« La décision du CSA a rendu inéluctable la fin de l’émission »
Le CSA vient d’« interdire » Éric Zemmour de parole dans Face à l’info sur CNews, et de lui construire ainsi une rampe de lancement pour son projet électoral, car l’essayiste tenté par la politique politicienne a absolument besoin de l’étiquette anti-Système. Elle lui est accordée par une gauche d’une bêtise affolante depuis des années, une gauche suicidaire qui hurle contre des vérités, car Zemmour, dans ses livres, ses interviews, ses articles et ses émissions, profère des vérités. Mais pas toutes.
Le gauchisme est devenu un énorme mensonge, un mensonge pour enfants. Il suffit de voir la pauvre Hidalgo en campagne, mentant à chaque pas, et mentant mal, quelques grammes de ce C4 qu’est la vérité suffisant à pulvériser ce mur de bêtises. La bataille idéologique a été perdue par la gauche dans les médias mainstream, qui sont paradoxalement à 90 % gauchistes, mais ça ne change rien : la droite a gagné la bataille des idées car le peuple de France est toujours national et social. Sauf qu’il est facilement trompable.
Celui qui s’en rend compte et mise dessus, sur cette France profonde et cette profondeur française, ramasse les voix. Mais pour cela, il faut s’opposer à une gauche faussement sociale, et à une droite faussement nationale, ces deux versants artificiels du paysage politique français ayant été corrompus par les vrais tenants du Système : il fallait une gauche compatible avec le néolibéralisme antisocial, et une droite compatible avec l’européisme antinational. C’est chose faite.
Il fallait enfin, après cette double corruption idéologique, abattre le seul parti vraiment français, le FN, et ce sera chose faite en deux temps : un, l’éviction du patriarche fondateur, deux, le recentrage de sa présidente de fille avec un RN complètement dénervé.
Marine Le Pen sur Eric Zemmour : « Lorsque l’on imprime et colle des affiches ‘Zemmour président’ et que l’on recherche des parrainages, alors on est candidat (…) On ne peut pas être en même temps candidat et chroniqueur »#Europe1 pic.twitter.com/BjoG3crU8T
— Europe 1 (@Europe1) September 14, 2021
À partir de là, une fois les vraies oppositions soumises ou détruites, les tenants du Système ont un boulevard pour leurs intérêts bien privés, et peuvent imposer leur candidat, que ce soit Macron ou un autre attalien, un attalien ou une attalienne, peu importe le flacon pourvu que l’on conserve l’ivresse du pouvoir réel.
Aujourd’hui, c’est la paire Macron-Zemmour qui constitue la « preuve » de la démocratie française, histoire de verser les déçus du macronisme dans la casserole zemmouriste. Encore une histoire de troupeau, de tromperie et d’enclos prévu à cet effet. Les vaches iront une nouvelle fois à l’abattoir.
Le 11 septembre 2021, le candidat non candidat résume son état d’esprit au sortir de son dernier procès et après la décision du CSA :
Sa comparse Christine Kelly a réagi avec tristesse à la fin de l’émission Face à l’info (qui continue avec d’autres néoconservateurs, dont Bock-Côté, Ornellas et Bastié, tous des lieutenants zemmouriens) :
Une fois la Marine écartée, au tour de Mélenchon, le candidat de la gauche pseudo-sociale qui n’ose pas déchirer le traité européiste fabriqué par et pour les multinationales, de valider l’opération Zemmour opposant :
[Vidéo] “Je l’affronterai s’il le faut” : Jean-Luc Mélenchon prêt à défier Eric #Zemmour en débat
➡️ Le leader de la France Insoumise était dimanche en Belgique pour participer à un débat et s’en est pris à l’éditorialiste ⤵️https://t.co/HltOEMRZAs— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) September 13, 2021
Désormais, alors que le journaliste-écrivain a croqué dans toutes les pommes médiatiques possibles, le voilà « victime » du Système, incarnant la « différence idéologique » qui doit taper dans l’œil des Français forcément déçus par le Système, qui les a baisés, qui les baise, et qui les baisera encore :
La fabrique d’un « résistant » au cœur du système national-sioniste
Tout arrive en même temps, on dirait une conjonction des astres, mais en politique comme en matière policière, il n’y a pas de hasard : Zemmour lance sa campagne le 11 septembre au moment de sa très préparée victimisation médiatique (il suffisait de provoquer le CSA avec un jeu candidat/non candidat), au moment du 20e anniversaire du carnage des islamistes (dansants) qui jettent des Boeing sur les tours jumelles et le Pentagone, et surtout au moment du procès de Salah Abdeslam, le survivant du 13-Novembre côté assaillants. Rien de mieux que cet environnement 100 % islamophobe, où les musulmans vont en prendre plein la gueule pour pas un rond, pour lancer l’opération « Ronces » dans les médias, avant de le faire en vrai dans les cités !
Salah Abdeslam déteste la France, il nous met sous les yeux ce que l’on ne veut pas voir dans ce procès.
Il faut faire le procès de l’idéologie qu’il partage avec beaucoup de gens et se pencher sur notre faiblesse.
Lui, il est encore dans le temps de la guerre. pic.twitter.com/T8AoLW2b7I— Charlotte d’Ornellas (@ChdOrnellas) September 13, 2021
Le buzz victimaire va jouer à plein, les Français en ont marre de ce socialo-sionisme qui fout leur vie en l’air, que ce soit au niveau économique ou social. Il a suffi pour Zemmour de contrer avec talent le mensonge gauchiste pour que, les poches pleines de fric et de voix, le gaulliste de confession juive s’en aille campagner sans opposition pour 2022.
Le pur produit du Système profond incarne désormais la figure qui plaît tant aux Français, celle de résistant. En face de ça, Macron ne pouvait pas rêver mieux : il s’en sortira en droitisant sa politique, augmentant la répression policière, la surveillance et l’insécurité réelle.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation