides qui se soucient de leur santé – étaient responsables d’une 4e vague qui en plus n’existe pas, c’est la raison pour laquelle on nous en prépare une 5e pour la mi-octobre ! Pas étonnant que des soignants soient dégoûtés.
Pour sa part, Jean, trentenaire venu d’Espagne pour exercer en France, préfère lui couper les ponts le plus vite possible avec son métier, sans retour en arrière. Ce médecin en libéral des Bouches-du-Rhône va devenir à la fin du mois auto-entrepreneur. Il avait déjà ce projet avant la crise, mais comptait se laisser encore plusieurs mois pour passer le cap et tourner cette page de sa vie. Avec l’échéance de ce 15 septembre, le trentenaire a décidé d’accélérer les choses.
« À la fin du mois je ne serai plus médecin. Les deux semaines qui viennent, je n’exercerai déjà plus, mais cela me laissera le temps de faire tous les papiers nécessaires à mon départ », nous explique-t-il. Il n’exerçait pourtant que depuis cinq ans, depuis son arrivée en France.
« Je ne suis pas en colère, nous assure-t-il, cette obligation vaccinale n’a fait que confirmer mon envie de changer de métier ». Toutefois un profond dégoût perce dans sa voix à l’évocation de la gestion de la crise par le gouvernement : « ce pays devient vraiment autoritaire, estime-t-il. Aujourd’hui si on ne pense pas comme le gouvernement, si on ne veut pas se faire vacciner, alors on est discriminé, mis au ban ». (HuffPost)
La dictature est là et le pire, c’est qu’il s’agit d’une dictature de minables. Si encore on était sous Napoléon, Staline, Hitler ou Mao, malgré les dommages collatéraux, on pourrait construire quelque chose de grand, marquer l’Histoire !
FRANÇOIS SUREAU, AVOCAT ET ÉCRIVAIN : remarquable.
Entendu sur France Inter !
« Un gouvernement qui choisit ses opposant, ça s’appelle le totalitarisme » pic.twitter.com/QUyEbFSuVd— Po ن ssiG (@PoussiG) September 15, 2021
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation